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RECHERCHE SUR L’ AXE D’ UNE COHERENCE PROPULSANTE


Dans ce texte j’essaie de transmettre un système de pensée, partant de l’idée suivante :

Le cosmos serait un être dans une position inversée jusqu’à l’inconscience.

Dans lequel l’émergence du conscient exprimerait son regard « à l’endroit » vers retour. Le désir le faisant émerger toujours plus conscient sur la trame inverse de son être cosmique, toujours mieux appréhendé.

J’utilise un langage minimum, abrupt, hors littérature et résolument non universitaire, avec des mots courants qui se voudraient purement techniques pour décrire les superpositions de ces deux directions.




Nous sommes ici pour créer du conscient…A partir de la menace inverse.




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ESSAI SYSTEMATIQUE




La dissolution actuelle exprime un changement d’ère.


En image : nous étions pendant 2000 ans en acquisition centripète, « absorption » du Christ-centre en oubli du cosmos extérieur.

A saturation, le vertige central place les hommes face au vide cosmique comme s’ils étaient retournés progressivement vers l’extérieur. Emportant l’ère du Dieu Humain de moins en moins central, éparpillé en chacun.


Entre-temps les grandes voûtes antiques se sont écroulées, découvrant une nuit insondable. La terre s’est repliée en sphère et l’ancien centre solaire déployé en gerbe dans la nuit. L’Homme en recherche de l’axe, depuis le vertige central Humain jusqu’à celui cosmique « en face »…


Au travers de la dissolution, schizophrénie des idées et des valeurs, on discerne déjà la perspective humaine déployée du passé vers le futur.

Nous passerons d’une ère de fusion centrale, à une ère de l’Esprit, plus technique…



Je propose cette trame systématique (à parcourir en images et en mouvements, sans référence à des définitions fixes d’autres systèmes ) :

 Le cosmos serait un être dans une attitude inversée jusqu’à l’inconscience, par rapport à ce que j’appelle la « Réalité ».

Je pousse mon hypothèse à son extrémité, en sachant que par delà le voile cosmique la raison humaine évolue dans l’absurde.


Dans la Réalité jusque là Une, un aspect de conscience s’abîme en soi-même.

Comme s’il y avait une limite centrale à ne pas franchir vers le non-être, la Réalité correctement orientée s’offre : son aspect être central stoppe la chute, son aspect total réalise sa fuite d’appui arrière, donc l’état de son être total en vide, qui diffuse en expansion le point central arrêté… Réalisant l’Individu cosmos, par ces deux extrêmes.

Tout au long pour systématiser, j’utilise les 4 éléments. C’est la trame la plus simple et qui permet une infinité de développements. Basculement (mutation) – contrôle - être – force, figurés en eau – air – terre – feu.


Réalité : le contrôle au centre de force d’être, unique partout.

Le cosmos : contrôle en contour, par appui arrière inversé diffusant l’être total en vide, et orienté à se saisir soi-même en tant qu’être central, qu’il contrôle en « matière » sur la force revenue en éclatement à partir du seuil d’implosion arrêtée.


Lorsque la pression implosive d’ensemble s’équilibre sur l’éclatement d’un

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tourbillon le cosmos réalise son être central, inconscient. Dans son attitude inversée, la fuite de l’appui arrière ayant diffusé le contrôle en contour « impossible », son action prolongée inconsciemment détache et « atterrit » une « onde-contrôle » au plan atmosphérique sur cette ligne arrêtée en sphère.

La pression interne de force d’être qui continue en éclatement fait émerger à la surface planétaire des entités d’êtres avec force de surgissement à l’intérieur. Il suffit alors que ce contrôle diffus, inconscient, soit piégé en point à l’intérieur de ces entités pour se retrouver centre…

Ce point utilise la force pure rayonnée du seuil implosif pour se retourner en contrôle vital vers l’extérieur, associée à l’autre extrémité de force cosmique, celle piégée –liquéfiée, servant plutôt de surgissement et expansion d’être.


Le cosmos se réveille hébété, divisé, contemplant la condition qu’il s’est créé lui-même. Luttant pour durer, il va aiguiser son conscient.


Ce qui donne le sens de Réalisation totale de l’Individu cosmique, comme lieu « à l’intérieur  de lui-même » de lutte entre conscience d’être et risque de non être.


A un niveau d’interrogation de cette conscience, la Réalité, comme si Elle était concernée, s’implique en offrant sa liaison avec son « ordre » sur le chemin de retour à l’endroit.

Il va falloir assumer la condition inversée et donc le lien au cosmos comme « soi-même ». Assumer le risque centripète vertigineux vers le non-être, pour le retourner en acceptant la liaison à la Réalité, en tant que sa vraie origine.

Il faut supposer que c’est un risque pour Elle également, si on imagine que le cosmos n’est pas un accident ni une maladie mais l’inévitable mouvement en soi par lequel la Réalité s’abreuve en retour de force d’être conscient.

Et pour nous si le cosmos est le lieu où se joue la lutte entre conscience d’être et le non être, le doute fait partie du montage, qui sera donc toujours une construction sans preuve.


S’agissant de l’ordre de retour…

Je présente les repères qui articulent les deux structures inverses entre elles.

D’une part on crée mentalement une mécanique sous forme d’une totalité arbitraire aboutissant au lien cosmique avec les hommes (corporel ou collectif) qui leur permet de se conserver. Avec l’impression que son enchaînement toujours perfectionné tend vers un renouvellement indéfini, alors que son seul absolu connu est la fin.

Cette « création Humaine » tendance saisie vers soi, s’équilibre par la création d’un autre plan également exclusivement humain, utilisant le premier renversé « à l’endroit », tendance « risquée » -relâchée à sa fin- ou « don de soi ». Comme si ce premier servait de base pour le surgissement d’un plan de conscience de dépassement, renversant son principe, conçu côté horizon avec toute sa logique mécanique mentalisée en effort centripète, en partant de l’Homme (les hommes) « re-réglé » milieu insaisissable et irrationnel relié au Tout dépassé irrationnellement, en relecture des enchaînements mécaniques harmonisés simultanément comme un seul, résonnant son schéma, toutes limites rendues hors

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limites  comme d’un tout « transfiguré hors tout ». L’enchaînement vers la fin « risqué », devient basculé en « Début sans fin ».


Au plan premier : La saisie direction vers soi, pour soi, avec son cours mécanique d’enchaînements sur celui conçu comme totalité du monde aboutissant aux moments identifiés « menace de fin » sur soi-même, les reporte en efforts de moments débuts la relançant sans cesse… En rapport avec une organisation mécanique du groupe humain en tenues interindividuelles vers l’enclenchement correspondant le plus efficace, qui fasse début « indéfiniment ».

Ce plan prolonge l’action animale de rationnelle pratique, en « effort anormal », arbitrairement absolu.

Le deuxième exprime l’éveil d’un conscient irrationnel « non pratique » et qui se veut seul absolu, sur la conception des appuis cosmiques appréhendés toujours fuyants relus vers toujours plus de retour, et qui permet de reposer la sur-tension de l’effort « anormal » en s’y relâchant en équilibre.

En milieu collectif son surgissement est conçu par les individus à partir d’un Principe Centre Humain irrationnel insaisissable, au delà de tout rapport de force, attaché au mieux au Grand Début sans fin, « assurant » le risque de fin de chacun lors de son intégration en tant qu’homme dans le groupe enclencheur.


Le mouvement de « saisie vers soi » tend vers « un bas », celui « risqué en don vers extérieur » le reprend vers « un haut ».

Le plan de travail qui construit le premier étage de double structure (qu’il soit circonscrit avec frontière corporelle ou d’espace mécanique humanisé relié à la grande mécanique cosmique), a son sommet d’accumulation des plans de fin, vers la base ; celui qui construit le Début sans fin, son sommet vers le haut… Accumulations verticales… De l’être en rapport à son exigence vitale matérielle et celle du risque « don de soi », articulé par force et contrôle en paliers de descentes ou montées (le corps pour l’individu, l’environnement cosmique en trois dimensions arbitrairement circonscrit et en évolution, pour parler de l’Histoire globale de la collectivité étudiée plus loin). Comme si le mouvement de remontée devait partir d’une pointe de cône qui fait enracinement de l’ensemble… L’être assumé selon toute la verticalité, déployé en structure de surface, lâchée risquée, prise en charge –en soumission à son renversement comme à son principe- dans l’autre direction par une relecture de transfiguration, en Début « hors tout ». Comme vers le sommet d’un cône renversé vers le haut.


Les deux structures inverses s’équilibrent comme une seule dans l’idéal.

En cas de déséquilibre c’est l’effort de type premier plan qui l’emporte en confiscation du Début sans fin, accélérant l’attraction vers la fin de la totalité… Et entraînant vers une série d’ « effets inverses » de ceux espérés.


Le renouvellement de la double structure inscrit la « montée en conscience » sur le prolongement de notre lien au cosmos toujours plus loin, dans une évolution qui donne sens à l’aventure humaine.

Cette évolution passe par des conflits, manifestés entre les individus et des déchirements entre les plans jusqu’à leur dissolution respective avant reconstruction.

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La totalité mécanique s’« use », son aspect relatif ne peut être refoulé longtemps alors que le deuxième plan a dépassé le zénith de son « Evénement »… Il réagit en augmentant encore sa primauté, et prend lui-même les commandes du premier plan pour maintenir l’équilibre passé comme clé d’enclenchement cosmique par son plan Début sans fin… Involontairement direction effet inverse, accélération d’attraction de la fin. Reste l’espoir d’un nouvel horizon.

Au début de ce nouveau travail –qui chevauche la dissolution de l’ancien- le deuxième plan est progressivement refoulé comme irréel, le cosmos en tant que mystère mécanique occupe tout le champ, et « fin » devient le seul absolu… Distillée en « débuts de la fin » indéterminée, refoulée au seuil d’enclenchement humain dans l’attente de la nouvelle totalité et l’espoir de sa saisie-début définitive, elle va progresser dans les consciences, jusqu’à rendre précaire cette saisie des moments-débuts humains.

Le principe actionnant cet absolu de fin en tant que dominante et tous les moments débuts qui s’y accélèrent, n’est concevable que comme contenant cosmique indépassable de type « marâtre ».

En répercussion de désorganisation progressive sur le groupe à la recherche de rééquilibrages permanents par les dominants serrés rationnellement pour l’effet d’enclenchement sur les moments débuts provisoires et l’espoir de la saisie définitive, toujours plus de membres seront refoulés, secrètement associés à l’effet de cet absolu d’ultime fin.

A l’aboutissement du travail sur la nouvelle totalité, « fin » enfin révélée, la montée en conscience y ajuste un nouveau deuxième plan approprié. Vu en perspective « historique », c’est comme si c’était lui qui avait appelé à sa propre réalisation, au travers de la charge d’optimisme issue du plan précédent ayant permis le travail de construction, et l’espoir illusoire d’une saisie absolue possible en refoulement de l’absolu de fin.


La double structure individuelle dure toute la vie sur ses données de départ, mais elle doit être mise en jeu sans cesse face aux révélations de fin, les risques d’inversion cosmique renvoyés par les autres, jusqu’au bilan final de confirmation de l’original offert.

Son accumulation maximum de toute durée hors durée « de face », désaxée et déployée « de profil » permet une relecture « hors limite » du cosmos alentour… A partir de son premier plan de scène jusqu’à l’horizon, à mesure qu’elle peut intégrer toujours mieux celle de la double structure collective, ou toujours en prolongement « de profil » rejoindre le travail mécanique. Par où commence la participation à la cohérence collective.



Lieu de départ…

Si à l’intérieur de la Réalité un état de conscience s’est inversé jusqu’à la limite possible perdant le sens de l’endroit, stoppé et réalisé en cosmos inconscient, il ne peut se retourner par lui-même, en tant qu’entité ; il s’éveille à sa vérité en points de vies éclatés prisonniers de sa nuit et sa pesanteur.


Pour le retour la Réalité s’implique. Comme s’il s’agissait d’un risque pour Elle-même.

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En libérant un lieu « en soi » (Esprit au féminin)… De perte et de retour en conscience.

En en risquant le plan de fin…

Et s’offrant de l’ « intérieur » (Esprit au masculin) à ces multiples conscients en suscitant « historiquement » leur Centre Réel à l’endroit, il éclaire le chemin de la montée en conscience, attire le retournement de l’attitude cosmique, et réunit ce front de consciences multiples de l’être cosmique qu’ils représentent ensemble, à partir de leur Centre, pour réaliser sa promesse de rendre effectif le basculement au seuil de fin « ultime ».

Cet Esprit au masculin est en travail d’ « aspiration » de montées en conscience, au travers des trois types de totalités : celle qui mentalise le tout cosmique appréhendable, à l’intérieur de laquelle il y a celle « humanisée », puis celle du corps humain.


Plan de travail de l’Homme collectif.

L’Homme collectif mentalise un montage mécanique dans l’espace qu’il appréhende (selon ce qu’il peut enchaîner sur ce mode, n’incluant pas forcément tout le champ visuel), dont le principe aurait tendance à se diffuser dans l’expansion, et son action centripète le menacer de fin… Qu’il essaie de refaire « moments débuts » toujours renouvelés, en centre précaire transgressant et rallongeant le mouvement de la grande mécanique en relation à lui, par un retour sur elle-même, reportant la fin autant que possible, jusqu’à celle inéluctable.

Ce dernier plan rapporté d’espace mécanique « humanisé » est un effort inverse à l’intérieur de celui général (tentative de retournement, mais sur le même mode mécanique, toujours avorté.)

Le rythme de cette mécanique humanisée se parcourt (théoriquement) de la pression de fin progressivement renversée en moments-début crescendo jusqu’à celui accompli au retour de production, et dont l’efficacité en tant que pérennisation de la collectivité se mesure au renouvellement « indéfiniment » réussi du cycle.


L’aspect mécanique de tout l’espace extérieur contient donc deux enclenchements moments-débuts.

L’un insaisissable, quelque part dans le plus grand extérieur ; et l’autre actionné par l’Homme en moment-début de mécanique humanisée.

De même « les » deux sortes de Débuts sans fin : l’un en « ailleurs » de totalité, et l’autre en tant que Centre Humain irrationnel détenant sa fonction du premier. Ils s’articulent du Principe Grand Début, convaincu par le sacrifice des hommes associés à leurs ancêtres, d’engager son aspect Centre Humain irrationnel à soutenir l’action du premier homme « enclencheur » à partir du lien génétique de son ancêtre avec ce Principe irrationnel, en tant que garant de moments-débuts mécaniques efficaces… Qui Le nourrissent en retour.


L’animal ayant osé prolonger son effort de survie en une conception absolue, crée un plan principe superposé à celui centripète, permettant de relancer l’effort sans cesse, et déterminer après coup une « montée en conscience », humaine.

L’Homme naît, en prenant conscience de la fin inéluctable de son animalité impliquée dans la « totalité arbitraire » et en la risquant en créant une nouvelle

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valeur : « le sacrifice », à partir de la mécanique humanisée, « nourrissant » le Principe Absolu impliqué et concerné par la fin de son mouvement centripète, en échange de promesse de Début sans fin ; ainsi qu’en enterrant ses morts avec cérémonie, qui maintienne cette économie irrationnelle : les morts se trouvant par delà influeront sur le Début, générateur d’abondance des fruits du monde centripète, pouvant donc pérenniser les sacrificateurs et donner matière à sacrifier.


Dès le premier temps humain, la liaison entre les deux plans de la double structure collective est elle-même conçue mécaniquement. Le deuxième est géniteur du premier. Le Centre Humain ayant pouvoir sur l’enclenchement des moments-débuts réoriente l’espace mécanique humanisé vers l’offrande par delà, sachant que la grande mécanique qui contient celle humanisée est potentiellement orientée par le Grand Principe vers plus de « génération d’abondance ». Au départ tout est vivant. La grande mécanique est vivante –même considérée séparément dans la double structure-, s’agissant de nourriture à l’impact des fins-moments-débuts. Chaque rouage de cette grande mécanique se dédouble en « esprit » délégué par le Grand Principe, pour influer sur la réorientation des moments débuts en perpétuels, à partir de son Centre –en général aligné sur un ancêtre éminent qui en devient plus ou moins divinisé-, de par son lien généalogique avec le Grand Principe chargé de faire actionner le lien réorienté.

L’orientation verticale est sommaire, depuis la direction de fin en tant que simple pesanteur physique reliée à l’idée d’écrasement nocturne et souterrain, jusqu’au ciel et la lumière, le « monde par delà » du Grand Esprit sans fin.

(La verticalité prendra toute sa mesure lorsque l’Homme en sera à assumer son lien aux éléments naturels comme parts de lui même –vivants uniquement au plan divin-, le feu force d’être tellurique ; d’émergence d’être à la surface ; l’air, contrôle-vital libéré du tellurisme ; l’eau qui bascule tous les éléments de l’être central ; le tout dans le rythme d’un temps écrit sur la carte du ciel par le Principe. Séries d’« Actes » étudiées plus loin.)


La tendance au cours de l’évolution du premier niveau, est la pénétration progressive de la grande mécanique par celle humanisée, avec l’idéal d’un cosmos mentalisé totalement en « objet » pour l’Homme.

Au deuxième niveau, le Grand Début sans fin par delà toute conception est d’abord figuré en un « lieu paradisiaque » hors toute contrainte… Les « Actes » Humains vont travailler à le reproduire, à partir de leur Centre simulant le retour à sa propre origine… En images d’imitations de l’ « ultime » qui fasse attraction toujours améliorées, dessinées sur la base physique du fonctionnement mécanique humanisé, en tant que double idéal, architectural et poétique.

Après le premier grand temps, les deux structures rompent leur rapport de type mécanique génétique entre elles, chacune trouvant progressivement sa spécificité. La mécanique générale devient plus autonome à mesure que celle humanisée la pénètre toujours plus loin comme objet total à saisir, sa fin ultime assumée en tant qu’inéluctable, témoignant uniquement pour ce qu’elle est : Celle du cosmos (d’être central) inversé en inconscience, jusqu’à son sommet de basculement effectif à l’ultime fin. Permettant d’en faire une relecture complète, comme s’il était transfiguré à l’endroit hors limite, en image d’attraction vers le « lieu paradisiaque absolu ». (Créant une vision de type « classique » transfigurant

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le cosmos en Absolu universel.)

L’efficacité de la conception de ce « Début sans fin » collectif et du rapport d’équilibre dans la double structure, permet l’accrochage hors contrainte auquel les doubles individuels peuvent se lâcher en confiance. Doubles, à partir de la maîtrise du plan mécanique corporel, assumé à saturation de totalité jusqu’à en risquer la fin à basculer en Début hors limite, en relation à d’autres individus.


Plan de travail individuel.

Nos appuis en montée verticale, à déployer.

« Saisies –contrôle – lâché ».   (vécus mentalement.)

- Force. Rayonnant à partir du plexus solaire, jusqu’à tenir tout l’Etre, sous Contrôle.

- Etre. Le corps en entier. Centre de fonctionnement vital le cœur et les poumons; centre de maintien le ventre, tendance centripète qui finit orientée vers le bas. Sous Contrôle et Force.

-Contrôle. Du cerveau… Assumant l’Etre tenu vers le bas (par Force), jusqu’à totalité concevable… Rassemblé au centre ventral, prêt à passer mentalement le plan de retournement de direction à partir du diaphragme, jusqu’à son relâchement aux rythmes de sa centrale vitale cœur-poumons rendus à leurs automatismes… Devenu impulsion d’onde résonnant au point de passage de la gorge, pour aboutir à se déployer en plan de surface au passage entre les yeux. L’être prêt à se risquer en porte à faux d’offrande…

-Au seuil du « basculement » (4èm élément) de relecture hors limite.


Le contrôle vers le bas oriente la « fourche » à la masse terre à partir du sexe au service du ventre par la force actionnant les soufflets avec tout le muscle du vital, et vers le haut le lâchage au diaphragme en risquant de suspendre le travail de la centrale « cœur-poumons » à partir d’air expulsé, au service du « par delà ».

Il y a d’abord l’extrémité de fin de totalité à la base. Comme assimilée en « virtuel » par l’intérieur, en paliers spiralés s’enfonçant jusqu’à celle-ci, selon l’image « originelle » de soi déjà réceptionnée passivement de l’extérieur par les autres. Construction du plan 0, tenu en tant que déjà offert… Dont la totalité va remonter par ses paliers confrontant leur fin en « vrai » face à l’autre, son égal extérieur, jusqu’à accumuler sa totalité en structure de surface, là où se vit cette autre extrémité fin, assumée risquée, avant basculement vers le Début sans fin partagé. Comme s’il s’agissait de faire confirmer le plan 0.

La confrontation pour confirmer ces appuis -déjà reconnus en tant qu’offerts et dépassés en Début pour l’essentiel dans l’enfance- est inévitable au moment où l’épreuve du moment-fin est révélée au premier plan par les autres qu’il s’agit de rejoindre, avec l’accès à l’Homme collectif.

Sa liaison initiale, partagée par les autres, au principe irrationnel garant de son immuabilité lui faisant dépasser les plans de fin au cours des aléas de la compétition, et toute la confirmation elle-même.

En cas de confusion donnant la priorité à la confirmation sur le plan 0, par une image collective qui le supplante, il y a pression sur la totalité vers la fin.


Au cours d’une période de dissolution de la double structure collective, par nécessité de reconstituer une totalité mécanique, l’image de confirmation a

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tendance à imposer sa domination sur le plan 0, jusqu’à vouloir le supplanter, rendant secondaire son lien à ce plan. Cet effort se développe en réseaux d’équilibres qui s’imposent en nouveau principe collectif devenu rationnel en un seul plan de structure, rendant l’équilibre des possessions comme d’un échange de type commercial imitant le don orienté en spirale au centre, qui essaie de s’aligner en prioritaire sur les plans individuels. L’équilibre en réseau collectif remplace l’équilibre de la double structure autonome individuelle.

Ce décalage avec le plan 0, toujours immuable mais fuyant hors accès, est la négation de son être, comme s’il était exclu de l’humanité. Jusqu’à ce que ce principe d’inter-reconnaissance collectif dominant parvienne à s’imposer dès le départ au plan 0 lui-même, sous l’autorité de diffusion du premier homme enclencheur cosmique, auto-proclamé principe irrationnel en tant que relié au mythe humain sous forme d’humanisme ; en réalité réduit aux « physiques » inter-collectifs du présent. La « confirmation » devenue absolue, sur-accélérant le vertige d’éjection en cas de décalage pour l’individu, et l’attraction de fin pour la collectivité, avec à terme ceux dont l’alignement leur paraît réussi.


En précisant l’accumulation toutes limites vers leur « réalisation » hors limites, entre individus…

A partir des positions respectives : Les individus s’appréhendent mutuellement en tant que complémentaires pour s’intégrer dans l’espace-temps collectif. Partant d’une circonférence par rapport à un centre: à l’intérieur il y a un regard plutôt féminin dos à la ligne, face au centre et un regard plutôt masculin dos au centre face à la ligne et l’extérieur. Les circonférences sont multiples jusqu’à la plus grande concevable. Ce qui fait se déployer le centre en axe. La femme tente l’image contour la plus épanouie de l’être en l’état par rapport à l’axe, et l’homme l’être le meilleur en tant qu’axe la maintenant face à l’extérieur. De façon dominante car chacun a l’autre aspect. Ils s’ajustent entre eux selon le choix pour la meilleure survie de l’espèce et l’ère du lien cosmique en cours à assimiler. Enrichis mutuellement ils participent chacun aux deux orientations.

Dans l’idéal. En appel de Réalisation interindividuelle ils cherchent la meilleure saisie de leur être cosmique, alignés sur les appuis et Principe collectifs. Tenus en accumulation, sous force et contrôle, tendus comme de la pointe d’un cône inversé partant de la limite du souvenir animal, en montée tellurique jusqu’à les déployer en structure de surface à saturation de toutes limites toute durée, ils doivent en risquer la fin au moment où chacun se lâche offert à l’autre, ajustés par rapports –mise en axe de l’un, épanouissement « correspondant » de l’autre-, appuis en suspens tenus d’eux-mêmes accrochés à l’ultime, et c’est comme si la mutuelle réalisation venait d’un basculement de leur « image » à l’endroit. De toutes limites-toute durée ouvertes au Principe, Il les crée Début, hors limites.


Le « principe » qui appelle et soutient le basculement est la Réalité elle-même, grand Début sous l’aspect déjà atteint en conscience et en mouvement vers

le plan suivant, sur l’axe entre l ‘«Etre d’enracinement Réel » (Etre central à l’endroit) vers l’ «Etre total Réel », par l’Esprit, agissant le plan divin au travers de l’espace temps cosmique. C’est par le « principe » que fonctionne la double structure. Son Esprit au sein du mouvement cosmique prend contact avec les points tramant le réseau de l’être extériorisé en surface (la « totalité » de

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l’individu). Enchaînant avec le don Il les prolonge chacun en basculement, induisant un duplicata potentiel, en incandescence d’attente de fin du cône de pesanteur corporelle pour se constituer vers sa réalisation en liaison à son point sommet de cône dans l’autre sens, au plan de fin ultime, seuil du grand Début.


Dans l’océan cosmique, illusoire et provisoire, le plan surface entre les deux cônes est le lieu d’émergence du Réel.

Au retour final il ré-abreuvera la Réalité en conscience d’être.

Et dans une éventuelle ré-introspection, devenu nouveau cosmos cet ancien acquis donnera toute la tangibilité apparente à la matière et ses phénomènes.


L’inversion cosmique est la base de ces postulats, « saisie pour soi », base et appui sans dépasser la limite de totalité fin. Et le doute en devient très important car s’il peut y avoir une nature à l’inversion au sein même de la Réalité, devenue cosmos cette nature est en nous et aura la possibilité jusqu’au bout au moins de douter du retour à l’endroit. Car c’est ici que se joue la lutte entre conscience d’être et non être.


Les hommes participent donc à une sorte de « Lumière cohérente » non cosmique (mais dans le cosmos), qui se révèle en flashs et dont ils deviennent les « particules propulsantes ».

Ces flashs se manifestent au milieu des hommes « convergents » « cohérents », et entre deux face à face propulsés d’un point de renversement vers leur double.

L’individu projette ce double en un faisceau sur la matière cosmique créant une sphère éclairante alentour, en trois dimensions à partir du premier plan au rythme –faisant vibrer chaque pas entre débuts et fins et d’harmonie de l’un à l’autre selon la dominante fin ou début- plus ou moins accéléré qui l’intègre à la grande, celle du plan humanisé de l’Homme collectif, révélant l’état particulier où elle est passée au centre d’inversion interindividuel.

La sphère individuelle intégrée en harmonie dans la grande donne notre état de propulsion dans la « Lumière cohérente ».

Le rythme de passage de l’une à l’autre doit être maintenu par le « travail ». Il neutralise les tensions de saisie en cours, en permettant d’étirer la « toute durée » individuelle accumulée de face, en rythme « de profil » jusque dans celle de la grande. Et plus il est passionnant jusqu’à devenir une œuvre mieux il peut rendre la lumière sur la grande sphère.


La sphère lumineuse est construite d’une multitude d’épreuves d’accélérations d’attractions de fin à offrir, qui deviennent le « sel » de notre existence rendant sensible le plan cosmique comme un enchantement, par la relecture dans l’autre direction de sa perspective vertigineuse en être transfiguré.

La souffrance peut être durable.

En imaginant que des appuis corporels mal reconnus et transmis avec la peur du moment fin, remplacés par d’autres que nous avons forcés pour la faire disparaître, sont la source de nos souffrances.


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L’accélération vers la fin fabrique un contre temps qui pour le Début n’existe pas, il s’agit de le laisser se réduire pas à pas, de plan de fin en plan de fin, sûr que son désir sera automatiquement supprimé par celui qui est nôtre – au plan déjà reconnu, comprenant les aspects refusés.

Enfin il y a celui qui peut se voir libre de son attache à la spirale sociale, ou mal amarré par les rapports interindividuels et collectifs aux tourbillons centripètes, se voir définitivement à la merci de l’éjection centrifuge…

Confronté au vertige de la dissolution en cours.


Il sait peut-être que le « Début » a déjà appelé…

Que son travail a commencé.


Il faudra savoir emporter le mouvement humain de « montée en conscience » dans son ensemble passé-futur, pour pouvoir dépasser la nouvelle conception d’être cosmique.


Après avoir assumé leur inversion animale devenue liée à la conception humaine de totalité, le pacte établi vers le retour, le « premier grand temps » de l’économie irrationnelle de la chaîne des esprits dans son lieu collectif circonscrit et maîtrisé, les hommes sont appelés à découvrir leur lien à l’inversion cosmique de l’Etre central, par ses éléments à assimiler assumer comme leurs…


Au delà de l’espace des esprits, l’être Terre et ses éléments (tout l’Etre central) comme nouvelle totalité à appréhender…

Assumer l’être central, auto-création de l’inconscient cosmique, comme un individu complet. Deuxième grand temps.


On peut imaginer que pour cette assimilation d’un élément après l’autre de cet être, la liaison Homme-Réalité (par son Esprit) se fait au cours d’une durée relative par rapport aux hommes, qui eux la voit comme ultime cadran… L’ultime cadran de l’Homme antique, c’est la précession des équinoxes. Et comme tout cadran il est rigoureux. Il n’y a qu’un temps pour chaque chose.

Même si plus tard cela donnera le zodiaque il ne s’agit pas d’influence des planètes.

La partition va se jouer pendant près de 26000 ans, en 12 ères de plus de 2000 ans chacune.

Les éléments : basculement (mutation), contrôle, être, force. Figurés en : eau, air, terre, feu.


L’Homme assimile le feu-force tellurique de surgissement d’être, puis l’être surgi lui-même, ensuite l’air-contrôle en surface, enfin le basculement de l’ensemble jusqu’à la dernière ère de l’eau qui s’achève aujourd’hui… Chacun en une série de trois ères : Assimilation de l’élément comme d’une extrémité ; acquisition comme s’il était entier ; rendu enfin au Dieu Humain qui le retourne au travers de chacun.


Les séries : air-terre-feu ; eau-air-terre ; feu-eau-air ; terre-feu-eau.

Le premier, la force (feu) au travers de la série air-terre-feu : l’extrémité en

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est ressentie comme « propulsée » en vibration par un autre élément, un dieu « étranger », par delà le visible, air. Et comme il s’agit d’une sorte d’aiguisement, il l’envoie se refléter sur un centre « cérémoniel » (élément terre subordonné à air), par l’intermédiaire duquel les hommes s’abreuvent comme à une source vibratoire.

A extinction commence la deuxième ère de la série : l’élément centre réflecteur (terre) s’écarte en contour sous forme d’élément inerte éteignant tout reflet, tangible et stabilisateur. A l’intérieur les hommes vont ressentir l’élément feu comme si il était acquis entier en chacun, selon des lois d’équilibre communautaire, en relation à un au-delà du contenant (qui sera ressenti comme "Père" du Centre Humain de la 3eme ère).

L’équilibre entre les éléments « entiers » ne peut être tenu longtemps, le contenant se dissout et le vertige central se creuse…Pour la montée de l’être d’enracinement Réel de l’élément correspondant. En deux parties : son lien au cosmos impulse par l’Esprit l’unité des entités menacées d’éparpillement de cet élément acquis, suscitée depuis son seuil cosmique, en réorientant chaque entité de cette nouvelle unité vers le centre… d’appel, comme s’il l’engendrait, de l’émanation centrale Réelle de cet être pour recevoir le don des entités acquises qu’il retourne à l’endroit au travers de chacun.

Au cours de la deuxième série (eau-air-terre), l’être (terre) est assimilé comme surgissement tellurique, propulsé par eau (de feu souterrain), comme venant de derrière, hors de notre champ d’appréhension pour être reçu en conscience face à air, lequel devient à l’ère suivante contenant de la suspension des êtres (terre) dans l’espace, ressentis comme entités. Le fait que se révèle un surgissement d’« arrière » invisible par rapport à ce qu’on ressent de face, induit d’abord un schéma en limite horizontale séparant bas –travail tellurique secret- et haut –vers surgissement-, entraînant une deuxième séparation au niveau des consciences entre un plan subtil invisible de liaison avec une sorte de « verbe intérieur », servant de lieu pour les doubles et les morts, et d’autre part le monde visible. L’émergence du Dieu Humain se fait toujours en 2 parties.

La 3ème série (feu-eau-air) fait assimiler le contrôle (air) en reflet sur eau, par le propulseur solaire, feu (force vitale de contrôle sur l’extérieur). Cette eau devient contenante de toutes vies comme entités totalement émergées et avec toutes les potentialités de libres mutations, offrant par extension le secret des vies végétales (l’agriculture). Rendues au Dieu Humain témoignant au travers de chacun de la victoire de la vie en tant que liée à la Réalité éternelle sur les morts cosmiques, à partir du double humain complètement réalisé.

La 4ème série (terre-feu-eau) fait assimiler le basculement (eau) de tout l’être central cosmique acquis, par le propulseur d’au-delà tout être central : l’être total cosmique en tant que vide par-delà le système solaire, qui l’envoie se refléter sur la force-feu solaire en tant que force d’orientation du vital vers extérieur, au seuil du non-être et qui s’écarte à la 2ème ère en embrasement de tout reflet, jusqu’à rendre la matière cosmique « démythifiée », creusant le vertige pour notre ultime Centre Humain retournant tout l’être central acquis en chacun…


J’utilise les expressions « ères du Beau, du Vrai, et du Bien » formant une

série.


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Du Beau. Ere de l’Esprit (Envoyé par la Réalité totale, le Père Réel…), actionnant le couple cosmique « propulseur-réflecteur »: vibrant instable chargé d’isoler et envoyer l’élément à assimiler jusqu’à l’aiguiser au centre réflecteur de l’élément stable. Le faire ressentir comme à son « extrémité » à partir du même en soi, aiguisé disponible. (Telle que l’autre extrémité l’est par le Fils Réel.)


Ere du Vrai.

En se retirant de cette liaison « couple cosmique », l’Esprit entraîne l’élément réflecteur jusqu’à s’écarter –sans vie, tuant tout reflet et supprimant le centre- depuis le seuil de fin d’Etre total pour s’ouvrir au Père Réel. Le temps que cet élément apparaisse comme contenant, englobant le monde en tant qu’instrument du Père ; laissant l’élément assimilé, ressenti sans liaison concevable à l’autre extrémité, comme s’il était entier en chacun dans un équilibre « équitable » entre tous. (Pendant que le Christ l’assume « entièrement » au seuil d’enracinement.)


Ere du Bien.

Dès que le « tissu » d’équilibres entre les éléments « entiers » se défait dans un contour qui se dérobe, le vertige central se creuse révélant l’axe Père Réel-Fils Réel.

Alors que le besoin d’unicité se fait sentir par les « entités » laissées désorientées en suspens…Dans le même mouvement de l’Esprit, l’élément entier assumé du seuil cosmique par le Christ se relie déployé pour les unifier et orienter le vertige, prolongeant les entités humaines vers le centre ; comme si ce nouveau contour émané du seuil engendrait le Dieu Humain, qui monte recevoir ces éléments comme un seul et le retourner au travers des hommes.


L’Evénement de ces près de 26000 ans –retournement de tout l’Etre d’enracinement en l’homme- est vécu secrètement. Le conscient est guidé au travers d’un montage mécanique jusqu’aux Dieux Humains. Soutenu par l’axe Père-Fils Réels, ce montage entre « dieux cosmiques », opéré par l’Esprit, représente la dynamique des accrochages aux « appuis », déroulés en paysages, acquis en l’homme et rendu Au Dieu Humain qui les Réalise transfigurés comme un seul. Les éléments du montage s’avancent progressivement et se reculent au fil des émergences d’assimilations- acquisitions.

L’air et l’eau devant être les éléments « libre » en surface et de décollage, se présentent progressivement à la conscience humaine, passant de « vibrant mystérieux lointain » dans une série, à « soutien rapproché vrai » dans la suivante, pour pénétrer à leur tour au plan de fusion dans la troisième, et s’accumuler ensuite aux appuis humains, enrichissant le double, et devenant les derniers éléments ascendants corporels et cosmiques chargés du contrôle et basculement pour le « décollage » futur.

Alors que les telluriques (feu et terre) sont tout de suite acquis comme ancrages terrestres, pour pousser à l’émergence et décollage en tant que premiers ascendants.

Ces éléments construisent un monde en évolution.


L’élément propulseur mystérieux se révèle en tant que présence invisible par

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delà le concevable, et suscite à l’ère suivante les contours du « vrai », comme eux-mêmes susciteront le « vertige central » de l’appel de la dernière des trois ères.

Le 1er propulseur, Air, répand son ivresse au travers du monde.

Il en suscite la limite contenante à l’ère suivante à partir du centre reflet de sa propulsion, qui s’écarte de lui-même: Terre contournant vers le haut, éteignant le « propulseur », vidant le centre (qu’il avait matérialisé) pour la montée du Dieu Humain à venir.

Dans les 2eme et 3eme séries à dominante matriarcales, l’espace du monde va être divisé entre bas –travail tellurique secret- et haut –vers surgissement-, avec ligne horizontale d’émergence ; puis divisé tout autour entre visible et invisible.

Le dieu propulseur invisible de la 2eme série –« Eau de feu » tellurique- représente l’éveil d’un « point de vue d’arrière », inaccessible de face, en propulsion du surgissement d’Etre dans l’air-reflet formateur qui le rend individu effectif. Cette position inappréhendable sous la surface, se répand partout à l’ère suivante en tant qu’émanation du contenant air depuis le ciel, suscitant l’intermédiaire d’un plan subtil enveloppant le monde désormais « sublunaire ». Il manifeste cet air au plan du Vrai régissant les équilibres compensatoires entre les êtres du plus près, et transmettant le « souffle-voix » depuis l’émanation de ce contenant, en soutien de pesanteur de son entité d’Etre, faisant résonner sa plénitude, du Père par delà la totalité. Cette série est extrêmement centripète.

Le dieu propulseur invisible de la 3eme série vient de par delà le centre d’énergie solaire (force de retournement vital), faisant assimiler le contrôle (retourné : miré sur eau ), et suscitant à l’ère suivante la limite vraie de l’eau en tant que nourrissant la vie en fontaine ultime baignant les mutations de « re »-surgissements des êtres vivants par dessus la surface d’émergence. Cette eau en tant que primordiale –même par rapport au monde subtil- de type féminin étend le monde désormais à tout le système solaire.

Dans la 4eme série, l’envoûtement sera progressivement effacé, la surface horizontale se replie lentement vers le bas jusqu’à ce que la nuit s’ouvre en face à l’écroulement des voûtes.

Le propulseur invisible de par delà le monde, maintenant reculé au plan des étoiles fixes (en fait le vide d’Etre total ), fait assimiler le basculement en reflet sur le feu solaire, qui à son embrasement comme contour consumera les voûtes et ses dieux survivants avec leurs liens telluriques. Ouvrant aux « religions » de délivrance, et donnant à l’Homme sa puissance sur tout l’Etre central cosmique.


Les ères du vrai tendues jusqu’à contenir progressivement le monde dans sa totalité, finissent par ouvrir le vertige central en le purifiant de toute mécanique d’assimilation-acquisition, pour la montée du Dieu Humain, l’Etre d’enracinement Réel prêt à recevoir retourner au travers des hommes l’élément correspondant, sacrifié en centre « impossible».

Le 1er, Feu sans limitation, devenu intérieur et qui se maintient en relais de l‘un à l‘autre, au plan mythique c’est l’« Archer ». « De Celui qui envoie ». (J’aime imaginer que le plan de fusion de cette série puisse être lié aux éruptions volcaniques à l’extrémité sud de la grande faille africaine.) Il a dû se prolonger en dieu de guerres et prédations folles.

Cette force « prend corps », devient circonscrite par le 2em, Terre en « onde de choc » au plan mythique: la « Vierge ». (Je l’imagine au nord au seuil des

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grottes qui les préservent en aplomb du passage d’immenses troupeaux, à la fin de l’ère glaciaire.) Car l’aspect centripète de cette série aboutit à vivre en « solide » l’unité de l’élément acquis, en émanation préalable du plan subtil depuis l’enracinement par le Réel… Avant que le carcan soit dissous à l’émergence du Dieu Humain, qui reçoit et retourne l’offrande de l’élément par chaque individu, n’ayant plus d’autre lien que Lui.

Les êtres libérés en mouvement par le 3em, le « contrôle » maître du double complet en totalité saturée prête au détachement et basculement à venir (en même temps maître du « miracle agricole » jusqu’à saturation d’abondance aux embouchures). Osiris n’attendant plus que le Christ.

Le 4em, au bout de la flèche de « celui qui m’envoie », l’Etre Central Réel, reçoit le cosmos central en tant qu’être complet acquis par les hommes, suspendu dans le vide, détaché des liens terrestres, qu’Il bascule en direction du seuil de fin des temps de l’Etre total, à La Réalité par delà.


L’ensemble des éléments assimilés-acquis-retournés effectue un mouvement vertical de sortie de terre jusqu’à s’épanouir en surface. La Force des profondeurs, le surgissement d’Etre juste au-dessus, et l’Air-contrôle émergé complètement, entraînant le déploiement de surface à la série aboutissant au basculement d’ensemble.

Les propulseurs d’au delà, toujours reculés ayant donc activé ce mouvement ascendant, suscitant les contours qui couronnent l’équilibre des acquisitions, reculant à leur suite jusqu’à éclater au repliement terrestre leurs voûtes empilées de si haut, rompant le lien tellurique pour le décollage futur… Par le travail en Vérité de l’Esprit nous ayant confrontés à nos liens cosmiques, à assumer-offrir.


Enchaînement des ères, exprimant le mouvement d’ensemble des liens du cosmos central à l’homme, retourné direction de la montée en conscience.

A l’achèvement du premier grand temps, le feu déjà approché de la conscience humaine, l’eau se prépare à reculer comme ascendant chargé de tout le mystère, avec le grand cycle à venir et d’abord la première série Feu.

Air-Terre-Feu. La Force monte de l’extrémité profonde de la poussée verticale jusque par dessus la surface de l’Etre Terre, « attisée » en émergence par Air, confinée sur « Terre-valve » pour en faire assimiler le lien à celui des hommes. Terre s’ouvrant en creuset contenant de son épanouissement acquis en chacun, jusqu’à s’effondrer en « dissolution » à l’arrivée du Dieu Humain retournant l’élément au travers des hommes vers la Réalité.

Eau-Air-Terre. L’élément Terre est propulsé par la poussée d’Eau (de feu, « extrémité vers le haut » de Force d’Etre), basculé au delà de ses convulsions telluriques, assimilé par les hommes en creux dans Air. Tel un tumulus accouchant sa petite terre dans air en « mystère fécond » diffusé magiquement aux zélateurs. Puis acquis en épanouissement en chacun, tous enveloppés en équilibre dans son souffle. L’homme de poussière rendu à son Dieu Humain, Air absorbé par ascendant Feu (en premier appui d’enracinement), raréfié comme à un sommet.

Feu-Eau-Air. Nous voilà émergés au dessus de la surface, sur Eau. Reflétant vers les hommes le contrôle-vital à s’assimiler par cette autre extrémité de Force (solaire) en tant que propulseur. L’eau se répand en contenant de toutes vies

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comme entités totalement émergées avec les potentialités de mutations, offrant les lois d’équilibre des rapports source de vie, prolongées en don d’abondance par celles des émergences agricoles. Devenue engouffrement, l’Eau est « asséchée » par ascendant Terre (catalysée en pierre levées ?) à l’arrivée du Dieu Humain, qui offre la supériorité des vies, le contrôle en tant que maître du double éternel, jusqu’aux surplus agricoles bientôt accumulés aux embouchures fertiles. (Dans ces deux dernières séries domine l’attitude « contour vers centre ».)

Terre-Feu-Eau. L’Etre total cosmique par delà la grande voûte (qu’on approchera au troisième grand temps) propulse « Eau », l’ultime élément de basculement de l’Etre central complet. Reçu par les hommes en reflet sur l’éblouissement solaire (victoire sur l’extérieur) promettant éternité physique et puissance sur le cosmos, ils en prolongent les rayons de leur splendeur et puissances d’être vivants complets, en palais et temples monumentaux. Feu, vu cette fois à l’extrémité actionnée par le Dieu Juif (Force totale) qui embrase le réflecteur solaire, contenant les acquisitions en tant que libres de tous liens, offrant les lois de justice nettoyant le centre de toute pesanteur. Feu attisé puis soufflé par ascendant Air, pour l’arrivée du Dieu Humain nous emportant dans l’autre direction, vers l’Etre et Force totale cosmique jusqu’au retour à la Réalité.


En schématisant la transposition des acquisitions en mouvements de surface :

A partir de l’Egypte et son peuple le plus ancré en profondeur, comme s’il était monté dans l’axe de la grande faille africaine depuis les volcans, en suivant la poussée tectonique sud-nord-est qui enclenche le pivot de la Mésogée fermant la Méditerranée par le croissant fertile, et comme s’il apportait la flèche de l’archer depuis son impulsion. Les Egyptiens interprètent l’acquisition de basculement de tout l’Etre central comme promesse d’éternité physique selon le monde cosmique, en maîtres du voyage souterrain entre mort et renaissance terrestre (ou rejoignant les dieux pour la petite minorité pharaonique). Car leur ésotérisme s’accumule de la plupart des montages mécaniques d’assimilations acquisitions des ères passées.

Lorsque l’Esprit commence son retrait, entraînant le Feu nettoyeur de tous sanctuaires de reflets et surgissements passés, la Force d’Etre acquise perd le contact avec le sous sol en un soubresaut violent reliant puis rompant définitivement sa verticalité des profondeurs, engloutissant Pharaon au passage de Moïse par la grande faille vers le pivot de la Mésogée, basculant enfin l’Homme sur le dessin de surface. (Au plan mythique: secousse finale du débandement de l’arc –l’arche d’alliance sur le grand axe; barque et bientôt poisson.) Rupture enchaînée par l’embrasement, détruisant tout ce qui s’acharne à capter le reflet divin et nettoyant le Lieu Central pour l’ultime Dieu Humain.

Le pivot est atteint, au creux de la Palestine.

Le Christ qui arrive, attire les hommes dans un tourbillon comme s’ils étaient orientés vers leur Centre à acquérir, suspendus, « dos au cosmos total » réduit « en face » à la couronne d’enracinement au dessus du Centre. Et lance le pas-mouvement inconscient est-ouest déjà enclenché par les vigies plus ou moins athées tournés vers extérieur, témoins depuis les grecs de l’agonie des dieux vidant l’espace, qui ont annoncé et jalonné avant l’heure la sortie du virage à partir de Salamine.

Relayés par Rome, l’Europe occidentale enfin l’Amérique, en direction d’ouest comme pour décoller à la poursuite du soleil. Aux lisières de ce

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mouvement les civilisations tournées dans l’autre sens, sont restées lovées dans la volupté de l’ère Terre relue avec la grande voûte maternelle des ères précédentes devenue indépassable, orientées à l’est comme en se laissant enfoncer dans son sein d’où surgit le soleil « et toutes vies ». Avec entre les deux une sorte de ventre béant, les grandes steppes d’Asie centrale d’où se digèrent et surgissent dans tous les sens des hordes –emblématisées par le cheval- qui apportent du sang vif, détruisent et relancent de plus belle le mouvement occidental ou se font engloutir dans les grandes voûtes d’orient. Jusqu’à aujourd’hui où l’occident n’existe plus, ayant rejoint les orients désorientés vers un Homme hors de terre.


Le mouvement de surface est-ouest se conjugue avec un axe sud nord, tendant à faire émerger la direction verticale.

Les hommes qui sortent des profondeurs (par la force), en suivant le « fil de l’eau » (de la série « air »), les Egyptiens aspirant à l’éternité physique et dont l’acquis d’assimilation pivote au croissant fertile, c’est l’Individu-Archétype au sud de cet axe. (Aujourd’hui ce qui en nous est à dominante être et force.)

D’autres, les « hyperboréens » (ou quelque soit le nom) s’échappent des matriarcats agricoles opprimants et des cultures intensives qui suivent, hors de cet « Air » miré sur « Eau » en jalonnant leur marche de pierres levées de terre, pour monter au grand nord vers le soleil éternellement sans nuit – se « désancrant », Homme Universel, collectif. (Aujourd’hui ce qui est à dominante contrôle et basculement.)

Axe sud nord, en recherche de synthèse entre ces extrêmes, qui impose sa balance pour une « conclusion » lorsque le mouvement longitudinal est bloqué ; et en final vers l’ouest appelant à une nouvelle plongée verticale en décollage dans l’autre direction, vers le ciel.


L’axe horizontal oriente et raconte l’Histoire. On a vu le mouvement dominant vers l’ouest, récupérant la mémoire au sud de l’axe vertical des Egyptiens au pivot de la Palestine, relayés par l’« Humanité glorifiée » hyperboréenne à sa sortie par Salamine. Les matriarcats agricoles, et leur voûte d’eau primordiale d’autant plus difficile à dépasser qu’elle est la plus reculée, ont un mouvement dominant vers l’est comme entrant au sein cosmique d’où surgit le dieu propulseur de vie. Arrêtés aux embouchures, la surabondance qui s’accumule nécessite la cité au seuil des ères de l’Eau et de l’Histoire. En passant par la Mésopotamie, puis l’épanouissement indien approprié par les vagues de cousins hyperboréens crispés à l’intérieur, déçus d’éternité immédiate. Jusqu’à l’aboutissement en empire du milieu, où il n’y a plus de mouvement humain, que celui de l’onde de vie qui viendra prendre l’homme à l’écoute, disponible.

L’onde de choc de ce mouvement vers l’est va s’achever en bangs de fin de plus en plus pathétiques. Les Japonais, main tenant encore la rampe du continent chinois, sont arrêtés aux marches vers l’insondable origine du soleil levant. L’Est coupé, son mouvement interrompu fait basculer l’Homme dans l’axe vertical, mais tourné vers l’intérieur matriciel cosmique, le salut ne peut passer que par l’immanence du couple mort-vie les rendant « éternellement » dépendant de ses surgissements, avec des rites de style funéraire pour que la vie réémerge, nourrie de la mort.


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Enfin lancés de plus loin, du ventre d’Asie centrale en tourbillons migratoires centrifugés par l’empire du milieu, des vagues répétées de turco-mongols partirent nord-est pour redescendre tout le long de l’immense barre verticale des Amériques. Enfoncés jusqu’à ce que la mort domine en tant que se nourrissant de la vie.

Par delà, les marches de l’atlantique étayées comme ultime appui… Au moment de la traversée… Le grand homme barbu, harnaché de métal efface brutalement le mouvement oriental et nettoie jusqu’à se pervertir chaque recoin de la surface planétaire, en autant de « victoires surhumaines ».


Hors de tout mouvement l’Homme va bientôt se rattacher à l’axe vertical « le plus pur ». Les esprits hyperboréens et Egyptiens, sidérés devant ce retour en sur-Début aussi prodigieux.


Reste le « vrai » Etre-cosmos. Dans son vide d’être et sa nuit à transformer en Lumière. Les grands temps de l’Esprit…


A mesure que les vertiges des doubles individuels de plus en plus isolés vont rendre nécessaire la focalisation vers le nouvel accrochage collectif, les faisceaux lumineux, lâchés à l’Esprit, à partir Du Christ acquis en chacun, vont s’orienter progressivement vers la nouvelle aventure : assimiler notre lien à la force totale de l’Individu-cosmos, manifestée dans son vide d’être… C’était l’élément soutien de la dernière série…

Dans un deuxième temps, c’est ce « vide » qui sera à assumer-retourner, en tant que la vraie densité d’être total cosmique…

Ecrin de la force… Pour finir par s’offrir en trône au seuil de la réintégration, à l’Etre d’enracinement Réel, notre Centre Humain à jamais.


Il y montera au temps final, ceint de la couronne surgie de l’enracinement en Lui de tout le cosmos, à l’ultime seuil d’offrande … Au moment où le contrôle total sera acquis-rendu au centre de la couronne pour l’ultime basculement… Relié aux doubles humains convergents… De retour à la Réalité. Annulant le contre temps du non-être.

Deux ères de l’Esprit.


Je ne crois pas que ce système puisse représenter une seule « histoire » de l’émergence du conscient cosmique total.

La durée de vie de l’espèce Humaine ne peut être celle de l’univers. Et on est obligé d’imaginer ailleurs d’autres peuples sauvés par le même Christ.

En se risquant dans le cosmos Il se « donne » en plusieurs individus mais aussi en plusieurs peuples. Le cosmos est réalisé éclaté, la Réalité sauve chacun divisé. Mais il faut faire comme si nous le vivions en entier, manifesté par l’Esprit comme si son début et sa fin étaient immanents, exprimant ses étapes à l’échelle de notre durée Humaine.


Si on peut imaginer le mouvement des acquisitions passées comme montant verticalement d’un sommet de cône inversé au cœur de la terre pour s’étaler horizontalement en surface, l’ère qui commence va être une plongée verticale de

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cette surface plane dans l’autre sens vers un sommet non terrestre.


C’est la marque de ce temps: Complexité emportée en fulgurance.




MANIFESTE DE DEPART





Nous sommes entrés dans le champ où une certaine cohérence éclaire la perspective humaine.


A partir du flash de départ… A son minimum discernable :

Le cosmos serait un « être » dans une position inversée, jusqu’à l’inconscience.

L’évolution du conscient humain exprime l’éveil progressif en renversement de cette position, telle une extraversion impliquant une relecture de ces apparences (à l’endroit), comme d’une trans-figuration.

Le schéma d’ensemble de cette conscience représente une double structure formée des deux mouvements inverses (figurés en possession et don de soi), s’équilibrant comme une seule dans l’idéal, et se construisant en articulation comme suit :

L’Homme assume sa condition cosmique ; il détermine son champ de propriété jusqu’à des limites saturées, en une totalité (arbitraire) dont il assume la fin inéluctable et la risque… En relâchement d’offrande, effectuant le basculement qui transforme le « plan de fin », relu comme un deuxième, de Début sans fin. (Qui donnera l’optimisme de saisie d’une meilleure totalité etc.)

En cas de déséquilibre c’est l’effort du premier plan qui l’emporte en confiscation du Début sans fin, accélérant l’attraction vers la fin de la totalité… Et entraînant vers une série d’ « effets inverses ».


Aujourd’hui l’effort de réflexion de type philosophique arrive au terme de son travail. Un travail qui se révèle de « nettoyage » pour laisser le champ libre à la constitution d’une nouvelle double structure.

(S’agissant ici de la totalité concevant tout le champ cosmique appréhendable, par rapport à celle « civilisée » de l’Homme collectif, et celle du corps humain.)

Avec Socrate, l’homme était ramené à son individualité, prêt pour le mouvement centripète d’ « absorption » du Christ-centre, en oubli du cosmos extérieur. A partir de la renaissance il s’est retourné lentement vers le cosmos environnant, en dévoilement progressif d’un ciel de plus en plus limpide.

Entre temps, l’effort de réflexion en recherche des principes des phénomènes observables poursuivi de lui-même sur sa trajectoire lancée d’avant le Christ, finit par révéler son issue. Le rêve philosophique d’action efficace à partir d’un « cosmos haut » idéal sur un « bas » observable ne fonctionne pas… D’où

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nettoyage du haut (de tous les hauts ) ramenant l’homme à sa seule matière, se découvrant au retournement de la renaissance, nu, ridiculement petit dans un ciel immense et mystérieux. Le point de départ d’aujourd’hui.


Le Centre irrationnel acquis, aboutissement accumulation des centres passés, sommet de l’ancienne conception spatiale, semble disparaître avec lui en tant que tel, lentement effondré en vertige central au retournement de l’Homme en direction du Cosmos vertigineusement vide, et pourrait demeurer à l’inverse d’un centre, éparpillé en chacun.  Précisant le point de départ avec tout le passé Humain accumulé en soi et oublié, au moment de toiser le nouveau cosmos.


A ce départ l’effort dominant est rationnel en constitution de sa totalité cosmique à appréhender jusqu’à en faire son « plan de fin » de la future double structure.

Effort aiguisant le risque de précipitation individuelle au centre vide :

Le travail de saisie arrivé au maximum de tension rationnelle de la collectivité –rationalisante entre chacun-, l’exclu de cette collectivité Humaine qui prolonge l’ancienne, expérience en solitaire la précipitation de l’homme d’aujourd’hui.


Aboutissement du travail commencé avec Socrate, réduit à son humanité formelle. Il avait besoin de se dire « ignorant », faire table rase, à la recherche de son fondement cosmique. Mais il avait encore un « démon » irrationnel (relié au ciel non nettoyé). Il a lancé le nettoyage ; achevé aujourd’hui. Au seuil du travail de reconstruction de la double structure, l’homme est reculé dans le rien, mettant à nu l’anomalie de sa condition. Un no man’s land dans lequel il semble impossible de lui trouver une place, sans aucune aide désormais des systèmes de pensée existants ou des religions selon leurs modalités actuelles.

Reste à se ré-inventer « Homme », nu face au cosmos, en appel de conscience face à l’extérieur –« Cet être anormal qui dépasse les limites apparemment indépassables »… S’appropriant le palier de la totalité cosmique ( bouclant quantisme et relativité ?)… Jusqu’à l’assumer risquer en nouveau plan de fin ; le plan atteint, où le sacrifice par delà « Tout » redevient enfin action efficace.


Déjà en travail d’appel…

A partir du « Moi » en précipitation…


( Lequel, selon l’idéal théorique d’une double structure équilibrée, devrait se vivre stable et immuable… Plan 0 individuel, de la première image de l’être impressionnée, renvoyée sans désir concurrent…

La totalité physique, reçue comme si elle était « offerte » plan Début sans fin par le groupe alentour, plus ou moins consciemment rattaché à son principe collectif irrationnel, par delà tout rapport de force.

Permettant de vivre les pressions de fin dans le jeu de concurrence au milieu des autres, le risque partagé, basculé en offrande réciproque, revenant à confirmer le plan 0 au fur et à mesure d’un parcours initiatique « hasardeux » accumulant les plans de fin relus, jusqu’à confirmation complète.

La liaison initiale, partagée par les autres, au principe irrationnel garant de

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son immuabilité, devant lui permettre de dépasser les aléas de la compétition et toute la confirmation elle-même.)


Aujourd’hui, par nécessité provisoire, le moment de confirmation tend à imposer une contrainte absolue en tant qu’uniquement rationnelle sur le plan 0 individuel. Cet effort s’est développé en réseaux d’équilibres entre possessions comme d’un échange de type commercial imitant le don, imposant l’alignement depuis le centre de saisie mécanique en tant qu’absolu rationnel contraignant sur la totalité du plan 0 individuel. Jusqu’à ce que ce principe dominant s’imprime dès le plan 0, confisquant le principe irrationnel à partir de son réseau de tension réduit à une seule structure « mécanique » -dépassée mécaniquement à l’ « Homme mythique » qui n’a d’irrationnel que son « début » inconnu-, empêchant de relativiser la contrainte sur la structure individuelle par le dépassement irrationnel.

En cours d’effort pour se placer dans le jeu d’équilibres de ces possession-échanges selon la norme idéale, un décalage ouvre sur l’exclusion. Plan 0 fuyant dans le « no man’s land », hors d’accès.


Dans la mesure où c’est le langage dominant du groupe dans lequel l’individu veut s’introduire aujourd’hui, lorsqu’une négation a été vécue la « religion » précédente qui reliait la collectivité hors de toute contrainte ne peut plus le délivrer « ici », seul au sein de cette majorité.

On est amené à chercher des techniques permettant soit de se réduire à l’équilibre des saisies physiques minimum nécessaires devenues automatiques dans un champ d’illusions en espérant à l’extrémité du relâchement rejoindre un « moi universel », ou à se partager le nouveau risque d’éjection, découvert logiquement à partir de l’apparition « historique » du « décalage sans filet », pour débusquer en analyse l’origine de l’effort en effet inverse sur l’autre, en l’occurrence sur le père. La tendance meurtre du père par l’individu s’évacue en farandole collective de partage de la culpabilité, qui aujourd’hui en période de reconstruction de double structure, se place en hiérarchie côté valorisation par rapport à celui qui ne peut y entrer, et bascule de fait la tendance en meurtre du fils individu… Qui réagira surtout en meurtre sur la collectivité… Laquelle se trouve paralysée sous la pression castratrice d’une conception cosmique à dominante féminine du fait de l’absence de conception d’un principe absolu.

Ces techniques de libération ne peuvent lutter contre ce Léviathan marâtre, insaisissable par le conscient individuel prisonnier du coma collectif qu’elle induit, condamné à la foire d’empoigne mondialisée vers le projet irrésistible, en mouvement vers sa « totalité » de saisie : la « machine », au service d’une classe unique, rationnellement.


Les dominants sur le cours de ce travail se spécialisent toujours plus, et leur démographie baisse par nécessité d’une rareté de la qualité en fonction de la difficulté, par rapport à ceux qui ne font qu’en dépendre sans espoir de les rejoindre et dont la démographie est exponentielle, à la recherche de soutiens au moins pour se maintenir. Or comme le type de principe Humain « mécanisant » conçoit sa mécanique de production en vue d’un sommet de pyramide difficilement extensible en largeur et hauteur où s’accumulent des critères

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toujours plus sophistiqués, la base des « sous- traitants » s’étire de façon exponentielle vers la dilution. A commencer par ceux qui se relient à la machine en la construisant et sont de fait « machinisés », c’est à dire en voie de leur déshumanisation de fait, rejoignant ceux éjectés dès le départ. Le basculement entre les promoteurs et les éjectés serait amorti en coma par une masse de « bénéficiaires » promis à devenir majoritaires, avec pour seule perspective toujours plus de loisirs. Reliés toujours plus passivement à cette « machine » contrôlée par les promoteurs, avec la menace grandissante du coma déshumanisant.

Ce qui fait aboutir au moins pour un (très long) temps le projet inconscient de « classe unique » de cet Homme dominant, à un « effet inverse »…

Jusqu’à ce qu’un jour au seuil de totalité, conçue à partir des maîtrises scientifique et technique, la déshumanisation atteigne le « sommet », lorsque apparaîtra la précarité de leur lien à la machine arrivée à sa limite avec l’incontrôlable, pour l’ultime prise de conscience du nouveau plan de fin, à dépasser en Début sans fin.


Alors qu’au « lieu » du vertige central le nouveau principe irrationnel appelle déjà. L’Esprit de celui précédent… Dont la dynamique passé-futur vécue par le « moi » qui essaie d’y trouver une nouvelle forme d’irrationnel de dépassement transforme le vertige d’engouffrement vertical de son immuabilité, en une stabilité en mouvement, d’équilibres toujours à réajuster… Permettant de garder en transparence l’insondable verticalité.

C’est une autre histoire…

Avec le long voyage de l’Humanité déjà vécu, accumulé en « soi » dans ce « lieu » présent…

Assumé comme seuil…



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en developpement.

Vers quel but ?



Elle est aujourd’hui à dominante « effet inverse », vers accélération d’attraction de la fin.


Le dépassement de la conception humaine de tout contenant cosmique, cette mentalisation irrationnelle, folle, de ce qui fait la spécificité de l’esprit humain, attend la nouvelle totalité, son nouvel horizon, seuil de fin à basculer, aujourd’hui encore inaccessible…


La réaction automatique de ce qui reste conçu dans un contenant devenu mystérieux et donc indépassable, est un repliement vers intérieur abouti par une marâtre dont le dernier mot est la mort, l’action de notre ancienne conception cosmique qui nous enveloppe encore comme pour nous entraîner avec elle, de retour à sa terre. Maîtresse de toutes les énergies vitales, elle est tour à tour protectrice et mortelle, cause des surgissements et dissolutions à égalité s’enchaînant l’un l’autre en son sein. Il faudra l’assumer en l’introduisant dans la nouvelle, retournée, à dépasser.

Toute notion de principe étant effacée, ce qui reste de la totalité laisse la mécanique bouclée sur elle-même, contenant inconcevable, direction centripète avec la fin pour seul principe, et indépassable c’est à dire dissolvant tout effort d’en rejoindre un par delà, l’homme ramené au seuil de ses saisies de moments débuts de mécanique humanisée, qui s’accélèrent fiévreusement pour refouler leur signification de début de la fin et tenter de reconstruire une nouvelle totalité. Effort dans lequel le groupe a du mal à maintenir la cohérence de tous.


Encore inaccessible, le nouvel horizon semble pourtant se dessiner.

Nous travaillons à atteindre pas à pas le seuil de cette aventure, qui vaincra la marâtre, emportée par la nouvelle conception cosmique, retournée avec nous en dépassement de conscience… ( Et en route vers des horizons toujours plus lointains, jusqu’à l’ultime fin.)

Ce seuil commence à se dessiner tout seul et se lire à l’aide du postulat que j’utilise comme outil de conception le plus pratique pour analyser une complexité qui s’aggrave et dissout aujourd’hui les opinions dans toutes les directions. L’idée que le cosmos est un être dans une attitude inversée qui nous confronte aujourd’hui, après son être central, au « vide impossible » créé dans sa saisie de soi-même, par le lien qui nous y attache.


Pour cela il faut d’abord dévoiler la « marâtre »… Et là il ne s’agit plus de théorie pure, mais de l’action d’aujourd’hui qui pourrait impliquer l’acte de dévoilement dans le jeu de forces gigantesques. Le seul fait du dévoilement ne risque-t-il pas d’accélérer les tendances d’ « attraction vers la fin » ? Le désir de ne pas accompagner ces mouvements négatifs ne doit-il pas nécessairement pour

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être effectif, s’exprimer en sacrifice improvisé, le premier appel vers le mystère « religieux » futur ? 


Selon une « géographie » inconsciente et mouvante, la matrice contenante active de la « marâtre » s’exprime donc de façon implosive sur les deux aspects d’efforts humains : Dans le sens de la dissolution sur celui aujourd’hui dominant orienté vers extérieur pour la maîtriser, et en pure implosion accélérée d’autant, imposant sa loi direction pétrification sur ses zélateurs totalement soumis à son intériorité.

Les deux tendances sont indissociables, une direction dominante étant accompagnée par son contraire sous-jacent, mais je les présente séparément pour commencer.


L’action humaine dominante, de désancrage répercutée en dissolution par la marâtre, s’effectue en travail totalitaire sur « Une » machine, « suspendue spatialement », avec au bout de son effort l’espoir de mécaniser l’espace humanisé à jamais « hors terre » au service de l’Homme, lequel en attendant est dissous en multiple interchangeable et jetable en tant que totalement à son service, comme doit l’être la matière de la planète terre.

Le développement de la « machine » affine toujours plus son autonomie tendance désancrage exprimant l’idéal de saisie absolue, cherchant l’appropriation d’espace temps auto-mobile qui remplacerait les « classes inférieures » en ajoutant une quasi ubiquité aux « saisisseurs »...Sans oublier de verrouiller l’indispensable de la base arraché à la marâtre, envahissant tout vers le « bas », (rachetant les petites entreprises, jusqu’aux matières premières). Les individus « machinisés » au risque de finir déchets décrochés hors de l’Humanité projetée.


La contre-tendance humaine, répercutée en ancrage et concentration, s’exprime en désordre face à la dissolution. Elle travaille à ré-introduire les centrifugés dans l’ « Humanité » du projet dominant, ou réunir l’ensemble pour un autre. Avec pour base le rattachement à une terre indépassable.

Il y a tout l’éventail, entre l’effort de rejoindre et concurrencer en pénétrant toujours plus haut les majoritaires, d’autant plus vigoureusement qu’ils le font à partir d’un ancrage « national » et d’ « un » peuple de référence uni pour ce projet, par exemple à partir de mouvements « ouvriéristes » ou d’un sanctuaire comme l’ « empire du milieu » chinois, et l’extrême qui consiste à refuser et combattre la dissolution en action par le désancrage dominant, représenté surtout par le peuple des adorateurs de la « pierre noire », un ancrage « sur-catalysé ».


L’action pure de chacune de ces deux tendances est incompatible avec la réalisation de l’idéal de dépassement, celle d’un être vécu immuable par delà toutes contingences, ne permettant que de constater les divisions individuelles face au « projet », jusqu’à n’être plus d’aucun secours pour l’éjecté qui voudrait rejoindre la majorité « dominante ».


On peut facilement utiliser comme symbole extrême de la tendance dominante, les tours de Manhattan. Ultime avatar durci des pierres levées (elles

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mêmes durcies de Terre), ( à l’attention de ceux qui ont suivi l’ouvrage précédent), qui à leurs surgissements d’origine marquaient le dépassement en conscience des contenants d’Eau de la grande Mère devenue étouffante de toutes vies, comme d’un vaisseau libérateur pour le contrôle « air »… Bientôt consacré par l’onction allumant en son centre comme en toute matière l’étincelle de l’esprit reliée à la Lumière Divine qui doit tout transfigurer, embraser de retour au par delà tout contenant… Lequel cœur d’étincelle devenant entre-temps chambre royale, tombeau vide de Pharaon, en appel… De celui ressuscité… Enfin ouvert, pour se retrouver vide, en état de suspension, et aujourd’hui pétrification à l’image de toute matière cosmique morte, à saisir « pour soi », jusqu’à désintégration de son assise tellurique devenue « quantique »…

La voilà soudain reproduite en avatar monstrueux, tour d’acier, habitacle projeteur du groupe humain, se croyant « non-conducteur », détaché de tout tellurisme, tendu toujours plus haut vers le ciel (« skyscraper ») à conquérir ainsi que toute matière…. Jusqu’à se faire engin spatial.


Pour l’extrême de la contre-tendance, le meilleur symbole est la pierre noire de la Kaaba. « Pierre non levée », retournée sur son tellurisme le plus nocturne.

Même si cet exemple ne représente pas, loin s’en faut, l’état d’esprit de tous ceux qui se rattachent à ce mouvement, tellement ils sont éclatés en tendances, il me donne le schéma le plus net, se voulant rattachés à l’irrationnel religieux, à partir de la conception de son seul horizon tangible de totalité ramassé au centre écrasé de cette pierre, d’autant plus « follement » que l’univers fuit dans l’autre sens. Donc à la merci de la même marâtre que la première tendance, en charge de son mouvement abouti en contre, au cœur de cet autre ultime avatar de la « pierre »… confinée en envoûtement absolu. Elle en est maîtresse souveraine, plongeant comme d’une vengeance jusqu’au tellurisme originel qu’on avait cru vaincu et dépassé depuis longtemps, de ses racines volcaniques au départ du grand rift jusqu’à la mer rouge basculant l’Arabie vers le pivot de la Palestine pour lancer l’Homme dominant vers l’occident « hors tout ». Plus d’un milliard d’adorateurs se prosternent jusqu’à terre dans sa direction plusieurs fois par jours, chacun désirant la toucher au moins une fois, pour participer à la gigantesque spirale centripète et se densifier au maximum à son contact. Elle construit cette communauté de la base la plus élémentaire -incentrifugeable- jusqu’à la tête, tous démultipliés à l’identique, pour une meilleure agrégation.

Enchaînant sur la religiosité authentique (mais d’une conception en fin d’« événement » du grand cycle), leur prophète rompit brusquement ce rattachement pour se retourner vers la pierre noire de la Mecque, qu’il conquiert le sabre à la main -resté depuis accroché sur le drapeau d’Arabie. C’est à partir de ce retournement que se distingue un effort en un sens essentiellement non religieux et en « effet inverse », sous l’influence de la marâtre. S’il y a donc bien des « religieux » entraînés vers la pierre noire, je ne m’occupe ici que de l’aspect non religieux. Cette crispation, située symboliquement avant le pivot de la Palestine, veut couper l’élan du développement dominant direction occident, l’horreur de ce risque absolu de la liberté humaine face à un cosmos vide et ses « pierres mortes » à conquérir, qui ne semble possible que par l’ « Homme Dieu » en chacun, vers une puissance effrayante, celle de l’ « homme occidental » habité de cette « sur »-valeur individuelle, transmise en humanisme jusqu’à aujourd’hui,

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athée ou non. Ils n’ont que la communauté musulmane entière à Lui opposer.

La grande mère étend son voile invisible sur l’ « Umma » de cette communauté musulmane, jusqu’à envelopper doucement, et mouler chaque cœur pour contrôler chaque battement -à la même commande du sabre-, en lui faisant confondre ce négatif relié à tous comme le sien propre. Essayer de révéler ce négatif ou pire, arracher le voile, c’est lui arracher le cœur, et libérer la violence « folle » du sabre de tous. Pour qu’il ne le révèle ou l’arrache lui-même il doit être totalement orienté vers l’ancrage de la pierre, en évitant autant que possible le « risque du moi vers extérieur ». Et donc voiler la femme.

Leur lutte contre le désancrage dissolution, se fait par la pénétration surtout à l’aide de l’arme de la démographie de l’Umma –reproduction à l’identique-, alors que l’effort dominant pénètre d’autant plus facilement en direction de la « pierre noire » que ses zélateurs, « obsédés » par la notion de puissance dictée par le sabre dans tous ces cœurs mêmes, ne peuvent qu’être fascinés mais frustrés par les inventions occidentales qui magnifient la puissance humaine, risquée hors des cœurs, distanciés de l’enclenchement. Ils sont déchirés enfin entre leur fascination pour toutes les libertés que s’arrogent ces hommes, et les lois de leur communauté qui les restreignent sévèrement, les livrant sans défense à la puissance de création individuelle de l’occidental.


Cette « mère » convertie en marâtre, selon ses deux tendances, maintenue en vie artificielle par le conscient égaré des hommes, ne fait que les ramener à la « base d’être », l’aspect Etre Central déjà assimilé qu’il faudra emporter comme base de ce qui sera l’ « Etre » du nouveau plan de fin, en recherche de sa totalité dans le rapport entre « espace quantique » et « espace classique ». C’est à dire, base terre avec les éléments qu’on en tire pour les tenues individuelles et « la machine » collective, en recherche de sa vraie nature d’être total. La marâtre n’est pas à craindre ou à détruire, elle est à convertir, retourner. La tendance dominante devra intégrer la notion d’unité humaine quelques soient les expressions, à partir de son ancrage terrestre, emportant tout son passé tellurique assimilé. On a besoin d’un peu de « Kaaba » intégrée en conscience dans la charpente métallique de l’engin spatial… A lâcher offrir retourner vers le ciel.


Le pouvoir de la « tendance dominante » prend toujours plus de distance technologique pour un meilleur contrôle, surtout des risques de pénétrations par les opposants (bien sûr de façon plus énergique depuis les événements du 11 septembre 2001). Sans pouvoir éviter de restreindre les libertés individuelles, et éloigner encore l’idéal démocratique.

Ce jeu entre les forces, si on poursuit les paramètres, laissera apparaître tôt ou tard une frontière lisible entre les « purs de la première tendance » de plus en plus détachés, cooptés selon des critères de formation technique, leur capacité à tenir leur place dans une trame serrée et surveillée où peut-être seule la vie privée serait libre, mais séparée, totalement au service du développement de la machine vers « son idéal », et de l’autre côté les masses « sous traitantes des gros œuvres » qui deviendront de plus en plus adeptes de la contre tendance sous toutes ses formes, le bénéfice matériel et psychologique se rattachant à une « sous machine », par rapport à celle de l’autre côté –de haute technologie- qui commencera à faire tourner des usines sans ouvriers. Cette séparation toujours aggravée rendant la

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démocratie sans objet, mènera aux pires dangers, ceux du désir de destruction réciproque, en toute « bonne conscience ».


Attitudes irréconciliables ?…

Et pourtant, il y aura bien une réunification des deux forces de la « marâtre », en une nouvelle totalité retournée, emportée en esprit par l’homme nouveau.

Et si cette « terre » en sa pierre extrême doit être portée en nous comme toutes nos assimilations passées, pour prendre sa place à la nouvelle base d’être de l’ère qui vient, il faut aller la chercher comme une pierre précieuse, jusqu’à son centre de pression maximum ; y « descendre » en sacrifice offert à ses zélateurs –jusqu’à leur vrai cœur, et le tranchant de leur sabre dont les convulsions en déchireraient le voile de lui-même… L’assumer ensemble, l’emporter retourner associée à tout le « grand cycle » en conscience. Et que le « lieu » qui fait centre collectif en cohérence orienté vers le ciel fasse de cette pierre le diamant conducteur de l’énergie à venir, l’éblouissement de transfiguration remplaçant sa nuit pétrifiée, et qu’il soit emporté comme le bijou d’assise d’être, la terre originelle, maintenue sans faiblir au passage de la nouvelle force, au travers du « vide », l’être total auquel il se réunira au seuil final à basculer.


Tourné vers « extérieur », le conscient (dominant) traversant « sans ciller » le vertige prodigieux de dissolution, emportant l’ancrage par l’Homme Dieu, Notre Centre Absolu, rejoint avec tout notre tellurisme passé à notre nouvel appui… Celui que l’élan d’aujourd’hui s’apprête déjà à atteindre, sans peur de son porte à faux, notre seuil suspendu en acte risqué jusqu’à l’aboutissement en nouvelle totalité cosmique, dans la foi pré-vue en notre « nouveau Début sans fin »…


En attendant…

L’individu suspendu par des liens aléatoires, au risque des pires vertiges, travaille à maintenir son conscient au travers à la recherche de ses nouveaux appuis au milieu des autres… Relié à leur espoir collectif. L’ultime, encore flou au travers de la dissolution, ou contenu en protection « maternelle »…

Vers intérieur… Le contenant marâtre qu’il est « interdit de regarder en face » sous peine de dissolution, promet protection à ceux qui se reposent en elle, renonçant à percer sa nature… Elle offre son assise, lieu de maintien au cours de son cycle maternel de morts naissances en renouvellements à l’identique –la mort pour seul absolu. Aboutissement marâtre de notre lien à la surface terrestre…


Lieu d’ancrage originel, assise de repos…

En même tant qu’ « appui arrière » de saisie pour cueillir tous ses bienfaits.


L’ « appui arrière » de saisie, est la première fonction mécanique de l’ « élément soutien » dont la solidité doit être « conçue ». Il doit relier le « plan de fin » de l’espace humanisé au principe mécanique au travers du plan de totalité.

Tout au long du grand cycle, l’ « élément soutien » décrit l’évolution de la tangibilité cosmique dans la conscience humaine, comme une accumulation de ses « étais » superposés : Terre reflet d’assimilation, devenant premier grand contour « vrai » et premier élément « soutien », puis air enveloppant et

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« formateur » en tant que contenant soutien complétant terre par dessus, ensuite eau par dessous ( reculée en contenant soutien d’air et terre), enfin feu, d’abord reflet de basculement vu comme « étai » centre d’énergie, puis diffusé en embrasement de tous contenants ouvrant le vide au travers.

Terre est toujours en premier impact d’appuis depuis l’origine de la saisie humaine, le problème étant de savoir toujours mieux sur quoi elle repose elle même. Sur quel principe cosmique de tangibilité la saisie humaine s’appuie, à telle époque, pour soutenir la totalité de la mécanique et rejoindre son principe au plus grand extérieur (à même d’être dépassé à son ultime précarité inévitable par l’irrationnel correspondant).


Or aujourd’hui, en période de dissolution de l’ancienne conception et de travail sur la future, pour la part du groupe dominant tourné vers extérieur, terre n’est plus fondée ( quantisme etc.), ou pas encore.


En temps normal –d’équilibre de la double structure avec dominante du Début sans fin-, ce qui est donc représenté comme élément soutien de l’ « appui arrière » de saisie du « moment début » de mécanique humanisée, est le socle du « Centre Humain ». Il doit faire lien continu entre cet appui et le principe de grande mécanique. Il manifeste alors par la confiance de tangibilité qu’on en a, la valeur efficace de l’ensemble mécanique. L’optimisme issu de la conception totale du plan de fin en tant qu’associé à son plan de dépassement.


La saisie du « moment-début » de mécanique humanisée prise sur le cours de la grande, est conçue en accord avec son principe ultime de l’époque. Or aujourd’hui cet ultime principe n’étant pas concevable, cette saisie, pour la part du groupe dominant tendu vers celui futur, est en porte à faux. Son « appui arrière » –soutien de Centre Humain- est fuyant, ou englouti.

Le seul « soutien-appui arrière de saisie » du projet dominant est la machine en mouvement –toujours reconstruite améliorée sans interruption du mouvement- en route vers son ultime principe d’enclenchement, comme si cette « Humanité » se suspendait en porte à faux avant et arrière en équilibre sur la seule propulsion… Lancé par l’espoir fou que cet « automate » arrive à son port idéal… Supprimant en attendant toute conception d’un deuxième plan irrationnel autonome, de plus en plus irréel, remplacé par l’ « Homme » mythique, le héros, Individu vainqueur témoignant d’un passé glorieux… Se projetant Universel, jusqu’à usurper la place Olympienne, « sur-humain » en tant que maître de son destin… En rejet de ceux qui ne sont pas dans l’action de son projet.

Le Centre Humain utilise cette machine comme soutien et appui arrière pour le travail de sa propre évolution, en direction de son idéal de saisie absolue… Moteur déjà lancé comme par lui même, impliquant la transgression de départ pour l’appui de démarrage, selon l’origine même de l’activité « anormale » spécifiquement humaine. Toujours hypothéquée sur l’idéal de saisie.


Le contre mouvement Humain tourné direction ancrage cherche l’aboutissement de la plus extrême tangibilité apparente comme si cet aspect soutien de la marâtre accumulait tout soubassement, reportant le mystère de son ultime assise cosmique par delà son voile inconnaissable, en principe indépassable

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constituant son propre plan irrationnel. De ce point extrême de tangibilité part leur Centre Humain –c’est à dire la chaîne « spiralée » de l’Humanité entière comme un seul homme- lové au sein de ce principe contenant irrationnel.

Pour eux l’élément soutien résonne du tréfonds, les entrailles inconnaissables de la marâtre logeant leur irrationnel de deuxième plan, (l’élément terre, en tant que pierre volcanique accumulant en elle l’assise des éléments telluriques en un seul, « eau » de « feu » ( la lave), le dieu « étranger » propulseur de terre… Sans « air » libérateur ni l’« eau » vitale…)


Chacune des deux tendances contient l’autre, mais aujourd’hui c’est en se combattant, sous la pression hermétique de la marâtre.

S’agissant de la première, dominante de désancrage dissolution… Les hommes en compétition d’efficacité pour le meilleur enclenchement, constituent le Centre Humain par prééminence sur le moment début de mécanique humanisée. Sans la domination d’un deuxième plan de structure rendant à l’irrationnel une part de l’effort, cette norme centrale d’efficacité qui met la spirale en mouvement implique un type d’« ancrage » à emporter consommer -son support arrière de départ, nourrissant la machine, enfin « à jeter »-, en tant que centre géométrique de gravité aggravée (en centrifugation vers aggravation de la fin), qui travaille à se démultiplier le plus possible en sous-tourbillons dans le but que leurs échanges les fassent grossir mutuellement, renforçant les attachements ombilicaux à la pesanteur en multiple de points centripètes de spirales et d’éjections centrifuges.

Ces axes de gravités sont justes pratiques, de ravitaillement, leur projet les orientant vers le haut, prêts au décollage. On pourrait situer l’un des principaux autour de Wall Street, en relation d’échanges mondialisés avec les autres, chacun balisé par ses tours, qui expriment déjà le décollage hors de cette gravité même.

Ceux de la contre tendance pénètrent la première pour la vaincre en confisquant les avantages du désancrage libérateur… Les cœurs « ancrés » dirigent cette « guerre sainte » sur le centre de gravité principal de la grande spirale dominante, dans le but plus ou moins conscient d’y superposer le leur pour n’en faire qu’un, dominant depuis les entrailles de la marâtre.

Pénétrations conflictuelles… Comme d’une seule structure pulsée.


Jusqu’à présent j’ai décris la montée en conscience comme s’il n’y avait qu’une seule double structure pour toute l’humanité…

Alors qu’il y a un jeu entre plusieurs constructions de doubles structures, pour une montée en conscience articulée de points de vues complémentaires par différents peuples.

Le plan irrationnel superposé à la grande mécanique cosmique, est « vivant », c’est à dire qu’il évolue. Cette vie se répercute dans les sociétés humaines, qui en sont les protagonistes. Ils la vivent entre eux. Les dieux peuvent être en conflits selon les différentes interprétations et participations humaines à l’évolution du plan, qui se répercutent en conflits entre les sociétés humaines.

De l’aveu d’un roi lacédémonien (dans les vies parallèles de Plutarque) : « La guerre est nécessaire, sinon le monde ne tiendrait pas. » (Selon les théories d’Héraclite d’Ephèse et tout l’inconscient antique occidental qui a peur du vide)… L’histoire grecque n’est qu’un carnage qui donne au lecteur d’aujourd’hui l’impression d’un effroyable gâchis ( tant de splendeurs ! Toujours à

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reconstruire…).


Au début de l’histoire, il y a cette nécessité « morale » de la guerre entre les cités-états de Mésopotamie, faisant jouer un dieu par rapport à tel autre, amenant les « historiens » de ces époques (chroniques sumériennes) à déceler avec des calculs ésotériques compliqués, des cycles divins exprimés par les mouvements de ces victoires et défaites inexorables, systématisés à outrance d’après les spécialistes, et exprimant en fait un seul (mais compliqué) plan irrationnel.

A cette époque on entre dans la fin du grand cycle –les doubles sont constitués (appelés à être offerts rendus retournés par le Dieu Humain) et celui de l’espace humanisé est abouti. Face aux cités-états on voit naître la nécessité d’exprimer l’Empire Humain Universel sur cet espace. (Malgré tout en plusieurs, celui de l’Empire du milieu, celui Romain, auparavant les Perses, l’Egypte, même Athènes qui tenta d’unifier les cités). Dans chaque cas, on cherche une représentation Universelle de tout l’Homme et de la totalité de son plan Humanisé. Pour cela il faut d’abord faire la guerre pour constituer l’ « Empire ». Mais par rapport aux guerres sans cesse recommencées d’une cité contre une autre, les guerres impériales expriment à leur aboutissement, un désir de fin de la guerre. Les luttes inter-cités finissent par s’exacerber avec les atrocités assyriennes, et juste à côté on voit les premières magnanimités avec l’empire Perse. Et plus tard la « Pax Romana ». Bien sûr tout au long la force restant la loi de maintien de l’empire.

Ce désir plus ou moins conscient de fin de la guerre, facilite la décadence d’un empire, tous « gavés de vie paisible », de moins en moins enclins à lutter contre le nouveau conquérant. La Pax à son extrémité se confond avec la fin (de toute une double structure –approximativement-, et non d’un dieu contre l’autre).


Aujourd’hui le grand cycle est terminé, le double humain est totalement constitué en tant qu’être central retourné en « Début sans fin » par notre dernier Centre irrationnel, en direction du ciel d’ « être total ». L’« empire » conquis par l’élan de cette dernière ère, s’est répandu sur toute la terre. Premier plan de double structure, totalité ou plan de fin de la conception cosmique qui s’achève aujourd’hui. Dès l’accomplissement de l’ « Evénement » de cette ère, la marâtre réapparaît comme chaque fois « après événement », pour son travail de nettoyage, de dissolution implosion sur l’empire avec l’effort de confisquer son prolongement.


Le schéma historique se transforme à partir de là. L’empire de surface terrestre passé est verrouillé par les dominants en tant que base de décollage, en image d’« appui-arrière » pour la plongée en suspension hors tout ancrage et pour un empire toute dimension en ajoutant la verticale. Mais l’appui arrière sans étai stable et la totalité fuyante sans principe, laissent la marâtre libre d’imposer sa loi d’implosion dissolution, permettant à ceux de la contre-tendance de pénétrer le réseau dominant en profitant de la « fin de la guerre », prolongée en futur.

Cette « fin de la guerre » selon le seul empire terrestre à son achèvement exprimait le dépassement réussi de toutes fins de l’ancienne totalité conçue, par l’ultime « Début sans fin », offert en chacun par notre Centre dernier « Dieu Humain ». L’Homme Universel, devenait chaque homme en particulier « offert à

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son prochain et semblable ». Jusqu’à donner l’Humanisme athée, avec cette sur-valeur qui « va nous faire maître de l’univers ». Le ciel est nettoyé, il n’y a plus d’ histoire  des dieux , de leurs intrigues meurtrières des temps passés, auxquelles les hommes se devaient de participer, en s’entretuant en leur nom.

Tous hommes et femmes sont égaux par principe, chacun porteur de toute la gloire des aventures passées et potentiellement celles prodigieuses qui nous attendent dans l'intersidéral, bénéficiant des « droits de l’homme » qui accompagnent les contraintes de la nouvelle aventure, la dignité et la liberté individuelle indispensables pour cette dynamique humaine. Il n’y a pas de place pour l’exception, pour une sous classe humaine, ou inhumaine. Les opposants au projet dominant peuvent donc intégrer ceux qui y travaillent avec le statut de membre acquis d’avance. L’ « ennemi » est comme un poisson dans l’eau.

En principe, car évidemment dans ce « nouvel empire » réapparaît une violence inter-humaine, cet homme devant faire preuve de sa capacité à risquer cette liberté et à prendre en marche le « véhicule vers l’ère nouvelle », la machine. Désormais attachée à sa nouvelle condition… Laquelle pourrait être acquise par cet ennemi, mais peut-être jusqu’à un certain point, car le potentiel de création individuel nécessaire au plus haut niveau pourrait être lié à la vision humaine pré-vue à l’origine de l’effort. L’Homme nu et libre, fort de tout son potentiel –donc homme et femme- face aux difficultés maximum de création dans cette aventure. Induisant un nouveau type d’exclusion, sur le seul critère de la « capacité ».

Dans ce contexte de fin de la guerre cet empire terrestre mondial, en marche vers un nouvel empire « intersidéral » encore vide en attente du nouvel homme, invente une « nouvelle guerre » sous forme de sélection (dans l’idéal d’abolition de la classe ouvrière et de l’« inévitable » esclavage antique )…

La seule réaction possible contre cet ennemi intérieur est la charité. (La rigueur ne commencerait qu’avec le risque d’élimination physique, les hautes technologiques érigeant des protections toujours meilleures pour reculer cette nécessité… et reporter le problème.) Il s’agit d’emporter l’autre comme soi-même, en partage du seul vrai moteur par l’esprit d’aujourd’hui hérité de notre Centre Humain, l’ « élan avec joie », sur le versant résurrection-vie éternelle, du corps cosmique de « mort-souffrance-sans-importance ». Toute autre attitude freine le travail comme freine l’ennemi ses « obligations à ancrage ». Risque de soi-même au travers du vertige, facilité par la foi en cet Esprit, qui va devenir de plus en plus puissant, sur fond nettoyé par le nihilisme.


Mais si les hautes technologies devaient permettre un prolongement du corps en liaison aux autres pour un maillage protecteur, les notions actuelles de libertés en seraient transformées, encadrées et donc limitées… Liberté, maître mot des dominants, dévaluée jusqu’à la base, aggravant le clivage et décourageant l’abandon des « obligations à ancrage » pour cette notion rendue inaccessible...

Des guerres d’un type nouveau… Peut-être jusqu’à l’horreur.

Guerres, d’un côté par décrochage rejet d’une humanité de plus en plus « machinisée » au service des dominants, et guerre de pénétration par un « empire fondamentaliste » à partir de son ancrage… Pour le moment en aggravation de la dissolution en retour, qui l’emporte sur tout nouvel empire… L’ancrage « terre » s’avérant incapable de porter une nouvelle énergie appropriée au nouvel espace cosmique.

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Prolongement de l’orgueil humain originel, autodestructeur.

Le prix à payer pour nos efforts totalitaires sur le contenant cosmique, transgression incestueuse répercutée en dissolution, et par l’effort de réaction, ramenée en pétrification… Jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un vainqueur de cette nouvelle guerre. Relatif, si c’est pour découvrir le désastre… La division de l’humanité entre une « sur » et une « sous » espèce ? ! ! Avec tout le déchirement de la double structure qu’on peut imaginer… Ce ne serait jamais qu’une fin provisoire de la guerre. Sauf imaginer encore pire.


Le mariage impossible de Jason et Médée, l’occident en décollage, toutes rames d’ « argo » en action emportant le trésor oriental sans partage, et l’orient qui se découvre floué transformé en marâtre vengeresse.


Les directions est-ouest ont raconté l'"histoire" de l'acquis Humain de tout l'Etre Central cosmique -la terre- basculé déployé en structure géographique de surface… A saturation… Jusqu'à ce qu'à l'orient désorienté les deux axes s'annulent et se recherchent en nouveau déploiement vertical.

Ne reste que l'ajustement en cohérence entre l'individu et le collectif sur cet axe. Les individus, réduits à leur « chair de terre  vitale » dont le seul but est de se multiplier à l’identique, se raccrochent à l'ancrage, arc-boutés en chaîne contre le risque d'éclatement terrifiant du travail de l’Homme collectif dominant, en tant qu’« Homme Universel » depuis les grecs, rendu éternel par le Christ.


L'axe vertical venant des profondeurs, dominant au début du grand cycle des douze ères a effectué son passage en plan de surface progressivement.

En première émergence de ce déploiement, à la fin de la série d'"air"-contrôle la verticalité se cherche une « libération » en direction du nord géographique, les hyperboréens à la poursuite du soleil sans nuit. Puis comme une conséquence… (de façon inconciliable, reléguant le soleil sans nuit dans son éternité par delà) la profondeur souterraine bascula sud. Tel l'Egypte, le lieu de réalisation maximum individuelle –vers l’idéal de la force de Pharaon affranchie de la grande mère et de son secret d’émergence tellurique- se construit une géographie où les sources du Nil viennent du sud en représentation d’origine des abondances de surgissements vitaux, supposés des profondeurs… Jusqu'à inspirer aux grecs le passage sud du soleil nocturne au pays des éthiopiens en lieu du monde souterrain ; "les hommes noirs", noirs du passage du soleil aux enfers. Il est sensé y entrer à partir de son coucher à l'occident, ce qui l'amène sur le chemin de sa résurrection à l'orient à passer par le sud, en confusion avec la profondeur.

Le schéma sous terre-ciel demeure conjugué avec le plan horizontal, jusqu'à l'acquisition Du Dieu Humain Ultime du grand cycle.

L'égyptien, à l'ère "terre" de la série "eau" (début de l'histoire) reçoit l'appel au basculement par le dieu solaire vers la délivrance de son esclavage à la terre et son tellurisme, en liaison verticale au par delà la grande voûte. Directement pour Pharaon ou assimilés, avec la « nouvelle technique ». Mais le commun des mortels appliquait les techniques éprouvées pour parcourir le monde souterrain, selon l'héritage -"Osiriaque"- de la série d'"air"-contrôle. On cartographiait un chemin souterrain pour vaincre l’engloutissement en profondeur, de l’Ouest, tendance Sud, et dans l’idéal pour une élite, renaître côté Est avec le soleil.

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Cet effort de conjugaison vertical- horizontal existe dans tous les empires

de cette époque, par exemple la rigueur des fonctions cardinales (de natures différentes) dans l'empire du "milieu" chinois.

Et pour guider cette dynamique, la carte céleste exprimait le dessin terrestre comme son reflet depuis l’original, indiquant le « secret » de l’aspiration verticale à rejoindre l’origine par delà. Le ciel source géographique idéale, clé de la connaissance ésotérique de ces époques.


La rupture définitive avec l'attache verticale tellurique pour déployer l'acquis au plan de surface se fait par Moïse, qui va pointer le pivot d'émergence de l'Etre Central Ultime…

Avant que ne s'expriment les nouveaux mouvements est-ouest, dominant ouest, la Grèce, Rome, l'Europe occidentale enfin l'Amérique.

Ces deux directions cardinales manifestées jusqu'à se tendre à leur extrémité maximum, brouillées en se rejoignant, après l'accomplissement de l'"Evénement" d'acquisition Centrale Ultime, révèlent aujourd'hui au grand jour l'éclatement humain, « collectif-individu », implosion-dissolution à la prise de contrôle de la marâtre.


Ces orientations « spiralent » aujourd’hui, en travail de transposition en une seule sur l’axe vertical discernable, Nord emportant Ouest vers le ciel, nouvelle dominante, et Sud accrochant Est dominante ancrage, en dissolution du rapport collectif-individu. L'Homme glorifié Universel collectif au grand Nord devenant tendance "sur-Homme" individuel, et l'Individu au « double » réalisé par tout le grand cycle à son maximum égyptien au Sud devenu foule collective d'identiques.


Cet axe qui essaie de se redresser vertical, restera déboussolé, tant que la jonction entre la fuite du fondement de terre, et le vertige céleste ouvert en abîme hors tout principe, ne sera pas effectuée en constituant le nouveau plan soutien de mécanique générale bouclé en "totalité", sa fin basculée au principe irrationnel de la nouvelle double structure.


Sur fond de ce double vertige…

L’individu –d’être « terre »- lâché « nulle part » se tend à la recherche de sa « tangibilité » en toute « conscience humaine », d’une confirmation d’être dans son rapport à l’autre qui soit en cohérence avec le conscient collectif, réglé à la « prise de terre » comme une seule… Malheureusement fuyante, en travail permanent de raccordement au cœur de la machine, toujours améliorée.

« Chorégraphie » aux pas sur marches incandescentes, chaque fois embrasées hors de contrôle, et recréées en urgence.

Jusqu’à ce que la cohérence collective fasse propulsion dans la montée en conscience sur l’axe reconnu… Illuminant du nouveau conscient, prise de terre aboutie en nouvelle totalité à sa limite, assumée basculée par l'étincelle irrationnelle à partir du Centre insaisissable de la cohérence.


A propos de cohérence.

Dans l’ « idéal », théorique.

Il y a à l’intérieur de la mécanique générale cosmique, le déploiement en

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force de l’espace mécanique « humanisé » jusqu’à son épanouissement maximum efficace… A partir de la collectivité en son sein elle-même déployée en tension d’efficacité avec l’intervalle de distribution de cette tension entre chacun pour organiser l’effort de maintien en déploiement de cette mécanique « créée ».

Ce premier plan livré à lui-même –sans être coiffé par un deuxième-, ne pouvant réduire son aspect aléatoire au bout de l’effort de tension d’une mécanique qui se voudrait fondée en absolu pour relancer des moments-débuts perpétuels, n’a pas en lui la ressource d’optimisme suffisante pour maintenir cet effort « anormal » indéfiniment… Pas plus que celui des distances d’écartement interindividuelles, sans leur implosion-dissolution à l’impact final des rapports de force centripètes pour un effort impossible.

Et si il confisque l’autorité du deuxième plan, l’Homme autoproclamé principe absolu en place de celui irrationnel de Début sans fin accélère la pression implosive d’attraction de la fin, son seul absolu connu.

Le mouvement inverse « risque et don de soi » figuré « vers extérieur par delà», construit en deuxième plan le montage « anti-implosion » qui équilibre en contrant le ressort centripète de l’« extension anormale » reconnue aléatoire –plan de fin assumé-, et lui donne l’optimisme « sans fin ». Ce deuxième imprime son propre dessin par dessus, tendance rayonnement, poussant sa limite un cran plus loin, « pour bonne mesure », transformant la notion de déploiement en celle d’ « épanouissement », glorifiante. Vers l’extérieur à l’horizontal, vers le haut, et supportant irrationnellement l’enracinement par le bas (d’ « arrière invisible »). Redessinant l’image des liaisons entre points de force de la mécanique humanisée, en image de double irrationnel relié au Début sans fin par delà celle générale qui la soutient. Le dessin est abouti comme si le rayonnement passant par chaque point d’effort exprimait la longueur d’onde selon la spécialité du lieu jusqu’à ce que l’ensemble forme le « spectre » en tant qu’ampleur maximum apte à maintenir en équilibre toute l’expansion « anormale » par sa « contre tension » correspondante (telles les couleurs d’un décor exprimant tout le spectre.)


La notion de cohérence peut se figurer en un placement des individus en intervalles les uns par rapport aux autres et chacun à l’ensemble selon la mise en équilibre des deux forces contradictoires, toutes celles de tension centripètes devant être stabilisées par celles opposées du risque de soi vers extérieur faisant conscient de dépassement du collectif, et chacune libre de son expression spécifique poussée à son extrême efficace.

Ceux occupés de façon dominante par les tensions centripètes resserrent les intervalles entre chacun par rapport à ceux du langage de dépassement qui en maintiennent la distance d’écartement « efficace »… Les espaces d’intervalles pouvant se figurer –théoriquement- en longueur d’un réseau correspondant au maintien de la surface d’extension « anormale » conquise et à sa défense face à l’extérieur.

Le seul effort de déploiement de la structure de mécanique et son espace humain conquis et défendu suppose un degré de tension « vers soi-pour soi », « X », d’autant plus fort à partir des individus qu’ils prennent et augmentent leur part sur la mécanique générale ; qu’ils sont moins nombreux en rapport ; ou encore qu’ils sont plus fortement menacés ou convoités… Avec la justesse correspondante « en risque vers extérieur » du conscient de dépassement capable

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de basculer les tensions des « moments débuts » en Début sans fin …


Le centre géométrique de force doit être laissé libre par les « saisisseurs » en « arrière de la saisie » effective décalée d’un cran, pour devenir l’axe vertical faisant Centre Humain irrationnel « sans fin » relié par en deçà de l’élément soutien au Début-sans fin côté « invisible d’arrière », qui fait liaison à celui « en face » par delà la totalité concevable de mécanique générale.

Les hommes exprimant ce centre irrationnel dans la cohérence collective assurent le sacrifice, et en diffusent le mouvement « vers risque », orienté en relecture de deuxième plan par délégation de spécialistes jusqu’aux frontières « humanisées » devant rendre le juste relâchement convergeant pour le maintien de l’extension, des intervalles, et la stabilisation de l’effet implosion. Ils président à la relecture du déroulement de la mécanique humanisée en tant que forte, la faisant rayonner en gloire humaine… Articulée avec celle dont elle procède, la source irrationnelle glorifiante…Aux lieux insaisissables de cérémonie où s’opère le basculement par delà… De son contenant le plus dense autour des organes « vitaux », en onde jusqu’à celui d’ « horizon » extérieur…

Cohérence, placements justes dans le réseau avec les intervalles du juste équilibre, en fonction d’une convergence qui fait propulsion effective de montée en conscience, capable de les maintenir par son risque irrationnel. Chacun lâché sur l’axe central «d’arrière invisible », emportant sa part en direction du Début sans fin « en face » conçu collectivement.


Le Centre Humain de saisie sur la mécanique, est décalé vers l’avant par rapport au Centre irrationnel, mais l’élément soutien au niveau de la surface de ce dernier figure la position « appui arrière » nécessaire mécaniquement à la saisie par cet homme.

La confiance dans sa solidité dépendant de sa conception, permettant un déploiement en soutien efficace de tout le plan de fin de la mécanique générale, avec son basculement par delà en Début sans fin.

Sur ce centre « d’appui arrière » s’accumule toute l’intensité en cours de la saisie Humaine sur la mécanique générale alentour – le poids de l’ « effort anormal » sur le cosmos- dont le degré dépend du rapport entre le nombre et la surface humanisée conquise à défendre, et le rapport de son « ambition » avec l’extérieur, ou encore de la réaction d’autres « Humanités », ou « subdivisions » conflictuelles internes reflétant celles du double irrationnel.


Ce lieu d’accumulation de l’effort humain, à la vertical de l’irrationnel de surgissement arrière, est celui où doit en être sacrifié une part.


Cette intensité totale au centre d’ « appui arrière » se répercute en écho, d’abord absorbé au niveau du plan 0 de chaque individu, alors que le premier embryon de conscient le relâche en dépassement.

Son déploiement de retour d’écho s’exprime au sein de la collectivité –de plans de fin corporels toujours plus « réalisant » de leur vérité cosmique- de telle sorte que, au plus loin du centre de saisie cosmique il finit par y avoir renoncement à une partie plus ou moins grande de l’intensité totale au plan de fin, ajusté en dépassement irrationnel, et une expression d’autant plus forte de cette

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intensité qu’on s’approche de ce centre de pouvoir, la totalité (même de la part non sacrifiée) lui étant « théoriquement » inaccessible (à moins d’être à une époque de dissolution de la double structure où l’Homme abolit le sacrifice et se force centre absolu (se voulant l’écho complet aux plans 0) aligné sur l’axe arrière de l’irrationnel pour le remplacer).

Comme si l’intensité totale en point de germe au plan 0 individuel était alignée en perspective de face sur le centre, pour se déployer latéralement en distribution de ses parties (spécialisées) au travers du multiple collectif.

Cette description de la tension en cohérence est un schéma propre à tous les stades de l’activité « anormale » de l’Homme.


Le travail de cette tension qui constitue la mécanique humanisée est indissociable de la recherche d’une tangibilité sur laquelle la tendre. L’histoire humaine n’existe pas sans la conception de l’ « élément soutien ».

Cet élément part de la surface terrestre. Il s’est enrichi des autres éléments au fur et à mesure du Grand Cycle.

Aspect le plus tangible il fait appui réceptacle de l’extrémité du lien à l’élément en cours d’assimilation. Lequel devenu à l’ère suivante en travail d’acquisition –comme s’il était entier- l’élément soutien se déploie en contenant « vrai ». Avant de perdre sa tangibilité au profit du sacrifice de l’élément relié, retourné par le Dieu Humain. A la série suivante, l’élément ayant fait la tangibilité précédente « monte » en lien à assimiler acquérir rendre, alors qu’avance au premier plan tangible l’élément propulseur lointain précédent, et ainsi de suite.

Jusqu’à constituer l’image de cet appui selon l’Etre Central complet, distancié de l’Homme, non plus soutenant mais potentiellement intégrable à « sa » mécanique cosmique, alors qu’en lui tous ces éléments sont acquis retournés en conscient, avec un double qui les transfigure en « incandescence d’attente » d’ultime fin cosmique.

C’est une chorégraphie grandiose, d’une infinie variété et toujours surprenante, déployant la splendeur de « notre être en retournement » à la Réalité.


Au cours du grand temps des esprits, la mécanique est purement nourricière, et l’espace humanisé ne tient que par la surface terrestre nourricière de l’ensemble. En tant que vivante elle est la matrice du premier plan retournant au deuxième de double structure ; « soutien » de mécanique « vivante », passage au monde des esprits (deuxième plan, qui n’est pas encore le double de l’espace humanisé, mais des êtres vivants) et son contenant.

Elle fait passage selon la justesse du rapport sacrificiel de l’Homme, vers le haut -le principe de toutes existences offertes par sa matrice pour la pérennisation du circuit mécanique de ravitaillement-, et vers le bas pour être avalé en dissolution, lui permettant de faire pousser vers le haut de nouvelles nourritures.

Ce passage assimilé, devenu automatique, l’homme va vivre son lien à l’Etre Central cosmique, la terre elle-même, un être désormais à notre image, à absorber. La précarité de la mécanique n’étant plus seulement nourricière mais globalement « existentielle » au travers des éléments terrestres pris séparément, devant être chacun assimilé comme d’une extrémité, acquis comme s’il était entier dans l’homme, et rendu retourné en conscience à l’endroit par le Dieu Humain.

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Pendant ce grand cycle, l’Homme va voir monter à sa conscience les éléments terrestres auxquels il est relié par la vie et la matière, à l’aide de ceux parmi eux qui propulsent ou soutiennent à tour de rôle ces assimilations acquisitions. L’ « espace virtuel » des esprits va devenir le double de l’espace humanisé bientôt « civilisé », et non plus le fruit d’une matrice dont on dépend, grâce aux éléments totalement acquis par l’Homme. Jusqu’à ce que toute cette terre soit relue à l’endroit en direction du « par delà » et non plus à l’intérieur du cosmos, à partir de son lien retourné en conscience Humaine.


La surface d’ « élément soutien » fait  « pré-saisie » (appui arrière pour la saisie avant vers le « moment-début »), et à l’autre extrémité appui du principe cosmique conçu, chargeant tout le plan de la pression vers la fin. Entre les deux extrémités cette ligne soutien sous-tend la mécanique générale exprimant la notion de totalité cosmique.

Cet élément est séparé de l’homme.

Alors que l’élément qui est vécu comme lien au cosmos part du corps humain.

L’élément soutien a donc la première fonction mécanique, donnant la possibilité de saisie d’une « totalité », effectuée à partir de l’appui arrière ; son efficacité se révèle à son degré de tangibilité… Comme en réaction à la qualité de la liaison à l’irrationnel, depuis l’appel jusqu’au basculement.

Cet élément est une surface entre deux. L’Homme se permet d’utiliser le cosmos non conçu mécaniquement sous la surface pour en faire appui de saisie de totalité cosmique arbitrairement conçue (oubliant l’autre moitié), étendue sur cette surface, et au travers de laquelle il assimile le « lien »… Tangibilité de surface au dessus du cosmos mystérieux, offerte par l'Esprit au féminin... Cet appui au dessus de l’inconnu va s’imposer au conscient jusqu’à devenir à son tour lien à assimiler.

Sur cette ligne de démarcation la mécanique conçue par l’Homme ne peut être activée qu’après la distanciation humaine d’enclenchement des « moment-débuts ». Cette distanciation « objective » est rendue possible grâce à l’Esprit au féminin offrant surface d’appui et espace contenant de l’extension « en force » de la mécanique humanisée… Et l’assimilation du « lien cosmique » en cours au travers par l’Esprit au masculin… Ce lien une fois assimilé acquis rendu, les « objets transmetteurs » -jalons de la mécanique- de ces liens retournent au plan cosmique dans leur nouvel état séparé et « fini » sous la « tenue » tangible de leurs contenants, depuis l’Ultime Esprit, voilant « l’encore inconnaissable » cosmique par cette ligne de soutien, « surface de ses abîmes »… 


Le lien « vécu » dépassé est le moteur d’optimisme de la double structure.

Ne serait ce pas depuis l’appel d’origine, peut-être avant même que la plupart en soient conscients que cette charge d’optimisme s’acquière pour que l’Homme trouve l’énergie de se lancer envers et contre tout dans le travail, de saisie de type absolue, pour en final un but irrationnel ?


Schéma d’ensemble théorique.


Dans le système de fonctionnement de l’ « Acte » ( basculement du conscient Humain), il y a d’abord l’appel –inaudible- (à la liaison jusqu’à son dépassement).

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Suscitant le besoin de conception mécanique, comme « en réaction » au vertige de cet appel encore inconscient… Entraînant le pas de transgression qui n’est possible que si l’Homme parvient à se voir maître du montage en tant qu’absolu… Jusqu’au seuil de fin, et l’appel au sacrifice –manifesté- dont le mouvement dans la « vraie direction » permet de maintenir la tension de cette mécanique « anormale » et les intervalles entre chacun pour son fonctionnement.

Au moment de relâchement de fin où la surface de soutien et l’espace mécanique sont suspendus en distanciation, l’homme affronte sa transgression… Vécue à l’extrémité d’extension, découverte soudain comme un ressort ne tenant sur rien de sûr, autre que vers son retour de plus en plus violent vers la fin, alors que le centre humain se creuse en vertige. (L’ensemble tenu en « temps charitable » par l’Esprit au féminin)…

La surface faisant appui arrière et soutien de toute la mécanique se trouve en première articulation, le « pas de transgression » hypothéqué sur la saisie… Mais la tangibilité est ressentie effective à la « réaction irrationnelle » en retour d’offrande. Le lien cosmique « rendu », s’étant relié par delà à l’irrationnel correspondant, qui impulse (Esprit masculin) l’acte de basculement.

La première offrande de fondation du pacte…

L’homme premier enclencheur, articulant le pacte du sacrifice au centre irrationnel, vers Celui en face… Rendant manifeste le don de l’Esprit au féminin permettant d’établir sur ce centre l’ « autel » en solidité… La mécanique humanisée ressentie tendue indéfiniment et en confiance de son soutien de tangibilité durable… L’homme sachant prolonger l’aboutissement des moments débuts abolissant les moments fins, un cran plus loin que son point enclencheur, relâchés en offrande pour une part sur l’axe à la vertical de l’appui arrière, Au Centre irrationnel.


Je déploie brièvement l’évolution du conscient, en rapport au lien cosmique.

La mécanique d’acquisition retournement du lien à l’Etre Central du cosmos se fait en utilisant ce qui reste chaque fois de mystère cosmique en tant que « dispositif » divinisé actionné en Réalité par l’Esprit (sous ses deux aspects) pour présenter le « lien », et l’aspiration sur l’axe Fils Père par delà.

Le premier grand temps est la prise de conscience du lien au cosmos en tant qu’entité vivante à l’intérieur de l’ultime contenant irrationnel –La Vierge Noire, l’Esprit au féminin- offert par la « Charité Réelle » comme lieu de retour en conscience. C’est le plan 0 collectif, qui sera rejoint à la fin des temps Humains avec l’acquisition de tout l’Etre et Force totale cosmiques réalisés en chaque homme, avant son basculement à la jonction avec le contrôle total par le Centre Humain ultime, notre enracinement irrationnel, l’Etre Central Réel…

La conception en conscience de ce premier et ultime lieu cosmique irrationnel permet d’établir à l’intérieur le « lieu » de deuxième plan de double structure en tant que cosmique, permettant le « lien » aux esprits des ancêtres toujours vivants, jusqu’au Début sans fin absolu.


Au deuxième grand temps (des douze ères).

C’est l’Etre Central cosmique complet en vis-à-vis à l’image de l’Homme qui est à assimiler acquérir retourner en conscience.

L’Esprit au féminin offre la tangibilité de l’élément soutien, en appui séparé

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de l’enclencheur.

L’Esprit au masculin cible l’élément à assimiler-acquérir-retourner pour qu’il construise la tangibilité d’être au corps humain même, l’appui d’optimisme pour l’effort d’extension mécanique, depuis son retour sans fin à La Réalité par delà… Par le moyen d’un montage mécanique… A partir de ce qui est placé de fait en tant que mystère cosmique par en deçà la ligne de l’élément soutien qui le cache.

Faisant d’abord propulsion de cet élément à assimiler, en l’orientant, au travers de la mécanique humanisée vers ses moments débuts, pour atteindre le réflecteur au centre d’appui arrière, d’où se redistribuer –en échange du sacrifice- pour faire extrémité jusqu’aux corps humains, et, sous l’impulsion de l’Esprit au masculin, appui d’être au « lieu du contrôle » de l’individu enclencheur…

Jusqu’à ce qu’au retrait du divin propulseur cosmique, le « vrai » offert par l’Esprit féminin circonscrive l’acquisition de l’élément en tant qu’appui définitif au corps humain, « créé » départ absolu de saisie à partir de l’homme en liaison au par delà de ce contenant sur l’axe côté Père…

Et enfin… L’élément basculé par Le Dieu Humain de retour à La Réalité, donne à l’homme enclencheur de la mécanique humanisée le « pouvoir anormal » sur ce même élément en extérieur comme si il était devenu « objet mort » à saisir.

Les « liens » par lesquels l’homme obtient, en tant que représentant leur extrémité par l’irrationnel Central, « puissance rationnelle» sur les moments-début, sont conçus à l’autre extrémité comme principe mécanique, enclenché par l’irrationnel « en face ».


Les éléments soutien qui se sont progressivement étayés des anciens éléments « propulseurs » devenus « vrais », se sont eux-mêmes avancés à tour de rôle pour être reliés assimilés aux corps humains… Et se distancier en tant qu’ « objets morts » à saisir, toujours plus « Etre Central » complet… Dont la tangibilité est à ré-étayer…

L’Etre Central « objet » s’est construit de la terre elle-même, notre première tangibilité, et fut étayée par-dessus par air, par-dessous par eau, en son centre par feu… Ils ont rejoint la mécanique générale… « objets morts »… Sans soutien… Plongés dans le vide cosmique qui se présente maintenant au conscient humain…

En attendant que le « vrai » précédent –feu- s’avance du cœur de la matière sur ce vide, et soit le nouveau « lien » en prolongement fulgurant de Force totale d’au-delà de l’Etre Central…


Le relâchement au dépassement irrationnel permet le maintien de la distanciation des saisies mécaniques depuis l’élément support, -les distances d’écartement entre jalons opératoires de la mécanique humanisée empêchées d’implosion-dissolution-… En même temps qu’il permet l’arrimage du « lien » cosmique en cours au corps humain, faisant la tangibilité de l’enclencheur lui-même pour cette saisie à partir de l’appui offert, lancé en conscience par l’optimisme acquis en relation d’offrande à l’irrationnel correspondant par delà l’autre extrémité du « lien ».


Le début du travail de conception du nouveau plan de soutien, en rapport au « lien » à assimiler…

Faire rejoindre dans cette direction –ciel- les deux vertiges… Celui d’absence

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de fondement de la surface terre, soutien d’être du Centre Humain, doucement effondré en cauchemar dans l’infiniment petit, coulé dans la matrice mystérieuse de la marâtre, et au travers de l’expansion cosmique, celui d’un ultime principe mécanique à concevoir à l’autre extrémité du « lien »… Brouillé à mesure que l’effort subit la pression de dissolution de cette même marâtre…

Cette jonction reconstruira une conception de « surface » reliée à un principe, évacuant le « reste » de l’inconnaissable toujours abyssal tenu par l’Esprit au féminin… Surface subtile sur laquelle l’homme pourra faire « surfer » le moteur de sa nouvelle mécanique qui permette un enclenchement des moments débuts mentalisés « perpétuels ».


L’épanouissement idéal, individuel et collectif, selon une double structure équilibrée, est aujourd’hui impossible !…

(C’est à dire son équilibre selon que tout l’espace humanisé contenant toute la collectivité soit relu en double, équilibrant les forces centripètes individuelles entre chacun, permettant le dépassement de leur plan de fin et leur intégration dans la collectivité quelque il soit.)


L’individu, avec son groupe (sûrement assez restreint), ne peut parvenir à se vivre un équilibre qu’en se positionnant dans le mouvement pris sur le déséquilibre actuel pour progresser vers la future double structure, qui trouvera sa stabilité maximum au sommet du nouvel « Evénement ».


La double structure dissoute…

L’homme s’est placé au centre, reculé à l’aplomb de ce qui faisait appui arrière de saisie, au dessus de la verticale de profondeur de l’irrationnel ( remplacé direction « horizontale » remontant en arrière les pas de ses prédécesseurs, par l’ « Homme mythique »)… Il emporte la matière « terre » sur laquelle il a transgressé l’appui de saisie de départ,… avec ses fossiles (pétrole etc.) à consumer pour enchaîner le mouvement de sa machine, portant en elle la promesse de l’appui, transporté jusqu’à perpétuer les moments-début à jamais.

Il accumule sur lui le plan 0 de tension maximum…

En maître de l’enclenchement, -toute matière de l’être centrale cosmique morte autour de lui depuis qu’il l’a acquis complètement en « Réel »- il se fait lui-même moment-début absolu d’enclenchement rationnel à reproduire, pour faire retour sur lui avec toute sa production. Comme si en maître de la distribution sur le chemin « retour » vers lui, il était en même temps récepteur d’offrande en « lieu d’irrationnel ».

La tension du Plan 0 est distribuée vers ses échos individuels…

Transmission de cette intensité de saisie et de l’image de l’enclencheur humain –appelant à ressemblance-, sur l’embryon de totalité individuelle, à commencer par induire sa propre tenue d’être cosmique sensée le faire exister par rapport à « Lui », pour qu’il reparte, en relais d’enclenchement par son propre plan cosmique, dans son rapport aux autres –qui font tenue d’existence en retour-, et alentour en travail sur la mécanique…

Transmission par l’intermédiaire de l’autre immédiat (son prochain)… Qui « révèle » l’intervalle au moment où la suspension par dépassement « automatique » est effective à l’irrationnel du Centre d’envoi, l’ « Homme

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mythique », aujourd’hui l’ « humanisme »…


L’Homme autoproclamé Centre, transmettant le plan 0 de tension et l’image de l’enclencheur efficace, se relie à ce type de dépassement…

Au risque de ne faire plus qu’un avec Lui…

A l’extrémité de son plan de fin à risquer, l’individu –branché en tension centrale sur l’image de l’enclencheur présent- doit risquer le saut en confiance, « franchement » sans retenue arrière, et donc avec accrochage au dessus du risque d’éjection, par delà le « premier homme », pour espérer réussir à faire confirmer son plan 0 en intégration dans le groupe… Alors qu’aujourd’hui l’accrochage à l’Homme mythique est superposé à l’image de premier enclencheur en tant que diffuseur totalitaire.


Par rapport à la double structure idéale :

L’intervalle entre chacun et l’extension de la mécanique générale avec l’espace humanisé à l’intérieur devant être une construction dans le sens centripète dominant –pour soi-, ne tenant en l’état que par le ré-équilibrage du deuxième plan de double structure dans le sens extérieur, don, sacrifice…

En période de dissolution… En cours de reconstruction d’une conception de mécanique générale, l’extension et les intervalles essaient de se maintenir par la foi qu’au bout de l’effort on en tiendra le principe de ses moments-débuts aussi perpétuels que possible, accroché au destin irrationnel de l’Homme mythique toujours vainqueur… Sans pouvoir éviter les conflits entre les individus pour se placer par rapport au « centre  récepteur », jusqu’à rendre folle l’implosion et libérer « hors conscient humain » la lutte de sélection animale d’autant plus sauvagement qu’elle se veut « sur-humaine ».

Cette concurrence de tension s’exprime sur le chemin à partir d’enclenchement et sur celui retour du circuit de production, pour se placer. L’enclenchement, dans le cours de son attraction en retour des moments-débuts, les fait se distribuer mécaniquement au travers du réseau collectif sur les images « écho » du centre plan 0 collectif, avec une préférence pour les plus ressemblantes, ayant le dépassement à l’Homme mythique réussi aligné sur l’image présente, qui « retienne » de sa tension « absolue » entre les intervalles au profit d’un meilleur relais d’enclenchement mécanique. Alors qu’en contre tendance, l’enclenchement, la distribution comme les malheurs qui vont avec sont de la responsabilité de la marâtre, sur une mécanique de conception précédente dont les progrès sont des générations spontanées, engendrées par Elle.

L’image modèle de l’enclencheur Central finit par être Celle à laquelle les plans de fin individuels s’accrochent, pour se lâcher les uns aux autres. Sachant relire plus ou moins au travers, en arrière plan invisible jusqu’à son « irrationnel de fait ». Si, au maximum risqué de totalité du plan de fin individuel, l’image offerte est décrétée par les autres non valable selon le critère de celle Centrale dominante du moment, sa liaison au dépassement, sensée la prolonger en relecture au travers, est coupée. Et c’est comme si cette image dominante refusait son écho, lâché sans défense nulle part, hors humanité. Les hommes acceptés étant ceux qui participent plus ou moins ou demandent à participer à l’enclenchement dominant, ceux éjectés en extérieur sont inconsciemment « autre chose », rationnellement, selon les « tests d’intelligence » où il s’agirait de placer chaque chose dans son

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groupe par ressemblance fonctionnelle.


Cette mécanique encore suspendue en construction…

Le cosmos disponible, sur les ruines de l’ancienne conception, n’est plus que son contenant et futur mystérieux, de la même manière que son fondement de soutien… Jusqu’à pouvoir être décrété indépassable faute d’espoir de futur, ses contours divinisés pour faire l’irrationnel d’accrochage de tout le plan mécanique-humaine et des plans de fin individuels.

Sous la double influence de la marâtre, la spirale humaine est en tendance dominante centripète –tension réductrice des intervalles-, effet dissolution centrifuge ; la contre tendance essaie de ramener cette accumulation de tension de pouvoir et ses effets en retour –bienfaits ou malheurs-, en surgissements au sein des intervalles arbitraires imposés. Des deux côtés selon les deux tendances : le plan O de tension collective dominant, tendu depuis son centre de gravité (glissant, démultiplié de ses sous-centres) vers le ciel en recherche du principe cosmique absolu, tire sur les intervalles comme d’un enchaînement « efficace » entre chacun des échos de renvois ; dans l’autre sens aux intervalles interindividuels domine la contre-tendance avec l’ « effet-épanouissement » de la marâtre, exigeant de laisser libre passage au fléau pour les surgissements et engloutissements comme par hasard de sa prise de terre.

Dans le premier cas l’image d’enclencheur tend à absorber et supprimer l’intervalle, chacun attiré à « la » rejoindre devant l’autre… L’écart nécessaire ne se maintenant en statut quo que par la priorité de recherche du relais mécanique efficace, en même temps que relais de distribution des retours moments-débuts passant par des « fléaux » de type d’intervalles avec échange « commercial » -non au hasard, mais « aspirés » du côté de la meilleure image d’enclenchement et au risque d’être implosé éjecté en humiliation par inefficacité-, enfin grâce à la foi irrationnelle d’être au service de l’Homme mythique qui le prolonge.

Dans le deuxième on essaie de créer un fléau arbitraire d’intervalle entre deux reflets, chacun prêt à accepter la règle de l’écart minimum pour faire le multiple d’identiques enfanté au sein de la « grande mère » comme un seul. Ce qui rappellerait les ères du « contenant vrai » sauf s’agissant d’une marâtre à la sévérité inflexible dans son étreinte interdisant tout « par delà », pour ne contrôler que ce qu’elle engendre, alternativement vital et mort cosmiques. Et donc les effets retour de la mécanique, bons et mauvais, acceptés tels quels en tant que surgissements au « fléau », sont basculés d’un côté ou de l’autre, sous l’impulsion de la marâtre mystérieuse toute puissante.


Les deux tendances se croisent et se mélangent.

A la périphérie de la spirale amarrée aux centres dominants, l’engourdissement l’emporte sur le travail pour un principe absolu. Ils tâtonnent à la recherche de l’intervalle entre deux qui les maintiennent ensemble, la communauté étant conçue comme contenant maternel –l’état cause de tous les bonheurs et malheurs- imposant le minimum de lois pour ce maintien. Jusqu’à imaginer que le fléau entre deux fait balance au hasard d’un côté ou l’autre, et qu’il n’y a qu’à se saisir de ce qu’on peut sur le retour-production, dans son bon droit.

Par rapport à ceux qui préfèrent travailler pour l’« image du meilleur

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enclencheur » en créant de l’ « entreprise », pour sortir de la périphérie direction centre dominant, grâce à une « start up » faite pour prendre en marche le travail de la « machine » vers son projet inconscient.

Chacun d’eux pouvant aussi bien venir d’une base de type contre tendance avec le désir plus ou moins conscient de tout ramener à l’ancrage, c’est à dire y ramener dans l’idéal le centre dominant lui même… En accumulant ce que « le hasard » leur a permis de prendre, pour éventuellement même devenir propriétaire dans le mouvement « start up », c’est à dire sans avoir à faire eux-mêmes l’ « enclencheur ». Toujours direction du centre dominant donc, mais à ramener à l’ancrage, et à la dévotion de la marâtre infranchissable.


Le plan 0 individuel, (sur l’être vierge de l’enfant) se constitue en réception d’intensité d’action de saisie « vers soi pour soi », de l’image clé de l’enclencheur, avec inclus dans le « rythme » de passage le type d’intervalle en rapport à son dépassement, par l’intermédiaire du passeur. Dans la tendance dominante il est passeur de l’image en question en tant qu’alignée en perspective (théorique) depuis le centre (distribué en plusieurs) accumulant la tension maximum.

Cette notion d’accumulation totale théorique sur une image circonscrite, prolongée en dépassement à l’ « Homme mythique », contient la clé du mouvement opérationnel mécanique efficace délégué aux relais d’enclenchement, et celui de réception de production délégué en fonction de la convergence et ressemblance de l’image, avec confirmation de reconnaissance par le sceau sexuel d’abolition de l’intervalle partagé pour faire « fusion »  prouvée au fléau.

Ou alors, en contre tendance, à partir d’une tension de saisie collective globale inaccessible à l’individu pour cause de principe contenant maternel diffus, le réseau est diffusé comme s’il surgissait de lui-même, échappant à tout centre, émergeant en multiple aux fléaux d’intervalles, et c’est le passeur qui fait reflet pour renvoyer l’émergence au plan 0 de l’autre côté.

Les deux types d’intervalles (en enchaînement de tension vers le centre enclencheur pour récupérer le retour de production, ou maintenu épanoui par des contenants maternels) accordant leur diffusion en contre point pour faire un seul, « pulsé » en faveur de l’un ou l’autre… La dominante tire l’intervalle par le fléau penché du côté du meilleur écho révélé en rapport au moins bon, en aspiration vers le centre enclencheur, risquant d’éjecter « cet autre », non plus d’un intervalle irrationnellement irréductible entre deux mais d’un enchaînement d’effort.

En contre tendance, la transmission de tension crée l’intervalle en tant que son lieu de surgissement, à maintenir épanoui comme clé de sa fonction permettant le recul pour la meilleure focalisation du reflet, distribuant les positions dans la chaîne de l’enclenchement et celle de réception de production, non pas au mérite, mais au hasard de la grande roue aveugle du réseau. Ce qui décharge d’un aspect totalitaire de tension à « passer » par l’intermédiaire, car ne faisant que refléter ce qui surgit au fléau-source avec effet balance ( yeux bandés) qui régule hors de leur volonté les saisies interindividuelles. La tension allouée dépendant d’une régulation arbitraire entre chacun nécessite l’intervalle et réduit l’intensité de saisie… Elle dilue la spécificité individuelle –d’un être qui se verrait solitaire jusqu’à l’Universel-, en interdisant de tendre à rejoindre une image « totale » d’être collectif, les individus lancés dans une ronde d’identiques dont la totalité n’est qu’un multiple sur le cours de laquelle la loterie arrête ses lots.

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Mouvement d’individualisation du plan 0…

Après réception des gènes de sa spécialisation, il reçoit la marche à suivre des passeurs qui lui communiquent l’intensité de sa propre tenue, auto-enclenchement à saturation de ses limites concevables jusqu’à faire « totalité » d’être au fur et à mesure de la distribution du passeur… Ouvrant à chaque fois un peu plus le gouffre d’entre deux à son image extériorisée, attirée à rejoindre son « modèle »… Jusqu’à ce que par delà le saut risqué de sa totalité désormais assumée, il l’intègre comme membre du groupe.

En réaction quasi instantanée aux premiers risques du « saut », la totalité auto-enclenchée au départ, est « vécue » -sachant quelle va recevoir sa fixation-confirmation par le saut croisé de l’autre-, « tenue » suspendue en projection par le plan de dépassement comme agissant de lui-même jusqu’au travers de l’interlocuteur. Cela dès la réalisation de l’intervalle. ( Dépassement à l’irrationnel, par delà le temps et l’espace concevable rationnellement qui pourrait relier l’homme en contrainte, alors que le saut doit être fait en toute confiance.)


Vers les « effets inverses »…

A partir de la contre tendance… L’image forcément stéréotypée, imposée à l’individu par le dépassement lié à ces contenants maternels est sujette à des mutations nécessitant toujours une nouvelle « reconnaissance » instantanée d’un intervalle à un autre, l’individu toujours suspendu au risque d’erreur. Cette image est hiérarchisée de la meilleure à la plus « pauvre », réceptionnée selon le hasard du lot reçu. L’erreur et la répression contre le reflet d’une image non reconnue, ou inventée, créée à partir de l’infime variante qui a « imprimée » un « ailleurs » (inévitable) devenu nécessaire de sa totalité auto-enclenchée au départ, fait redescendre cette échelle, tout en pouvant rester en « léthargie » au sein de la mère marâtre… Jusqu’à l’éjection, plongé comme sous une surface symbolique en vertige infinitésimal genre trou noir, côté « mort » en son sein.

En tendance dominante, l’image « clé d’enclencheur » et son programme est plus ou moins en perspective au travers du passeur jusqu’au principe central et son dépassement « sur-humain » totalitaire… Le décalage est source d’éjection, en propulsion accélérée vers le « rien » du vide… Et comme les deux aspects sont plus ou moins mêlées aujourd’hui, le vertige vers le vide au lâchage du centre dominant le précipite au travers du cercle de la collectivité « maternée » en passant par « mort », pour devenir « rien », comme d’un par delà. L’éjecté passe par le regard en cercle de ces autres, navrés inconsciemment pour leur « grande mère » qui les tient tous si bien, avec l’envie de le retenir, -« pourquoi ne tiendrait-il pas comme nous ? »- mais bloqués par l’impuissance individuelle et la fatalité générale, ils le regardent s’enfoncer dans le vide, vers le rien.


L’homme est obligé à la double focalisation. En relation aux plus proches, il est materné par un espace pré-régulé, sa « famille » au sens large, voire son clan ou même l’ « état providence », et dont la régulation lui est transmise en reflet par le passeur. Alors qu’il sait confusément qu’il a à rejoindre ou à refuser avec envie ou terreur, voire haine, ce qui l’attend derrière ce cercle maternant, le travail « humain » qui veut dépasser toute notion de cercle vers un homme qui serait enclencheur principe absolu d’un enchaînement mécanique totalement à sa merci. Et que l’image de 1er homme enclencheur appelle au sursaut d’intensité supérieure

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pour rejoindre son réseau de tension en direction de la commande centrale d’enclenchement et de réception de production, toujours améliorés vers son ultime but, tout en promettant la domination sur ceux exclusivement maternés qui essaient de les retourner dans leur matrice... Et qui en attendant ne lui font que réserve de main d’œuvre pour la sous-traitance sur la mécanique… Jusqu’à être « mécanisés », et finalement débranchés hors humanité.

Si, orienté dès le départ sur le circuit de tension dominant, cet homme trébuche en marche, et se retrouve à l’intérieur du maternage collectif, il peut tenter le compromis. Mais il ne réussira qu’à ramener sa part de machine comme simple outil pratique au service de la grande ronde, avec humanisme maternel, désorienté hors de tout principe concevable. Désorienté avec toutes les peines du monde à se concevoir une « histoire », une aventure future qui fasse palier cohérent avec tout ce qui précède, et surtout qui fasse oublier l’aspect exaltant justement lié à l’ « Homme mythique », l’accrochage de dépassement pour ceux qui se veulent centre dominant…

Il y a donc un débat intense entre les deux tendances. Elles s’interpénètrent en dégradés plus ou moins consciemment. La tendance à la recherche, à la « connaissance » de ce qui peut faire principe absolu reste dominante. Mais le ventre de ce qui fait consommation en utilisation pratique de la « machine » grossit toujours, et deviendra énorme.


L’aspect « auto-mobile » de la machine libère, comme si maintenant elle avait sa vie propre, la promesse terrible indissociable de la nature humaine… Un « absolu » de puissance encore « démesurée » pour son conscient présent... Et qui lui pèsera très lourd.


L’orientation de son mouvement est au début en concurrence avec la majorité des hommes qui ne peuvent espérer que faire jalon opératoire sur son réseau aller-retour. Car son but (théorique) est d’effectuer un mouvement automatique continu jusqu’au retour de service à l’homme enclencheur. Sans aucun « ouvrier » intermédiaire. Son mouvement circule pour faire (pour devenir) par elle-même ce que faisait physiquement chaque homme du réseau selon les doubles structures précédentes, pré-mécanisées, et revenir sur un centre récepteur unique…

Avec toute la charge accumulée.

Il a bien fallu transgresser l’appui arrière de saisie pour construire cette machine sensée offrir son propre principe de saisie. Et ce sont d’abord les ouvriers qui supportent cette charge et son risque de précipitation inhumaine sur-accélérée…Pour ne laisser subsister qu’une classe unique aux deux extrémités ( la même ). Celle des hommes concepteurs enclencheurs, et récepteurs. Mais avec cette fois toute la charge accumulée sur eux. ( Jusqu’à mettre en perspective l’attraction de fin « absolue » qui nécessitera la double structure.)

Ce ne sera encore longtemps qu’une tendance, jusqu’à son maximum toujours approximatif, avec une échelle d’ingénieurs agrippés au barreau de la classe unique pour échapper à celui des « super-ouvriers » chargés de sonder les entrailles de la machine. Et à plus long terme cela donnera une « grosse » machine sophistiquée chargée de produire beaucoup pour une masse humaine semi-ouvrière de plus en plus désœuvrée, cohabitant de moins en moins avec une machine encore plus sophistiquée sans ouvriers qui produiraient pour la seule

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communauté qui la contrôle… Jusqu’au risque qu’il y ait une rupture technologique qui ne soit pas transmissible à la « grosse machine »… menant à la tentation d’une humanité progressivement séparée.


Extrémité inexorable, inscrite dès le tout premier « effort anormal ».

Depuis ceux parmi les singes, qui se sont dressés, à la révélation d’une conception d’enchaînement mécanique cosmique tendance absolue pour renverser « perpétuellement » la pression des « moments-fin »…

Mécanique, elle ne pouvait que l’être finalement, au bout du développement historique occupé à sa construction, pour finir par démarrer d’elle même…

Mise en mouvement automatique de l’espace humanisé…En décollage… L’extension maintenue suspendue par elle-même, mais avec la tension totale de saisie humaine reportée en accumulation avec son risque de fin sur le mental de l’ « enclencheur » et ses « clones », dirigée sur une « machine » d’autant plus puissante... Fixant les intervalles entre les hommes par les nécessités mécaniques, avec une norme d’accès toujours plus sélective sur un groupe réduit. C’est le rythme inexorable de la machine, son espace irréductible et son énergie nécessaire qui commandent les intervalles et l’extension… Et en tant que structure humaine totalitaire, en direction de l’effet inverse d’implosion-dissolution.

La machine remplaçant le réseau mécanique de l’espace humanisé jusque là maintenu en force par les jalons humains, ramène donc le ressort de tension, avec la totalité de son intensité sur l’ « homme » autoproclamé centre absolu… Jusqu’à voir augmenter toujours la puissance de précipitation du risque de fin.

A mesure qu’il s’acharne à transformer le « perpétuel » en absolu enfin prouvé, pour rendre définitivement inutile la deuxième structure de dépassement.

« L’Homme saisissant son principe Début à jamais… »

Il n’aura certainement pas longtemps le sentiment d’y être parvenu. Et à ce moment évidemment il ne manquera pas de se replonger involontairement dans l’intériorité des contenants, et de dégradations en dégradations, jusqu’au côté « mort » de la marâtre. Car l’illusion qu’ont la plupart d’une stabilité possible en son sein ne vient que de la possibilité de certains de lancer la tendance incestueuse dominante en tant qu’activant le côté « vie » en lutte pour l’efficacité des moments-débuts.


Ce ne serait finalement qu’à l’extrême de cette expérience selon les deux tendances, en équilibre impossible, que l’effort de saisie déterminerait le « plan de fin ». Au « moment » où il atteindrait sans encore le savoir son contact « vrai » au bout du travail scientifique, son appui d’ultime saisie, le futur plan de soutien à partir duquel le « principe » devrait apparaître concevable enfin…

Associé au nouveau « lien » à assumer…


En dévoilement du monde prodigieux qui nous prolonge dans une autre dimension…


La ligne d’arrêt par La Réalité, qui permit la manifestation du cosmos, ne peut être saisie. Si l’être cosmique avait basculé par delà, le contrôle se serait de nouveau retrouvé centre avec l’être autour. Mais sans plus le contrôler, retourné en soi-même vers le non-être à jamais. Ligne sensible pour le cosmos, et abstraite

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comme une incertitude entre les deux versants… Son être à la fois rassemblé en totalité, et toujours à la merci de son reflet inverse côté non être. L’Etre central Réel stoppe cette précipitation, et la charité de l’Esprit au féminin lui donne temps et « espace » pour exprimer l’état de son orientation au moment de l’arrêt. Fuite de l’appui arrière, avec contrôle en grand contour orienté à se saisir en tant qu’être central. Ce qui manifeste sa division entre un être ( rêvé) « plein », central, et l’être total au travers de son vide creusé par l’effort de saisie sur soi. Cela dans un temps impossible, « charitable », déployé en soi-même et appelé à se re-ployer sur cet être accumulé à la limite de la ligne… Qui est « là » comme en attente, « vivant » inconsciemment l’expression du déploiement de ce qu’il a fait de lui-même dans son mouvement d’introversion comme un 2èm niveau de manifestation. Ces deux extrêmes de manifestation, d’être unique contenant sa propre division en deux pour revenir en final à un, sont donc indissociables.


A l’issue du grand cycle l’Homme a assimilé son lien à l’être central cosmique –le « plein », vécu comme un seul selon les quatre éléments-, et l’a retourné en conscience prêt à être réintégré à La Réalité à la fin des temps.

L’ultime lien à assimiler est à l’être total, absorbant celui Central… Rassemblés en un seul au premier niveau arrêté de la manifestation, et « représenté » en creux comme une absence dans le cosmos « visible » du deuxième niveau.


Notre prochain lien à vivre, l’énergie « totale », et le soutien représenté en ce « vide » de son « Etre total ». C’est une constatation qui enchaîne avec la fin du grand cycle. L’ « élément soutien » de la dernière série était « feu » de nature « total cosmique », et serait donc celui qui devrait désormais se présenter au premier plan comme lien à l’Homme. Le propulseur « dieu étranger » de cette même série, sensé être une première présentation à l’attention humaine d’un nouvel « élément », était l’« être total » inconnaissable dans la nuit cosmique. C’est celui qui devrait s’avancer en tangibilité comme soutien « vrai ».


L’utilisation de la précession des équinoxes était inévitable –rotation autour de l’ « Etre cosmique central »- comme ultime cadran disponible à l’échelle de la perception humaine de ces temps, pour rythmer le dialogue entre l’Esprit au masculin et l’Homme permettant l’articulation entre « Eux » du mouvement de retournement en trois ères des quatre éléments.

Désormais, nous percevrons l’articulation que devrait nous « dire » l’Esprit pour le travail d’acquisition à rendre au Réel, dans le sens d’une projection « axiale ».


Le premier niveau de manifestation, plan 0 du cosmos total, est latent du début contenant sa fin, révélant l’action du cosmos « sur soi » en un second plan de manifestation au sein du 1er… Offrant les possibilités, au hasard du télescopage d’éléments ramenant le contrôle en point du conscient vital, de choisir de sombrer vers le non-être ou basculer vers la Réalité… Jusqu’à retourner à la 1ère manifestation comme une seule, à la fin.

Cet être total à son origine arrêtée au premier niveau cosmique (sur la ligne), est source – immobile- d’action en lui-même. Qui ne peut donc être perceptible

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qu’à son passage au deuxième niveau…


C’est à la recherche de nous-mêmes que nous plongeons aussi fébrilement, inexorablement.

Avec notre être central acquis, en plongée jusqu’à l’être total pour faire notre nouveau soutien, palpable « vrai » à partir du cœur de la matière jusqu’à son origine, manifestée à la ligne d’arrêt.

Qui sommes nous ? Quel est notre force totale, ce ressort initial ?… (Avant que dans des ères lointaines il puisse être vécu circonscrit-épanoui d’être, le notre, celui de tout le cosmos… à retourner en conscience jusqu’à la jonction avec son contrôle au seuil de la réintégration finale.)


Et ce ressort identifié jusqu’à nous devra tendre notre mécanique cosmique… Jusqu’à nous faire ressentir le risque de fin, et l’appel à en offrir l’extrémité au « par delà ».

Il animera la matière d’être centrale, disponible inerte et distanciée depuis son acquisition en l’Homme, pour le faire « maître à jamais », du moteur de l’extension de mécanique humanisée.

La grande aventure Humaine à venir.  


Elle se différenciera de la précédente. Car l’être que nous avons assimilé était l’expression même de l’introversion. En plongeant jusqu’au premier niveau, nous allons avoir affaire à ce que nous sommes vraiment, en liaison à la Réalité.

En fait jusque là c’est comme si nous avions surtout assimilé notre capacité au basculement en conscience de notre orientation inversée. Et ce serait avec cette capacité avérée que nous nous préparons à assumer ce que nous sommes en totalité cosmique.


Le fait d’introduire le nouveau lien à vivre dans un « champ » de mécanique humanisée de type « être central » à la surface devenue tridimensionnelle sans « horizon », nous obligera à le vivre en progression de plans évolutifs permettant d’approcher toujours mieux son essence au plan cosmique originel arrêté, si proche et si lointain dans son inaccessibilité aux sens. Il s’agira probablement de construire une totalité en évolution, logeant le principe énergétique cosmique remonté depuis le « ressort initial ».Tel un être en développement perpétuel qui travaille à contrôler en son cœur une énergie toujours plus puissante.

On peut imaginer que la précision grandissante de la plongée se répercutera progressivement en mouvement arrière à se « reconnaître » de l’autre côté, en plongée biologique toujours plus profonde dans les corps humains. Reculant la limite d’action sur soi comme de « l’extérieur », sur nos gènes, permettant de contrôler consciemment nos prédispositions envers les menaces de l’environnement … Sans la dépasser, en laissant s’exprimer le vécu vital en sa fusion ; l’instinct, la prise de conscience et le « risque d’être » vers extérieur, qui doivent continuer à agir sur les gènes, comme depuis son intérieur.

La conception d’une mécanique en évolution, alignée en perspective sur la construction d’une totalité cosmique en recherche de son principe, devra éviter le risque de se ré-enfoncer à chaque palier de fin en régression dans des contenants principe de type marâtre. Elle devra être dépassée sans cesse par un « Début sans

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fin » en mouvement adapté… Constituant un deuxième plan de double structure évolutif. Cette prochaine conception devant être laissée à l’ « aventure » permanente…


Au plan mécanique évolutif, il faudra donc correspondre un deuxième plan de double structure également évolutif, et à plusieurs points de vue, comme d’un nouveau polythéisme.

C’est à dire permettant de « vivre » l’aventure actuelle selon le point de vue de type « ère du bien » (acquis en chacun), fonctionnant avec le « Père » par delà en face ; d’un autre, de type « ère du beau », « tiré » par l’Esprit en complément du « bien » en tant que plan intermédiaire entre Fils et Père, qui fasse mouvement du travail présent vers son but ultime, en relecture transfigurée de toute la mécanique humanisée comme d’un tremplin vers l’ordre idéal en l’Esprit, et chargeant l’Homme en optimisme pour sa progression. ( Le « beau » acquérant tout son sens au travers de ce point de vue surtout artistique, comme d’un classicisme encore à venir.)… Sur un point de vue type « ère du vrai » qui amarrerait l’ensemble au « tangible » présent maximum en évolution. Polythéisme qui serait enfin contrebalancé par un point de vue –reconnu- exprimant la liberté de l’homme de refuser le rattachement « obligatoire » de son être à un « par delà », peut-être en spécialiste du travail technique sur le « vrai ».

Evidemment l’idéal serait que chacun de ces points de vue soit capable d’intégrer les autres.


Cette grande ère (post-dissolution) mènerait à une augmentation progressive de toutes les tensions. Avec mise en mouvement des irrationnels d’accrochage selon un dispositif de propulsion.

La perspective d’extension du plan mécanique impliquant désormais la direction verticale en plus de celle de surface horizontale comme si le tellurisme ne la soutenait plus… Plongée du cœur de la machine en direction du seuil originel de la manifestation cosmique comme d’un horizon vers « intérieur »-, pour un champ tridimensionnel de la progression en puissance. Donc avec changements potentiels de « l’appui », ajusté à chaque pas, qui soutienne en suspens précaire toute l’extension déterminant chaque fois l’intensité de tension entre les intervalles… A relâcher au dépassement en charge d’un optimisme d’aspiration avec un irrationnel de propulsion renversant la précipitation sur l’axe vertical, remplaçant les « dieux cosmiques telluriques » pris en charge au tabernacle de chacun par le Centre irrationnel en liaison à la cohérence collective par l’Esprit… Avec partage de l’enclenchement jusqu’à la réception, soustrayant la part du sacrifice… Dont le premier aspect consiste en re-distribution à partir des marges de la spirale humaine à chaque « tabernacle » humain du Centre irrationnel, et l’autre au par delà en face selon le cérémoniel de l’ « Evénement » à créer…

Double structure précaire sachant « jouer » des « plans polythéistes » dans une harmonie en mouvement, à partir de chaque limite de perte des appuis ayant fait chaque fois seuil de décollage sous la commande des deux pôles irrationnels, en communion à l’Esprit à partir du Centre humain enclencheur et au travers de l’extension mécanique en maintien des moments-débuts.

Une mouvance d’ensemble qui demandera un pilotage d’un niveau de

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conscience aiguisé (à côté duquel le montage théologique égyptien –qui rassemble presque l’ensemble du grand cycle- ferait figure de jeu d’enfant ).


Le « renonçant », toujours à la recherche de la voie moyenne qui ne révolutionne pas les équilibres établis, ne prends pas sa part dans la concurrence de l’effort « implosif pour soi », comme s’il était en sacrifice « de fait ».


Pour ce qui est du gain de perspective dans l’autre sens -le territoire du « plan de fin » gagné à l’intérieur du corps humain-, il amènera encore un surcroît de tension à l’enclenchement. Car l’ampleur de la durée moyenne de vie individuelle –probablement au delà de 100 ans dans moins d’un siècle- impliquera un gros travail de tension technique, une prise de conscience de sa propre vie avec « valeur ajoutée » et donc un risque aggravé. Une inflation de la valeur de la vie avec une dramatisation de la mort correspondante, une pression du plan de fin aggravée sur la double structure individuelle. (Que dire d’activités valorisantes du genre de l’alpinisme sans corde et de toutes celles qui aiment flirter avec le danger. Elles nécessiteront d’autant plus de technicité et de courage, alors que celui qui voudra fuir tout danger risque de s’enliser dans les sables mouvants d’une vie sans intérêt, d’autant plus déprimante qu’inter-minable.)

Ce ne devrait être que l’individu déjà « vainqueur » par dépassement de ce plan de fin corporel qui pourrait prendre la mesure du vertige de la perspective mécanique extérieure correspondante, sans y sombrer, en intégrant le mouvement en cohésion, vers une double structure stabilisée.


Aujourd’hui au début de ce travail de tous les dangers…

L’essai d’élaborer un embryon de double structure évolutive, imposera à l’individu des moments de plongée en porte à faux, au risque d’accélération en direction de la fin, sous les contraintes de l’enlisement mortel en « marâtre » d’autant plus vengeresse, et de l’éclatement en projection hors humanité vers le « rien », par les gardiens de la norme, les relayeurs du centre dominant qui travaillent à éteindre tout espoir hors de leur mécanique humaine à but absolu…


Comment le premier Homo Sapiens ne tressaillirait pas devant le flash d’une telle perspective soudain révélée, prolongeant son propre effort dans un travail devenu titanesque vers une sur-humanité, tellement ahurissante…

Pour se pétrifier bientôt en découvrant le déploiement d’une sorte de voie lactée sur fond de nuit, l’immense multitude humaine tourbillonnant cherchant la ronde qui les maintienne entre eux… Tout le nuage tendant à s’enliser, lentement, vers une sous-humanisation de fait… Si peu sapiens. Mais en scrutant mieux, peut-être… il pourrait détecter des mouvements infimes, d’une stupéfiante cohérence, comme s’ils se maintenaient sur la vague d’engloutissement …

Et voilà son vrai descendant, un pas dans le vide, au sein de fraternités si fragiles, obligé en urgence – en conséquence fidèle d’un aïeul si courageux- de se « re-créer », quelqu’un d’autre, « post-sapiens ». Un inconnu encore sans nom… Qui un jour, des milliers d’années plus tard, (si tout se passe bien) sera la référence d’une humanité suivante dont les chercheurs seront éblouis par tant d’inventions à partir de « rien » ou si peu.

Cet homme (tout de même ! avec son héritage sapiens) suspendu en « rien »,

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réalisera le rêve incroyable de sa montée en conscience sur le déchiffrement d’un nouveau cosmos, relu en dépassement… Après tant de siècles de travail, tant de pertes humaines, tant de doutes, et d’être certainement passé plusieurs fois si près de l’échec, recommençant toujours dans la précarité et le risque… En souvenir des premiers maîtres du feu. Dans la lignée de l’Homme mythique. Oui ! Universel.


Plus fragile que fétu de paille aujourd’hui…

L’individu minuscule, perdu dans la masse, aura de moins en moins de temps pour ajuster le « partage » de tension face à face –tendance du fléau à la masse maternelle-, et devra être assez vite en « juxtaposition », moitié d’intervalle acquis –en décollage du maternel-, appuyés côte à côte en enchaînement des uns aux autres pour le travail collectif en cohérence…


Le plan 0 collectif ( vaguement cloné en plusieurs), est diffuseur du degré de tension optimale globale, relié au dépassement « humaniste », l’Homme principe absolu…

Le passeur relais vers l’individu récepteur vierge, fait du principe de dépassement le présentateur de son plan 0… Situant avant tout son accrochage qui fondera le deuxième plan de double structure, Il lui présente le degré de tension totale de saisie venue du centre humain mécanique, aussitôt amputée pour ne laisser que ce qui lui est alloué et le préparer simple individu en rapport au passeur… Relâchée au dépassement.

Tension possédée, utilisée en tenue de soi-même, progressivement, jusqu’à s’explorer à saturation des limites conçues, comme appui d’être –toujours à créer affirmer- qui fasse individu saisisseur vers extérieur...

Progressivement, comme en réaction, alternativement dans le cycle de diffusion, le degré de tension alloué fait retour au passeur, en demandes à saisir toujours plus de diffusion, toujours plus de reconnaissance spécifiée sur tel point d’appel en rapport à sa construction d’être, édifiant progressivement l’intervalle… Jusqu’à son équilibre à partir du fléau de surgissement côté maternel, en tant que principe accepté collectivement de retenue réciproque de tension pour une inter-saisie équilibrée.

Le relâchement en dépassement permettant de recevoir l’évolution de la réponse du passeur, en limitation du degré de tension, toujours plus individualisée, et en reconnaissance de ce qui est déjà réalisé de son être… Progressivement appelé à le déployer en extériorisation de structure de surface, pour que sa moitié d’intervalle acquis à sa tension apprenne à rester suspendue sans crainte… Et qui relâchée en soi puisse devenir assise de conscient,…avec inventaire, organisation pour future présentation de son individualisation… retour au passeur –toujours suspendu à l’accrochage en dépassement… Avant d’avoir à en faire reconnaître la lecture au milieu des autres.

A peu près dans le même temps que ces « autres » lui apprennent à orienter son intensité de tension vers une autre focalisation :

Celle qui renvoie au Centre Humain d’origine (en ses « clonages ») premier diffuseur (théorique), identifié par les relais en tant que grand enclencheur distancié de la mécanique générale, et récepteur absolu de production, (confondu aujourd’hui avec le dépassement par delà en tant qu’Homme distancié de

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« tout »). Appel au rattachement central dominant, demandant le retour sur lui de la part principale de sa diffusion de tension,… qui peut être soustraite de l’inter-saisie au retour en intervalle, d’autant moins tendu,… ou au contraire en sur-tension entre compétiteurs.

Cette attraction ultime (plus ou moins exprimée selon les diffuseurs) est décomposée pour le récepteur, à partir du maillon mécanique à portée. La tension à rejoindre ce principe humain commence par faire de lui un de ses « soldats », mécanisé provisoirement sur le chemin retour-production vers lui, le cours de l’effort d'extension effective de sa mécanique démultipliant les sous-enclencheurs en relance, tout en les tirant toujours plus à se sélectionner en direction du « premier », à rejoindre dans l’ « idéal » selon la promesse motivante de se dé- mécaniser en distanciation et réception absolue.


Les contrôles en confirmations de plans 0 individuels s’effectuent, toujours plus définitivement, selon des plans de fins corporels successifs. Depuis la première pression de fin en découvrant d’autres bénéficiaires concurrents de diffusion… Alternativement avec des réceptions de nouvelles diffusions, de moins en moins fréquentes, achevant de préciser toujours mieux ses plans fonctionnels qui construisent sa totalité jusqu’à son achèvement… et la coupure du réseau de réception… A mesure que le plan de dépassement apprend au récepteur à amputer l’intensité de ses saisies de diffusions, tout en se reculant Lui-même progressivement en « accrochage » d’arrière plan.

Le cordon ombilical qui l’alimentait en tension est coupé au moment où l’être en est saturé pour devenir entité jusqu’à ses limites, l’intensité de tension assumée ayant « acquis » sa moitié d’intervalle bornée et suspendue aux orientations collectives du fléau… Refocalisé individu autonome en proposition d’entrée en cohérence collective… Jusqu’à devenir (sous) enclencheur, puis diffuseur et confirmateur sélectionneur, ouvrant la perspective de dépassement…

En simple relais, sans pouvoir aujourd’hui se concevoir nouvelle « source » créatrice d’Homme collectif, dont la notion irrationnelle est refoulée, obstruée au dessus du « par en deçà » vertical de l’appui arrière de saisie.


Mais la tension restant en inter-individuel garde plus ou moins secrètement le désir de retrouver la diffusion originelle en récepteur absolu, hors concurrence…

Et face au risque de sa fin non dépassée, il est tenté de se saisir du confirmateur comme clef de son introduction, embrasant l’intervalle réduit au fléau en fusion…

L’accrochage au dépassement, dans son rôle « effectif », c’est à dire auquel le plan 0 assumé a besoin de s’accrocher pour se réussir simple individu, permet d’amputer cette saisie de son aspect « totalitaire » et d’assumer le risque de fin, jusqu’à devenir « source », selon la conception du moment.


Dans l’idéal le niveau saisie exprime le désir d’être reconnu confirmé par l’interlocuteur tout en se reconnaissant au travers du même désir de l’autre… Le mouvement vers le don faisant d’abord acceptation du risque, laisse s’exprimer le désir de confirmation ou reconnaissance de l’ « autre » en rapport au sien. Mais comme si les deux saisies pour soi s’arrêtaient à leur contact, jusqu’« au touché » figuré au point-fléau, sous contrôle du principe de dépassement commun, le don

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de soi risquant un « cran plus loin » de ce point de jonction comme d’un point de renversement vers leur fusion en double structure, et l’intégration de ce qui manque à l’un par l’autre… Pour construire un deuxième plan qui prenne les commandes, dans l’orientation retour vers son origine, son ultime principe de dépassement, qui l’oriente en cohérence efficace dans le travail collectif.

Le vrai dépassement –irrationnel- empêche donc les saisies inter-individuelles totalitaires consistant à forcer l’introduction dans le groupe selon une image cosmique imposée en tant que mécanique avec réactions en chaîne entre compétiteurs sauvages jusqu’au Centre, en implosion des intervalles et de l’extension mécanique par ses jalons opératoires qui ne tiennent plus leur place « efficace ».

Aujourd’hui il lui faudra dès le départ le hasard du transmetteur adéquat pour que le plan 0 individuel soit mis en alignement correct sur l’image « finie » rationnelle du Centre humain en tant qu’absolu convaincant dépassé en perspective à l’ « Homme mythique », pour être confirmé en introduction dans le groupe selon la tendance dominante.

D’autre part cette perspective au travers de l’« assemblage fluide » actuel est difficilement discernable, brouillée par les multiples improvisations à l’aveugle du travail central dominant axé en retour exclusif sur « soi même », et rend difficile sa cohérence.

Le risque est donc grand aujourd’hui d’être décalé… Jusqu’à la précipitation en spirale au travers de la dissolution vers le « rien » inhumain, en passant par « mort » au travers du sein de la marâtre.


Ceux, dont le plan 0 leur semble fermement aligné sur l’image de l’Homme central du moment confondu avec le dépassement, font passeurs de cette image en tant que « sans risque ». Pour que le montage mécanique « désordonné » continue à être piloté en l’état, ils transmettent le risque « non exprimé », ou exprimé non existant… Sûrs d’être dans les pas de l’Homme de plus en plus mythique embaumé en travail archéologique, et d’en recueillir la charge d’optimisme suffisante au maintien des extensions mécaniques « anormales » et des intervalles entre saisisseurs… Embaumement rêvé pendant le retournement exclusif de saisie sur le « soi » rationnel d’aujourd’hui, mais toujours plus décalé de l’Homme mythique réel, selon l’image en fait la plus chargée possible en optimisme, celle d’un homme qui a toujours dépendu d’une double structure équilibrée par un deuxième plan on ne peut plus irrationnel.

Ce décalage peut être révélé à partir du vrai plan 0, en son dénuement… Par hasard lors d’un accident, ou d’un travail minutieux de superposition des images avec reconstitution de l’axe entre les deux.


Ceux qui se lisent alignés absolument sur le dépassement en prolongement rationnel du premier homme comme un seul, peuvent se vivre en sur-épanouissement d’être ( précaire)…

Chaque effacement de moments fin, en moments débuts victorieux par les premiers enclencheurs peut être vécu en prolongement rationnel des pas qui remontent « infiniment » au mythe victorieux… Exprimé en sur-épanouissement de l’extension mécanique… Répercuté jusqu’aux plans 0 individuels reconnus confirmés alignés sur cette image confondue au dépassement, en échos sur-

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épanouis…

Encore sur-dimensionnés par le fait d’avoir confisqué tous les deuxièmes plans irrationnels « Début sans fin » précédents chargés de leur glorification « sur-Humaine ».

La puissance de la double structure qui s’achève donnant à l’Homme –corps et esprit (« Ceci est mon corps »…)- une exaltation qu’il s’agit de prolonger au moins en orgueil pour le rationnel, focalisée, faute de deuxième plan, en construction du premier pour une supériorité physique cosmique… En confiscation de ce qui reste d’écho du deuxième précédent. (Tout l’humanisme d’aujourd’hui avec ses ONG et insistance sur les droits de l’homme met en pratique au « premier plan » les préceptes chrétiens reliés au par delà irrationnel. Souvent de façon plus efficace matériellement et pour cause.)

Cette confiscation du plan de dépassement passé est liée à l’ « évidence » que cette exaltation de l’Homme va vers un progrès futur irréversible, encore plus exaltant. L’irrationnel refoulé du mot « progrès » attaché rationnellement au plan de dépassement présent… L’Homme mythique en nous, gardant secrètement son évolution en aspiration vers toujours plus de conscient.

En attendant accéléré en attraction de fin.

Tous les paramètres objectifs, au niveau de l’ensemble de l’Humanité vont déjà vers l’accélération de cette attraction, et au plan individuel le décalage d’image, à la merci du hasard inévitable, propulse d’autant plus fortement les individus en marge hors humanité « sur-épanouie », avec fragilisation en chaîne sur ses prochains, même « alignés ».


En fait la dissolution est un état de transition normal, entre une double structure qui prolonge le plus longtemps possible son zénith en « louange » (les bangs de musique classique du dix-neuvième siècle) pour se transformer en appel par l’Esprit au travers de l’ « obstruction » du travail mécanique vers l’Homme futur qui fait résonance de ce qui reste de l’onde de choc de la louange en « bangs » de fin, percutés du seuil de fin ultime.


Le conscient devra trouver le minimum de « réalisation » d’être qui se vive en mouvement… Utilisant l’instabilité entre attraction de tension dans le réseau sur-homme et son potentiel inverse d’éjection, en tant que nouvelle stabilité par le mouvement ; liaison à l’autre dont l’aspect « partage » est vite remplacé par le lien en « juxtaposition » pour enchaîner la chorégraphie en cohérence vers l’ère à venir… Sans peur du gouffre survolé, accroché à la foi en un dépassement « avéré » participant au mystère du polythéisme futur. Selon le tempo de l’Esprit.

Le mouvement ascendant de tout son être vers extériorisation en porte à faux risqué… Non plus suspendu à un ciel bleu roi rassurant, mais selon sa vraie couleur dévoilée, le noir insondable…


Selon l’économie des forces contraires en jeu, pour la « réalisation » de l’être individuel…

Le dessin de surface extériorise l’état qui prévaut à l’intérieur du corps entre tension vers le bas et sa remontée vers le haut sensée dominer… En relation à l’état de l’optimisme source de maintien de tension du moment, lancé vers son renouvellement…

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A partir de l’enregistrement à la centrale contrôle au cerveau…


En plongée vers la matière à « connaître » au plus profond de son être…

Ces saisies de possession ont pour centre de gravité le ventre, avec juste au dessus le centre de la force de saisie au plexus solaire, et pour « centrale vitale » le cœur et les poumons exprimant physiquement le désir d’être vivant, de ses pulsions alternées entre saisies et relâchement…  Elles aboutissent en cul de sac au sexe et au sacrum au bas de la colonne vertébrale (les jambes sont négligées comme plutôt à dominante force à son extrémité vers extérieur par rapport à l’être). Le sexe en désir de prolongement vital par delà le moment fin ultime du soi corporel au travers de sa réception de totalité par l’autre, et côté sacrum (le « sceau » du souvenir animal), l’extrémité en tant qu’aboutissement matériel -vers l’évacuation du « trop » qui ferme la « totalité »- du désir de nourrir cet être en moments débuts renversant les moments fins qui menacent sa matière même.


Il y aurait à l’intérieur du corps, à partir du contrôle au cerveau, une tendance « tenue » jusqu’à totalité, et une de « remontée » extériorisation consistant à disposer la totalité au service du don ; la première fixe ce qu’il y a à extérioriser et rendre présentable en structure de surface par la seconde (en rapport prioritaire à l’appel du dépassement). Cette deuxième tendance contrôle, à saturation de tenue aux extrémités, mentalise la remontée de son être en tant que totalité, à partir du diaphragme, sur l’élan du reflux de la force « en mouvement don »… Remontée au rythme cardiaque déterminant l’équilibre de la centrale vitale relâchée à partir d’expulsion d’air, -en oubli de l’inspiration tension « recharge » de force-, pour apporter le « cœur » de désir vital– le plus léger possible- de l’entité qui se fait point en arrivant devant la centrale du contrôle au cerveau… Lequel, commandant déjà toute l’économie saisie-don, projette l’entité selon le meilleur programme, au travers des yeux en déploiement d’ensembles excentriques représentant chacun la totalité sous un aspect, tout en les intégrant en entité d’ensembles.

Après l’ensemble des yeux avec la croix d’expression entre les deux, puis de la bouche avec les commissures de chaque côté qui l’orientent, le caractère inspiration du travail de la centrale vitale par le volume du nez en rapport aux creux de celui d’expiration aux deux « vallées de larmes » de chaque côté, comme une sculpture cachant son travail souterrain, bombant dans un sens et creusant dans l’autre…

Le visage est le premier et plus important ensemble, entité de ces sous-ensembles.

Et si les efforts inverses dominent l’existence, le visage montrera une tendance vers le bas, plus ou moins synchronisée par ses sous-ensembles, se terminant éventuellement par l’alourdissement de toute la moitié inférieure.

Les ensembles qui découlent de celui du visage, jusqu’aux parties plus basses du corps apparaissent de plus en plus schématiques, et lui sont subordonnées, mais en faisant frontière finale de totalité corporelle qui englobe son territoire d’être et tous les ensembles.


Dès que l’être a acquis son équilibre saisie-don de totalité, en échange réciproque avec l’autre, il devient « individu » intégré dans le groupe.

A la centrale contrôle se dégage un « lieu » virtuel, l’habitacle gagné par le

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conscient, celui où apparaît son travail de construction d’un être à son ordre, un être complet en reflet retour de celui réalisé « confirmé » par l’extérieur. Cet écho d’extériorisation peut être déplié à l’intérieur du corps, sous le lieu de commandement, le conscient « assis sans peser » sur sa centrale vitale, force et être en dessous désormais solidifié et tenu par « lui-même » avec d’autant plus d’assurance que l’extériorisation aura été un succès, comme si elle avait paradoxalement rendu plus réel à l’œil du conscient ce corps intérieur… Soit logeant cette réalisation dans le « lieu virtuel», rassemblant l’être sous tous ses aspects jusqu’à sa totalité, magnifiée selon l’éclairage qui y pénètre en perspective

sur l’axe du par delà Début sans fin de l‘extrémité supérieure du cône… Reflet, en « vrai petit-bon-homme » accouché des deux types d’efforts « anormaux » de son espèce, qui enregistre et « maintient ici » dans une permanence cosmique à la mesure du corps humain, l’acquis à partir d’une surface déployée projetée virtuelle, où tout se risque et se crée dans un mouvement toujours suspendu.

L’être corporel tenu, remonté en point arrivé prêt à s’offrir à l’avant de la Centrale-contrôle, n’a pas accès à ce « lieu virtuel» derrière lui, ce n’est pas son temps… alors que le « petit bonhomme » qui y loge semble absent pour la circonstance, dans un autre temps... Cet être au bord du porte à faux part en mission… Mais il sait que c’est son « lieu », que la commande est partie de là… en connaissance du chemin par dessus l’intervalle, lui faisant rejoindre le faisceau

de réalisation… Qui va le répercuter en écho, dans l’axe pour le « loger » en retour à l’abri en tant que « Réalisé », hors de tout danger à jamais…


Le conscient s’avance en « extériorisation » lorsque son regard est « en extérieur » d’espace collectif. Ce sera toujours sa position ; l’éveil en tension minimum obligatoire même en repos, est en suspens à la sortie du « lieu », sur le seuil qui en la circonstance semble lui faire assise arrière solide de tout son être réalisé. Sinon c’est un abandon de vie repliée « en soi dans le lieu » vers la mort et le rien, et non un renoncement en vue de l’éveil. Le « lieu » n’étant accessible que dans la solitude tournée en intérieur –non sollicitée extérieurement-, en son « temps ». Toute tentative du conscient de contrôler l’extériorisation à partir du « lieu » central est vouée à déclencher l’effet inverse, direction attraction de la fin de la totalité d’être dans la relation aux autres.

Dès la montée à partir du cône inférieur en vue de parcourir l’intervalle, le petit bonhomme du « lieu » s’efface en inclinant la tête…Ce n’est pas « de là » qu’il doit présenter le cœur… Lequel va s’offrir tout seul suspendu –à son rythme relâché- en avant du « lieu » centre contrôle, dans sa plus grande légèreté… Témoignant des « bangs de fin » de tension minimum vitale à dépasser… jusqu’à pouvoir s’avancer entre les yeux… Alors que se déploie la « totalité » à saturation

d’épanouissement de la ligne contour… Avec le nez au milieu, désir vital instinctif, en arête de surgissement « tellurique », celui d’être animal…


L’extériorisation d’être en surface déployée, utilise la tension minimum en tenue automatique de son expansion (à l’image au niveau collectif de l’extension de la mécanique humanisée)…

Cette tension trouve son équilibre avec celle de l’autre, permettant au point du fléau, le surgissement de basculement des deuxièmes plans de double structure respectifs…

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Tension en continu minimum nécessaire sous-jacente, l’extension de totalité, après s’être déployée en épanouissement de surface, se déplie en avant pour faire troisième dimension de saisie sur l’autre de ce qui lui manque, et réciproquement –ou annulant l’intervalle réduit au fléau pour se prolonger génétiquement… Un intervalle extensible selon le déploiement croisé de face en emboîtement complémentaire, comme s’ils étiraient le fléau en même temps… Resurgi en point « abstrait » au moment du basculement qui ré-absorbe en relectures les plans de tensions rétractés sur chacun par le don partagé, en structure Début sans fin, permettant la montée du conscient pour inclure les nouveaux acquis d’extension dans son appui d’être retour au « lieu ».

Le sexe « prouve » (sans être indispensable et seulement s’il y a échange) en tangibilité vraie, l’introduction au sein du groupe et la confirmation du plan 0.

Et pour l’éjecté, c’est le seul accrochage qu’il puisse concevoir aujourd’hui…

Si le contrôle est en effet-inverse, coupé de tout dépassement, pour se saisir de son Début sans fin sur l’autre, le déploiement de surface s’implose hors contrôle pour se tendre en ligne d’axe de saisie depuis l’intérieur corporel profond en effort absolu, annulant intervalle et fléau. Saisie brute depuis le fondement, qui exige sa pérennité.


Le « lieu » à la centrale contrôle loge en « image » ( d’apparence virtuelle mais réelle en moments dynamiques de toutes durées ) notre réalisation Début sans fin de retour d’extériorisation,… en « attente de fin illusoire d’ici »… Se montrant « Etre corporel réel » (petit bonhomme complet), transfiguré par delà toutes contraintes cosmiques, par rapport à la chair qui l’entoure, son image inversée précaire.

« Réalité » spécifique, « folle », liée aux efforts humains « anormaux » dont il poursuit la logique comme si c’était devenu sa vraie nature, sachant instinctivement qu’il ne serait plus qu’un mauvais « animal », et même un « sous-animal » en cas de renoncement à cette folie, qui décuplerait la terreur du vide qu’il s’est créé, autant que l’orgueil fou déchaîné en réaction contre le milieu refocalisé purement cosmique… En auto-destruction… Le mode Humain vu comme « extra-ordinaire » et certainement « impraticable » dans la durée cosmique pour un observateur purement animal…


L’irrationnel fera résonner l’espace humanisé à jamais…

Et son appel est reçu en tant que « hors volonté » individuelle.

De chaque côté de l’intervalle c’est « par l’autre » que se crée ce deuxième plan, comme s’il venait d’ailleurs… Et d’un ailleurs, qui fasse accrochage dominant, sous l’autorité de son principe (par delà le sommet théorique du « cône supérieur »).

L’individu n’est pas responsable de sa transfiguration… Même s’il la pressent et l’espère telle qu’elle a des chances de se manifester… Occupé qu’il est à relire l’autre… le relisant. Seule l’attitude correcte de l’ « autre » de chaque côté –risque de fin de sa totalité et foi dans un accrochage de dépassement- permet cette manifestation…

Plan ultime hors tension cosmique conçu pour être toujours à même d’effectuer le « rattachement en relecture » de n’importe quel plan rationnel individuel, avec ses « contraintes » d’être quelque elles soient… En tant que son

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principe absolu…

Irrationnel nécessaire à l’activité humaine « anormale » en effort de saisie absolue, pour lui faire sens... Et le sens c’est la montée en conscience, qui n’est possible qu’à partir de ce type de saisie, toujours « améliorée »… qui fasse liaison toujours mieux assumée à « son » être cosmique total.


Cette diffusion irrationnelle est à l’image d’un faisceau lumineux… Dont le niveau d’éblouissement –son efficacité en propulsion de montée en conscience- est testé sur l’espace humanisé collectif… Lequel pour sa réception doit asseoir sa mécanique sur la tangibilité maximum, le touché « vrai » du moment, voilant le cosmos mystérieux de la caverne contenante de l’Esprit féminin… Lieu d’origine irrationnelle qui fait « lentille » réceptacle pour cette « lumière »… La conscience en dépassement…

Esprit, « charité » de l’ultime « lieu » accueillant le cosmos… Qui puisse réceptionner le « diamant »…Au moment où sa structure déchiffrée fait irradiation de « Réalité » irrationnelle au travers de l’espace humanisé… Le dessin expansé sous tension en équilibre offert où se joue la mise en ordre de cohérence qui fait le contact-relecture d’enclenchement d’irradiation… Le visage de l’Homme Universel éblouissant… prolongeant sa fulgurance, au delà du tout concevable…

« Visage » à l’intérieur duquel les réseaux qui le trament en tension s’éblouissent de ses expressions tournées « à l’endroit vers la Réalité »… Chacun des centres d’effort se faisant gloire de son épanouissement cosmique…

Les volutes spiralées, en multiple d’attractions centripètes vers les travaux collectifs, se spécialisant vers tel ou tel en direction du « premier cercle enclencheur », affairés au fonctionnement des centres « cœur et vital » de la mécanique humanisée… En même temps que les cercles spécialisés dans la « relecture » créent l’ordre de sa mise en lumière… Le visage de l’Homme Universel, de terre orienté ciel, les yeux ouverts, éblouissants du plus profond du « temple », soutenu sur l’onde du vital battant et respirant, au « cœur du lieu virtuel »… Son expression animée par chaque individu acteur du groupe selon sa spécialité, qui le loge en lui et vit son reflet intégral, face à la Réalité…


Ce faisceau lumineux, de source irrationnelle acquise hors toute volonté « terrestre », se projette du point fléau inter-individuel –après re-lance de contact de chaque côté, à son « enregistrement » originel aux deux plan 0 vivant en leur « lieu »-, auquel se lâchent les déploiements de surfaces en extension et se rend la fin à l’irrationnel lumineux… Le point abstrait Réalisateur…Et comme si alors le faisceau se tournait pour s’alimenter au travers des deux structures, qu’il embrase de chaque côté en retour pour se rejoindre La source à chaque « lieu » individuel.

L’offrande de chacun par delà « soi » se déterminant inconsciemment en pré-vision de la saisie de l’autre, structures en emboîtements complémentaires arrivées à leur meilleur équilibre, se laissant aspirer par le don réciproque au travers des relectures des deux êtres complets dictées « d’ailleurs », selon l’ordre structurel qui réalise la « Lumière »… Celle dont le faisceau rend « hors limite à jamais »… ( Les emboîtements complémentaires sont figurés depuis leurs points de vue extrêmes : épanouissements (féminin) vers un centre (masculin) qui le pénètre en retour et possède son épanouissement rendu tourné vers extérieur)…

Pour se rétracter de chaque côté, image de chacun individualisée par le don

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de source irrationnelle par delà, réalisée « re-créée », inondant en « irradiation» leur être déployé en trois dimensions « lu sans fin », abouti en re-focalisation de son faisceau ciblé aux « lieux » intérieurs rejoignant son axe… Et re-créer le « petit homme » à son centre contrôle, réalisant  ses fonctions libérées, et révélant son plan 0 « éclairé » depuis la source.

Il va se redéployer sur le cosmos extérieur en y projetant –inévitablement- cette image chargée de l’optimisme « Début sans fin »… Partant du faisceau individuel sur l’environnement immédiat…

Imaginant que prolongé jusqu’à se croiser en cohérence avec ceux des autres côte à côte, il rejoindrait le plan de Début sans fin de l’espace collectif qu’ils y découvriraient déjà imprimé sur le cosmos, côté « vers horizon », cherchant à le refondre à sa source dans cette autre direction…Ré-activée en conscience.


Cette image individuelle relue « Début sans fin »… n’a plus ses mêmes contraintes corporelles cosmiques. Elles sont vues basculées dans une autre réalité qui prévaut de ce côté ci de la surface…

Les trois niveaux du contrôle physique relus en deuxième structure Début sans fin, -corporel en vibration « tellurique » pour le bas jusqu’à la bouche, puis être « animé » en impulsion d’air du contrôle au centre vital jusqu’au nez, avec au dessus par les yeux le contrôle en tant que conscient toutes limites hors limites-, ne sont plus rattachés aux contraintes du cosmos mortel.

Le dessin du plan transfiguré fait distorsion (invisible au « regard cosmique ») par rapport au plan matériel. Ses limites contours déployées en surface sont « prolongés » en épanouissement rayonnant, et son déploiement avant en trois dimensions irradié au passage de ce qui fait axe de Lumière de relecture depuis le sommet du cône supérieur passant entre les yeux. Relecture de l’être chair présenté sur le seuil avec son désir de pérennité risqué en porte à faux, qui crée un paysage de surface selon ses propres lois…L’impulsion moteur vital au centre stylisé en tabernacle de vie, sans besoin d’oxygène, avec plus bas l’aspiration de tout l’être purement matériel qui fait vibrer sa louange en approbation de la relecture le créant hors contrainte sans plus besoin d’autre nourriture… Alors que l’être cosmique sous-jacent du premier plan continue son travail… Par la « charité Réelle », comme s’il avait la permission de se tenir tout seul. Alors que sans ce premier plan, celui « lumineux » n’existerait pas non plus.

Cet irrationnel en accumulation de face, se déplie en projection comme de « profil » en durée sur la sphère d’appréhension du cosmos alentour.

Le rythme de montée en exaltation s’accélère à l’accumulation d’être en point de passage à la gorge, qui l’envoie en dernière impulsion, pour faire totalité extériorisée en alignement « de face »… Et vibrer de nouveau à son premier décalage en pivot sur un objet « à côté » emportant la totalité en déploiement « de profil » faisant louange de l’être sans fin sur le support cosmique alentour… En phase avec la vibration retrouvée au point de la gorge.

(…Laquelle accumulation aujourd’hui parvient difficilement à rester de face, mue par l’ « expression » rythmée depuis l’insondable, « en route vers… »)


Le « petit-bon-homme » rétracté au « lieu » s’examine lui même en conscience… sous toutes les coutures et en pièces détachées, s’imprégnant de mieux en mieux de sa réalisation en tant que non virtuelle… jusqu’à pouvoir

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préparer le programme de la prochaine extériorisation vers l’autre de face par dessus intervalle, en meilleure connaissance de cause.

L’exploration peut être rêvée en utilisant les jeux de rôles entre le multiple des « toutes durées de face » comme une seule « de profil », pour une articulation de la prochaine vers une montée en conscience en meilleure élimination des effets inverses.


L’assise de conscience du « bonhomme » au « lieu » en soi est d’autant solide qu’en dessous l’être corporel a été assumé en totalité basculé réalisé par les autres… Alors que le « lieu » lui même fait d’autant meilleure assise pour le conscient en sortie d’extériorisation au seuil, que sa virtualité contient et reflète une réalisation effective, accrochée au principe de dépassement qui le charge en optimisme suffisant pour le saut sans peur, effaçant les effets inverses comme s’ils n’avaient plus d’existence. Assise assurée en rapport à l’irrationnel Réalisé.


Lorsque le conscient s’ouvre au travail collectif en extérieur, c’est l’être construit dans le « lieu » de contrôle qui s’avance lui-même, en liaison arrière à ce qu’il a pu « loger » d’irrationnel principe, qu’il s’agira de concilier avec le « même » en face par delà toutes limites...

C’est la sortie du « petit-bonhomme », soudain tendu en éveil vers le mystère de l’Homme collectif au travers de l’insondable cosmique, à relire dépassé…

Avec pour celui qui aurait –en théorie- accompli parfaitement sa vie extérieure, la récupération instantanée de la remontée des plans corporels correspondant au travail en cours, lui permettant ainsi de rassembler à ce seuil du centre contrôle les deux aspects, celui corporel présent (en rapport à la totalité possédée ), croisant en parfaite symbiose le travail abouti du « passé-futur » en double structure venu de l’être du « lieu », au moment de sa sortie pour construire le deuxième plan de double structure collective.

Plus généralement cette rencontre des deux sur le seuil nécessite des compromis et des refoulements… Une remontée des plans d’être incomplète ou fictive, selon les solutions imparfaites construites par le « petit bonhomme », lui-même pouvant oublier les meilleures « résolutions »… en rapport à un dépassement plus ou moins fort en tant que principe.



Le « petit bonhomme » ne sort lui même que pour prendre les commandes, et vers le dépassement collectif.


Il sort éventuellement beaucoup chez celui qui passe sa vie au travail sur le langage de la deuxième structure collective. L’artiste, l’artisan (du « beau décor »), le religieux ( du par delà de l’ « en-soi du lieu » à partir de son corps, ou du « par delà » à partir du cosmos en face)…

Quelque soit le degré du corps présent remonté avec « lui »,… soit pour hypertrophier une action physique (la main pour le peintre ou l’artisan l’oreille du musicien etc.), soit tout le corps rendu offert à l’autre en tant que toute l’humanité, de celui actif à soigner la misère physique, ou directement à toute l’humanité pour le contemplatif chrétien par le Christ, et encore directement à toutes vies rejointes par l’« en soi » intérieur pour le bouddhiste, et autres religions.

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De tous temps, le « petit bonhomme » qui travaillait à préciser la conception de principe de dépassement au « for intérieur » de son « lieu » à la centrale contrôle, s’est employé à sa sortie sur le « seuil » à le retrouver ajusté au principe par delà… Selon une conception qui lui permette en partant du sommet de cône supérieur et à partir de la source irrationnelle « en soi » d’optimisme pour l’extension mécanique « anormale », la relecture du deuxième plan de double structure,… à ramener au « lieu » pour reconstruire en focalisant toujours mieux la même source « en soi ».


Aujourd’hui avec difficulté… Pour faire correspondre l’Homme « mythique archéologique » en tant qu’irrationnel principe du moment, au type de principe de mécanique générale à faire dépasser. Car ce principe est conçu pour enclencher l’Homme sans fin mécaniquement, et celui « archéologique » ne « dépasse » qu’en tant que début inconnu, ne pouvant donc faire que dépassement régressant (au début absolu introuvable d’une durée cosmique), et non source efficace d’optimisme « Début sans fin » pour l’extension du réseau de tension actuel… Toujours plus tendu en précarité…


En fait pour le chercheur en dépassement d’aujourd’hui le mot clé est perspective…

Dissolution des conceptions passées… construction de la mécanique future… Alors que nous sortons d’un grand cycle au travers duquel tous les aspects de l’irrationnel se sont reliés à nous… Ils sont maintenant déjà passés côté appel futur, sous un autre visage encore inconnu… Et par leur « envoyé » qui fait passage : L’Esprit…

La conception de l’irrationnel futur est donc déjà disponible, puisque ce sont « les dieux » passés que nous connaissons qui appellent en face, d’une autre voix, pour un nouveau travail, dont la perspective est « prouvée » par la « montée en conscience en Esprit » au fur et à mesure de l’édification de la mécanique cosmique…


Comment concevoir la double structure de type évolutive, sur dissolution actuelle en passage « musical », direction de celle aboutie de l’ère à venir, elle-même mouvante ?… Associée aux dépassements passés (Père-Fils) de « plein face » nécessaires à l’extension de notre espace mécanique humanisé ?


En même temps que le travail d’aujourd’hui essaie de maintenir cette dimension d’extension d’espace humanisé étirée en « boucle » sur la grande mécanique pour faire retour production sur l’homme, la recherche de son nouveau principe absolu de saisie semble la rétracter comme pour s’imploser dans un autre espace, direction absorption « verticale intérieure »…

Ce passage, en pivot vertical qui fait résonance de l’aspect extension sur le risque de son renversement en plongée, assumé en « travail Humain anormal » continu, s’impose en rythme de fond dans les consciences, sur la distribution de tout le réseau de tension en action, répercuté jusqu’à l’individuel…

En résonance du bang de fin remonté du seuil cosmique de limite avec le non-être… retour du désir de saisie absolue, jusqu’à devenir de plus en plus oppressant… qui fait « passage » appelé à être lu en remontée d’« exaltation » par

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l’Esprit, au fur et à mesure qu’on approche le « bang » ultime comme d’une symphonie, du renversement de cette fin en Début sans fin… Pour devenir « louange ».

Une vision en pulsation d’espace rendant sensible la limite avec le risque du non-être… dont chaque bang s’exprime jusqu’au rythme cardiaque de l’individu… Le plan d’extension mécanique précaire (sans cesse re-travaillé en contre point du bang fin) fait premier plan de double structure de type passé, vers l’accrochage selon les nouveaux visages « Père-Fils », qui « tirent » les relectures par delà le sommet théorique du cône supérieur, pour faire deuxième plan « de face », en même temps que se construit son aspect « mouvant » tridimensionnel par l’Esprit…


Emergence du nouvel axe vertical,… à faire relier au « for intérieur » du « lieu » individuel…


Le cosmos extérieur est plus que jamais l’ « objet » de la saisie humaine… Mais maintenant c’est avec des dieux disparus et des sphères idéales nettoyées dégageant un « ciel » vide,… avec une nature humaine mystérieuse,… engagée dans l’effort de saisie sur le principe ultime de ce cosmos vertigineux, qui les entraîne en plongée dans un nouveau « lieu » qui n’est plus celui qui faisait premier plan rationnel d’espace humanisé.

Ces sphères supérieures (ou les dieux anthropomorphes) qui manquent pour relire ce même cosmos objet, sont désormais remplacés par le « nouveau divin » de l’ère qui vient : l’Esprit… Dont il ne faut pas comparer la fonction. Car, irrationnel, il vient de « par delà » et incite à un basculement, qui manifeste en réorientation correcte sacrificielle le seuil de retour à la Réalité en vision ouverte par delà le cosmos, comme si elle était captée en « lentille » incandescente du « lieu » de l’Esprit au féminin, en attente de fin des temps.

Il n’y avait que le cosmos central pour être relu sur le mode de type grec classique, mais il ne peut plus faire « universalité » car l’espace que poursuit aujourd’hui le chercheur en saisie absolue plonge vers une conception nouvelle qui déborde la précédente et pour le moment en direction du non être, faisant pulser la double structure de l’espace classique à son passage en conscience.

La relecture de type artistique personnelle qui s’essaie sur le cosmos central prolongeant plus ou moins ceux passés, ne parvient pas à rester stable sur tension ; dès son ébauche, la moindre création ne peut que faire prendre conscience de la plongée en attraction dominante vers la fin, (ou en « décor » de style passé ne plus présenter beaucoup d’intérêt)… Tel un multiple de petits plans flashs à peine déployés pour être précipités en effets chocs ou étranges et faire sursaut de conscience. Pas longtemps ; que le sursaut n’aille pas trop loin pour combler ce vertige, et d’ailleurs pour ça il y a le fond de pulsation, crescendo jusqu’à l’assourdissement.


Le contretemps n’attend pas, pour la remontée de ce vertige. Pas à pas…

Les groupes humains d’abord confrontés à l’implacable brutalité des lois élémentaires cosmiques, -tranchant mortel de la matière, engloutissement dans le vide insondable-, vont parcourir le long chemin où leur élément soutien parti de celui basé sur l’être central cosmique acquis, va réduire progressivement sa part

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des aspects de type purement terrestre, pour se découvrir sur l’être total, en vide apparent reliant toutes terres, en « terre » cosmique unique.

Les prises leur échappant, nettoyées des scories de la vieille terre au fur et à mesure de la chute au travers de la dissolution, jusqu’au seul élément apparent qui reste, en « vide »… sur lequel réussir à appuyer en confiance leur vaisseau cosmique, écrin de la force… Vide, nouveau « vrai »… manifesté étayé par l’Esprit au féminin qui enfouira dans le même mouvement comme par en deçà, ce qui reste du mystère cosmique… A la commande du principe irrationnel, soudain refocalisé effectif en son « nouveau visage » par delà le « contenant » de ce « vrai », tout aussi nouveau…

Ce « vrai » devenu, non plus surface de terre matière, mais son seul aspect « point » (ligne de points) étayé par la « densité toutes dimensions » (à l’inverse de son apparence vide), soutenant l’extension de notre nouvelle mécanique « tridimensionnelle » et la Force totale qui la traverse à partir de chacun. Spécificité qui nécessite l’alliance entre les deux Esprits pour ne faire qu’Un. Le « lieu lentille » disponible déployant le « reflet de la Réalité », avec l’incitation de « surgir » basculé en son sein, de retour vers Elle.

Les matières -cosmos central distancié à saisir- (en mémoire de leur structure de soutien) d’être-vital fossilisés « en-terrés » dans cette planète (charbon pétrole), font d’abord l’embrasement massif nécessaire pour lancer dans un brouillard de fumée nocive, le moteur de départ de notre nouvelle mécanique humanisée, hors de ce même ancrage terrestre passé, quitte à le calciner… En décollage, à la recherche de son étincelle « désancrée », au fondement de la matière cosmique en dissolution… Vers l’ultime « vrai », sur la ligne d’arrêt.

La « relecture irrationnelle » de cette matière travaillée en « désintégration » jusqu’à sa force cachée, est faite sur la projection de ses liaisons « nucléaires », en irradiation « invisible » qui fait lumière de force totale, basculant l’environnement rationnel en paysage lumineux Réel, comme ayant toujours exister...


Désintégration inexorable sur le cours de notre travail…

Renversée en « espace idéal » toujours plus « construit », sous chacun de nos pas.


Jusqu’au zénith de l’ère…

L’articulation « polythéiste » permettra de décomposer la « cérémonie  musicale » reliant l’évolution de l’effort « absolu anormal » humain à la conception irrationnelle correspondante. En création de mouvement jusqu’à l’acquisition de la Force totale, elle-même auto-mouvement.

La confrontation de la fin devenant « partition » à parcourir à son rythme.


Le mouvement en précipitation verticale au travers de la nuit sera source de « propulsion » du mouvement général de la double structure, par la relecture en sens inverse d’irradiation… Au travers du « diamant » de l’espace humanisé par le « lien » de force totale qui le traversera.

Relu grâce à l’Esprit (masculin éclaireur du surgissement) en « Etre Humain Universel rayonnant », lâché à la liaison d’enracinement Centrale par le Christ, sur l’axe irrationnel… Pour faire deuxième plan sur la base mécanique nouvelle du premier en visage « éclaté » tridimensionnel… A partir de l’ébauche :

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Tout ce qui est agricole avec le multiple vital à cultiver, respirant son « air » contrôle nécessaire, avec la force vitale solaire (capable de prendre en charge l’aspect tellurique), en circuit fermé dans la mécanique humanisée désancrée potentiellement déployée hors planète terre… ( Tel une surface de visage humain (Universel) décomposant ses plans en « éclaté », ses vallons du milieu associés à sa centrale et son centre technique en pleine lumière, exposant fièrement son cœur de force et vital.)

Dessinés en architectures signifiantes, depuis l’aspect « technique », puis de commande jusqu’à celle palatiale, enfin celle signifiant le service de l’ensemble au « Temple »…


Ce visage mis en mouvement décollé,… en acquisition de la force… exprimera ce qui lui fait équilibre stable en matière d’être « intérieur » cosmique « perpétuel », jusqu’à son effort de maintien en extension déployée en trois dimensions, atomisée en volume « holographique », suspendue dans le vide qui lui fait nouvelle densité de support, sous la commande du réseau de tension inter-humain… 

Le vital sera l’avant dernière « prise de planète terre » à décoller, tous éléments « dépliés »… Et enfin la « ligne » terre elle-même emportée pour « tracer » les multiples plans étayés du nouveau « vrai »… Nouvelle densité d’être du « visage d’Homme Universel », relu ébloui sur fond de nuit céleste, épanouissant l’extension de force du réseau tridimensionnel, unifiant l’éclatement en ordre nouveau…


Le « petit homme » est déjà au travail de construction de cet Homme Universel, jusqu’à pouvoir le ramener à son « lieu » du centre-contrôle individuel… En projection lumineuse de son image qu’il contribue à animer.


Il commence par « ouvrir » la mécanique humanisée inversée en circuit fermé des retours productions exclusifs sur les centres enclencheurs et précipité vers le « rien » de l’effort scientifique… Agissant pour forcer les distributions sur le cours de son mouvement jusqu’aux marges d’éjection, en tant que travail de cohérence humaine en recherche du sacrifice présent au Centre Humain irrationnel dont le tabernacle aujourd’hui est éparpillé en chacun… Ouvrant au maximum les entrailles de l’espace mécanique pour chercher sur son dessin mouvant l’expression de la nouvelle image Humaine Universelle… Poursuivant l’effort scientifique sur la machine, et son moteur jusqu’à l’énergie future de la force totale… Sachant qu’elle sera le « véhicule » de la montée en conscience à venir…


A partir de la puissante impulsion de Notre Centre Humain irrationnel… A l’origine de cette projection en Homme nouveau à la sortie du grand cycle…

L’enracinement de la Réalité qui s’est offert au sein de l’effort cosmique inversé, pour témoigner de la victoire de la vie sans fin par Lui, pour ceux qui s’y relie en sacrifice…

Partagé de proche en proche, « irradiant » le groupe entraîné en tourbillons dans un milieu glaciaire hostile, pour cette précipitation dans l’inconnu…

L’enracinant au « Réel » pour tous les basculements, présentés à la

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conscience par l’Esprit…

Déjà en nous, actif au premier plan divin par l’Esprit, comme une ancienne connaissance, qui pointe maintenant vers cette mouvance, sur le « vrai » d’aujourd’hui à discerner, à « catalyser » à partir de ce vide gigantesque et fuyant, en travail de patience infinie… Nous en donnant la foi… Pourtant insensée, difficilement imaginable…

Foi chancelante du petit-homme d’aujourd’hui qui lui fait chercher déjà les traces de cette construction… « sûrement commencée par d’autres, plus courageux »… Peut-être… Vraiment ténues, imperceptibles…

Alors que le glissement dans le « rien » se poursuit sans l’attendre, mettant son peu de foi encore à l’épreuve…

Et qu’il réintègre son « lieu » centre contrôle en « petit homme » toujours plus diaphane…

« Diaphane » devenant le signe symbole qui intègre au travers de son « lieu » individuel le vide nocturne plongeant hors toute assise… Comme fragilité nécessaire en tant que révélant la nouvelle perspective en profondeur, jusqu’au nouveau pivot d’appui arrière en chacun… .


Reste, pour prolonger le symbole, que le basculement de l’ère nouvelle éclaire l’être total… Que le contact à sa source retourne la nuit en fulgurance… Par la cohérence en accrochage au dépassement par delà tout l’effort cosmique qui permette l’extériorisation de la totalité d’être cosmique individuel, en confiance…

Et le Réalise immuable en retour au « lieu ».


Contact établi entre principe irrationnel et le sans fond du « lieu » qu’Il retourne en soutien… La « propulsion » de conscience sur l’axe de cohérence…

Les deux pôles, principe par delà en face et Centre Humain irrationnel reliés actifs, alors que l’Esprit éveillant les frères de recherche leur révèle soudain le mouvement d’aspiration au Réel de leur espace humanisé… Au travers de la cité kaléidoscopique… sur son apparence dissolue… pour faire diamant, de la splendeur du Début sans fin, « hors tout » …


Le « petit homme » levant son regard vers le cosmos prend des airs d’Homme Universel, ressentant sa projection au Réel… Irradiant son « lieu » en retour… Il se sait « moi » à jamais.


Rappelé brutalement à sa vérité d’aujourd’hui par un de ses engouffrements sous la surface de conscience, sans fond…

Il sait qu’il doit se refocaliser sur le travail, avec le sentiment de sa bêtise, porté par une foi mystérieuse, « anormale »… Engouffrement ponctuel utile… C’est l’apprentissage d’approche en aveugle de son nouveau seuil d’éveil du conscient… Contre toute attente logique, rationnelle… Seuil d’entrée au premier type de manifestation


L’ « appui arrière » qui a fait fonction mécanique préalable depuis si longtemps, va être remplacé par le nouveau en « appui avant », emporté au « cœur » des machines,… propulsant directement les « moments-début » par

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l’énergie entraînant l’élément soutien -vide d’Etre total-, dans l’effet recul… Et dont l’optimisme « irrationnel » de lancement à partir de chacun des hommes enclencheurs relâchés à la liaison à l’ énergie du vide depuis le seuil cosmique, sera pris en charge par l’Esprit… De notre vrai Centre irrationnel, également décentré au cœur du tabernacle en chacun des hommes figurant la cohérence.

Nous avons assimilé en nous le lien à l’être central du cosmos inversé, dépassé retourné à la Réalité, et nous sommes désormais orientés de l’intérieur face au mouvement introverti de cet Individu cosmos, sur nous, qui avons la position de cible… Comme si nous confrontions sa pression… que nous pouvons toiser, reculés hors de sa portée dans la manifestation totale de premier type, là où il n’y a plus de centre géométrique à saisir, les deux aspects de son être étant réunis.


La vision du cosmos total nous donne la nouvelle force à assimiler.

Vision du déséquilibre imposé par La Réalité au « moment » de l’arrêt de la précipitation : Le cosmos a le désir de saisie totale. Mais la « charité de l’Esprit au féminin » ne lui soustrait qu’une partie de cette force en lui laissant le juste minimum d’appui arrière pour faire le « touché » en équilibre sur ce qui s’éclate du seuil, et faire « matière ». La part de force qui lui manque pour la saisie totale l’empêchant de se basculer au-delà de la ligne d’arrêt dans le non être, est emportée en « recul », et de façon exponentielle pour représenter au final la « vraie » direction de la Force totale cosmique, car elle récupère de plus en plus d’énergie perdue dans l’effort centripète qui insiste toujours à la saisie totalitaire « impossible »… Jusqu’à ce que la première manifestation le réabsorbe à l’ultime fin… En retour inévitable, car cette expansion étire toujours plus loin vers plus d’inconscience le contrôle inversé en contour « impossible »… Perte de connaissance ultime, qui ne peut qu’emporter sa force en extinction progressive jusqu’à la limite avec le « non-être »… Apparemment dans l’autre sens, pour rejoindre le même seuil du cosmos originel, abolissant le « contretemps », et faire retour à la Réalité ou précipitation vers le non-être.


Aujourd’hui nous sommes en travail de liaison sur le versant de cette force qui entraîne son être dans l’expansion… Suivi de l’ère d’assimilation de l’être total… Avant qu’à l’extrémité de ce versant, à bout de force l’ « individu cosmos » n’atteigne sa limite d’extinction, en précipitation retour direction du non-être… Le conscient humain ayant pu, à « temps », retourner intégralement le lien qui l’attache à cet « être »,… de si grandiose devenu pitoyable,… comme à lui-même, en réintégration à La Réalité.


Comment se situe la cohérence sans repaire fixe de départ arrière, suspendue dans le vide insondable, avec un appui avant fuyant à créer sans cesse ?


Ce qui fait devenir l’être « cosmos » c’est l’effort exclusivement « centré » en soi…

L’effet de sa réalisation dans cet état le « dé-centre » en éclatement…

La réaction de force contrariée à partir du seuil d’arrêt, permet la manifestation de son effort centripète sur soi, résultant en matière éclatée à l’intérieur d’un être total toujours plus évidé par cet effort.

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Les points « arrêtés » qui font « matière » en équilibre de « force contre force » manifestent par leur dispersion l’impossibilité centrale, et en tant que tels sont hors de son « axe idéal ». Comme s’ils en manifestaient l’état par ses « jalons » d’éclatement. Ils géométrisent son « for intérieur »…

La cible centrale, en tant qu’à saisir, est introuvable.

Les conscients humains, possédant l’être central, constituant en cohérence les jalons de « géométrisation de ce for intérieur » cosmique, peuvent s’en extraire jusqu’à l’être unifié du premier type de cosmos et « cibler » en cohérence l’axe central idéal au travers.

En prise de conscience de son effet recul.


Ayant au préalable marqué leur milieu d’ « ici », au plan immédiat de « deuxième type », près à faire passage et retour de l’ « axe idéal » depuis le seuil de premier type…

Les hommes plongés sur l’axe de « cohérence propulsante »…

Force unique qu’ils rejoignent comme leur, jusqu’à l’accompagner en cohérence retour vers la surface de deuxième manifestation reconnaissable aux marques préalablement fixées pour la recevoir,… prolongée en recul… A vivre sa projection ciblée en faisceau au travers de ce deuxième type cosmique,… telle une nouvelle force, « ici », «humanisée »… sur le support de son être total, le vide spatial.


Vers quel but ?

Hypothèses.




A partir d’un point de l’essai systématique…

Qui décrit le premier retournement d’attitude cosmique, d’émergence du vital et du conscient animal de son maintien dans le cosmos… Le plan d’organisation de cette survie face à l’environnement se construit en cerveau, progressivement séparé de celui du fonctionnement vital.


Jusqu’au déploiement de l’ordre vertical des éléments à remonter dans le corps humain, qui place l‘étage « centrale vitale » cœur poumons de ce fonctionnement juste au dessus de son ravitaillement d’être, avec au sommet le conscient d’organisation animale de sa survie dans le milieu, qui se voit désormais subordonné à un nouveau basculement. Celui de ce conscient de survie cosmique lui-même, basculé au service d’une logique d’organisation qui n’est plus d’ « ici », mais irrationnelle (ou plutôt anormale, à partir d’une saisie anormalement absolue )… Et qui retourne son point de vue comme si c’était vers une Réalité immuable invisible, en lui offrant tout son acquis cosmique ( toujours mieux complété, d’où « histoire »)… A partir d’un « lieu » virtuel de rassemblement, tendance partie « avant du cerveau »… Avec seuil de sortie dans un sens direction extériorisation de l’ « ensemble » vers sacrifice, et dans l’autre

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repli « en soi » pour le travail de construction en conscience selon l’appui source d’irrationnel arrière déjà réalisé. Cette activité en « lieu virtuel » doit avoir une trace en négatif (si j’ose dire ) sur le cerveau animal, une sorte d’auto-fragilisation inscrite aux extrémités de circuits des décisions de survie ; une prise de risque de fin même de toute la logique tendue ici de l’organisation animale, comme d’un ordinateur qui agirait dans un sens à la limite de sa déconnexion comme si elle n’avait pas d’importance… Et qui paradoxalement en augmente les capacités à chaque palier de totalité (« anormale ») qu’elle appréhende, car elle en permet l’extension…Obligeant peut-être cette extrémité frontale à une plasticité des connexions qui permette des mutations plus instantanées de ces circuits, répercutées à l’être cosmique en deçà… La qualité de cet acquis d’optimisme irrationnel selon son équilibre en double structure se confirme par un état de fonctionnement optimum et stable de la « centrale vitale » (pour les égyptiens le « lieu » de l’intelligence –dans le sens justement où la qualité de son extériorisation s’y manifeste en répercussion ), et de l’état de repos du centre de « gravité » en dessous (son ravitaillement).

Toutes connections de ce cerveau aux éléments corporels retournés en extérieur, rendent le sacrifice de l’être complet, un être conçu d’une autre nature, « hors » des contraintes de maintien cosmique en même temps qu’il les assume toujours mieux.

L’Homme n’aurait-il pas construit, patiemment, toujours mieux dessiné, le type de branchement de son être au cosmos de « première manifestation » ? (Le cosmos Individu unifié arrêté au seuil du non-être. D’où se déploie le « contretemps » de son action inversée sur lui-même –pour faire deuxième type de manifestation selon nous éveillés en son sein-, et qui doit finir en retour sur la même ligne d’arrêt, avec l’ultime dénouement de basculement vers non-être ou retour à La Réalité.)

Nous sommes liés à ce cosmos. Nous « sommes » Lui. Notre corps se prolonge « là » par une sorte de basculement dans une manifestation de sa totalité.

Après le basculement cosmique du « vital », C’est peut-être le dernier virage.


Ce nouveau contact sera au centre de notre travail dans les ères qui viennent.




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Le risque de déconnexion de l’effort de survie de l’être assumé lâché au porte à faux en cohérence au milieu des autres, construit pas à pas le « petit-bonhomme », toujours plus complet par confirmation des autres, et suffisamment durable au sein du « contre-temps » de la deuxième manifestation cosmique pour pouvoir se nicher en attente dans son écrin de chair.


Ce petit-bonhomme est celui à même d’établir le contact avec le premier type de manifestation cosmique. Contact avec la dimension de l’identité cosmique indifférenciée, contenant le déploiement de deuxième manifestation…

Capable d’accompagner le passage de l’un à l’autre…

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La première articulation du déploiement de l’un à l’autre est la lumière… Celle de projection continue dans l’espace. La première différentiation de l’Individu cosmique…  De même qu’il y a deux sortes d’Etres, la Force se décompose. La première manifestant comme d’un rebond l’arrêt sur la ligne vers le non-être, rayonnant « machinalement » dans la « bonne direction », c'est-à-dire à l’encontre de l’effort de saisie sur soi. Le « touché » de la Réalité sur la ligne impliquant ce rayonnement retourné, aveuglant de fait sur l’Individu inversé…

Son onde se décompose en un deuxième temps, de soutien d’être central. (Pour être en analogie avec les deux forces vitales, celle de mise en retournement du contrôle de l’être vers l’environnement, et celle de surgissement d’être.) (Ces deux aspects de force ne laissant que sa part à l’effort de saisie sur soi transformé enfin en effet recul.)

Comme si ce deuxième aspect de force avait été repris par l’ « effort sur soi » cosmique, réagissant un « temps » après.

La première exprimant l’arrêt sur la ligne, initiateur de toute action, son rayonnement se situe avant toute réaction de l’Individu Cosmos exprimé dans son deuxième temps. Ce rayonnement premier réveille l’effort de saisie sur soi qui réalise sur les ondes « ultérieures » du rayonnement –certainement assimilées en inconscience en même temps que le désir de saisie réveillé, impliquant un deuxième type de vague de rayonnement détaché de l’initial- la stabilité d’être central en matière.


On peut imaginer que,… si la première lumière mise en cohérence laser selon son intensité extrême peut susciter l’effort inverse du cosmos sur soi,…

l’Esprit humain par le « petit-bonhomme »,…

en recherche de liaison à la force totale depuis le seuil cosmique jusqu’à l’onde projetée, grâce à sa pratique de déconnection du deuxième plan de manifestation,…

en cohérence avec les autres accompagnant le passage de la cohérence lumineuse,… à leur remontée en surface de deuxième plan, pourvu de l’acquisition de tout l’Etre cosmique central –les faisant meilleure cible en leur axe central-,…

est capable d’annuler cette direction de pesanteur sur le soi de la cible dépassée en conscience depuis la fin du grand cycle,…

en ne vivant plus que l’effet recul…

à assimiler en tant qu’autre extrémité de la première lumière et donc de la Force totale.

Vécu en conscience au niveau de la deuxième manifestation par l’intermédiaire d’un vecteur prédisposé associé à la cohérence laser (assimilant l’être central dont la stabilité serait garantie par l’onde de deuxième lumière associée à celle de premier type du laser),…

cet effet recul implique un nouveau type de force, « anormal », en tant qu’associée à l’intervention Humaine.




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Au seuil de la reconstitution de double structure à venir, comme si tout le passé devait être remis à plat pour être utilisé… Il y a ce réservoir de vécu qui couve encore sous la cendre dans un continent oublié par l’ère « d’acquisition de notre ultime Centre… Dressé comme un bloc hiératique au regard du mouvement

« historique » est-ouest au nord de la méditerranée. L’Afrique.

Je pense d’abord, au pivot arabique de la faille africaine, à la ferveur arc-boutée contre l’ère précédente pour maintenir un ancrage terrestre fort –les adorateurs de la pierre noire- inconsciemment zélateurs de son aspect contenant en tant que mère cosmique d’un espace en train d’être dépassé. Et dont le message est à entendre par ceux en effort de désancrage, car pour atteindre l’élément soutien cosmique qui fasse appui pour toute l’ère à venir il faudra plonger ses racines à la tangibilité terrestre déjà appréhendée en conscience, son fondement primordial (noir)… à transformer en tangibilité d’être total cosmique.

Et l’Afrique animiste, qui a maintenu le lien aux esprits des ancêtres ; nos ancêtres. A ce sujet je suis frappé par le fait qu’à la « révolution industrielle », au

moment où l’homme tourné vers le cosmos extérieur découvre un espace d’objets morts à saisir, apparaît soudain le « spiritisme », comme un besoin d’« espace de vie » ou plutôt de conscience.

Notre soutien terrestre à refonder et notre enracinement à la chaîne de ceux qui nous ont amenés jusqu’ici…

Il est même possible que le travail des deux soit complémentaire.


Le surgissement par Moïse ne pouvait se faire absolument hors tout tellurisme  terrestre devenu matière morte. Il emporta ce tout en lui, léger comme une plume, alors qu’extirpé de la verticalité Egyptienne il rejoignait le pivot du mouvement horizontal de surface… Par-dessus la plaque Arabique comme si elle n’existait pas, le tellurisme extérieur réduit à une ligne abstraite. Dont le peuple, écrasé de soleil, occupé à adorer les pierres du désert, ressentit bientôt un effroi mystérieux lorsque le mouvement parti de Palestine prit son ampleur vers l’Ouest.

Entre le surgissement en surface et le mouvement pivoté, il y a un temps qui ne pouvait être suspendu, celui de pose du « pied à terre » (appui d’élan arrière). La « vieille terre » avant de concevoir la nouvelle, une « terre » en tant que simple ligne comme si on la répudiait déjà –ses flots reflués pour qu’il pose le pied sur la ligne, et la recouvrant de nouveau sans retour possible, pour une autre encore inconnue-… Alors qu’il faudra les relier en une seule… En attendant c’est sur cette ancienne ligne que s’est lancé le mouvement horizontal de surface, jusqu’au démarrage de la machine… Sur la foi inconsciente dans la future tangibilité… Un pas de transgression, dans le rythme de la chorégraphie offert par la « Vierge Noire »… Mais dont l’ancienne tangibilité surgit aujourd’hui comme une apparition envoûtante et effrayante, et nous barre la route en demandant son dû… Toutes les divinités contenantes élémentaires passées réveillées… La grande déesse, pénétrée outrageusement, traversée jusqu’au ciel nocturne tout en se faisant utiliser au passage, se crispe, et catalyse de sa plus terrible dureté en obstruction sur la perspective de l’axe vertical, sa terrible humiliation.

La prise de conscience au travers de ce palier, toisé sans peur, ouvre d’abord sur la perspective prodigieuse qui nous révèle nos parents africains, si loin jusque là oubliés,… tellement accrochés à l’immense chaîne de leurs ancêtres qu’ils furent lâchés par toutes les ruptures historiques de Sapiens… Presque

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mécaniquement par celle du grand saut de Moïse. Enfin toujours plus lâchés, plongés, en désespérance d’une rupture encore plus terrible à venir, entraînés jusqu’à se voir disparaître avec toute leur immense chaîne dans la nuit de notre mémoire… Le lien qui nous enracine à notre origine humaine… Un lien à ne pas perdre !...

Comme devra être vécu le nouvel appui tangible à la remontée en « surface » de la plongée périlleuse… La « matière précédente » désormais soutenue par la lumière totale, éblouissant à jamais les pierres noires qui recevront « ici » au milieu de leur cohérence, l’axe vertical de l’ère qui vient.

reflexions



Je reste songeur devant les autels d’églises catholiques… Un tel « lieu », si prodigieux d’accumulation de sens, passage secret irrationnel de ce qui fait « moteur » de toute notre histoire. L’évolution de son architecture met à jour les signes du travail poursuivi secrètement au travers de la dissolution par l’inconscient collectif.

D’abord il semble que l’autel est de moins en moins au fond du chœur, mais au centre du transept. Qu’on ait déjà officié ainsi auparavant c’est possible, mais aujourd’hui c’est une tendance dominante.

Jusque là le curé avait plutôt une position de « berger », le troupeau derrière lui, comme s’ils allaient quelque part (l’être central en tant que surface terrestre encore à explorer-assimiler). Et aujourd’hui, le curé regarde les paroissiens. Face à eux il n’y a plus nulle part où aller. L’ « Action » se concentre comme sur un axe vertical, et un autre « ailleurs ».

Pour compléter l’image, jusqu’à récemment il y a l’autel issu de la renaissance avec une architecture à piliers-pilastres comme pour soutenir un toit, dans la logique « terrestre » avec dominante de pesanteur… Aujourd’hui je regarde les autels au centre, s’essayant à des dessins « modernes » dont l’idée est un espace suspendu, volume « philosophale » inconnu, sans appui, en cherchant à y introduire la notion de lumière, sans bien savoir comment, à tendance étincelle d’énergie liée à une vague idée d’Esprit solaire dans cet espace « intersidéral », hors pesanteur terrestre... Comme en attente d’une cérémonie d’onction… Celle d’« ignition » de l’Esprit au sein de cette « matière », en l’occurrence notre prochain « tangible »… Sur lequel surfer le vaisseau avec son nouveau « feu ».

Une ignition déployée en image, lorsque je vois des spectacles « sons et lumière », avec par exemple une rosace de cathédrale illuminée de l’intérieur, sur fond de nuit, tous spectateurs à l’extérieur.




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Dans l’économie rationnel-irrationnel de l’ère à venir, à son idéal théorique, le premier plan de la double structure mouvante aura un pivot de stabilité à maintenir, dont les repères nous viennent des « Lumières » et de la déclaration des droits de l’homme.

Car la propulsion irrationnelle polythéiste qui commandera le mouvement de la double structure en fonction de la force totale à assimiler et d’une mécanique humanisée auto-mobile à puissance croissante développée à volonté n’importe où, devra tenir compte d’un premier plan cosmique dont les intervalles inter-humains auront du mal à être maintenus.

Les règles arbitraires, « inventées » (égalité etc.), de ce pivot de stabilité seront à maintenir, non pas complètement au service de l’Homme-principe et fin mais surtout inconsciemment en sacrifice à l’irrationnel, selon Sa « propulsion ». Le danger d’une dictature par la force de l’ « homme principe et fin » ou d’une théocratie confisquant tout l’espace humanisé devant être écartés.

Ce qui fondait au dix huitième siècle un humanisme à dominante athée laïque, représenterait la dignité de l’Homme cosmique « nu », avec son champ laissé libre par ceux qui actionnent plus précisément les deux plans de la double structure avec leur « certitude ».

Socle humain indispensable, donnant son statut à l’expression du scepticisme et de l’agnosticisme inévitables, pour révéler sa vérité cosmique de base face à la nature, et lancer la lutte de conscience dans le jeu de ses éléments. Il est à transmettre par chacun au plan 0 de l’enfant. Son physique dicté à s’explorer et posséder en tant qu’homme de chair cosmique, appui d’être offert à l’aventure prodigieuse du conscient.

L’identité de ce corps en tant qu’ « homme », offerte dès le départ, doit être acquise à la confirmation quelque soit l’individu, sans rapport avec ses capacités à être en phase avec le meilleur enclenchement de la mécanique humanisée. Lui donnant l’égalité avec chaque autre jusqu’aux marges mêmes de cette mécanique.

Les promoteurs des « lumières » ne purent totalement éliminer l’idée d’un être suprême inconnu, remisé en coulisse. Mais dans le montage à venir Il reprendra un rôle « moteur ». La majorité gardant à l’esprit que c’est l’ère d’assimilation de Notre Centre Réel qui a rendu « crédible » cette égalité entre les hommes. (Source un peu oubliée au retournement vers le cosmos « extérieur » à la renaissance.) Et c’est ce travail de fusion centrale acquise en tant qu’à la Réalité suprême irrationnelle, qui établira cette tangibilité d’appui en soi pour les lâchages vertigineux qui nous attendent… Ce centre a sa place définitive, au cœur du tabernacle en chacun, dès le plan 0 individuel.




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Il y a une gêne diffuse chez beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui face aux paroles de la liturgie catholique. Avant Vatican II la messe en latin « disait » sans rupture presque depuis l’origine le travail de ces deux mille ans de l’ «Evénement » d’acquisition centrale… Désormais à son « couchant ». Cette

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« parole » au terme de son efficacité historique, se dévoile en langue vernaculaire… à l’étonnement du pratiquant.

Le passage en dissolution actuelle « volatilise » le deuxième étage de double structure… Par l’effort humain dominant concentré sur la nouvelle conception de totalité cosmique… Lâchant ceux restés en vigie, l’esprit à l’écoute du moindre appel « irrationnel », qui vivent le mouvement en déséquilibre de tout l’ensemble. Voyant le langage actuel piégé par le sens de la dominance rationnelle, stocké au premier plan de réalisation humaine calqué sur le premier homme enclencheur de moment début mécanique… Rendant ce qui n’était que confirmation sexuelle, prioritaire sur tout plan 0, à l’immuabilité introuvable, obstruant tout dépassement auquel s’accrocher.

Le mot « amour », sans cesse répété dans le sermon chrétien, qui pouvait facilement avoir un sens platonique ou de fusion mystique auparavant relié à un deuxième plan vivant, a de fait aujourd’hui une connotation sexuelle (les rassemblements de jeunesse chrétienne sont les lieux de drague idéale). Ou encore par exemple, comment le croyant qui participe du trouble sexuel ambiant ne serait pas troublé en entendant que les nones consacrées se disent « épouses exclusives du Christ » ?

Entre autres expressions qui peuvent choquer, celle « manger ma chair et buvez mon sang », ramenée à l’étage rationaliste dominant, comme d’un cannibalisme insoutenable ; comme celle de « résurrection des corps », avec un entêtement doctrinal embarrassé qui insiste sur la résurrection de l’aspect cosmique de ce corps alors que le regard d’aujourd’hui l’appréhende « absolument » rationnellement... Il ne peut donc pas s’agir « absolument » du même être. Entêtement qui obligerait à reconstituer tout un deuxième plan dominant une double structure stabilisée pour être crédible.


Il faudrait réécrire toute la liturgie. Mais l’ensemble structurel du langage parti en bourrasque incontrôlée, le texte n’en serait-il pas de fait ésotérique ? Non plus l’ésotérisme caché aux ignorants pour cause d’approche du seuil de « fusion efficace », mais celui d’aujourd’hui, « de fait », par incompréhension faute du recul en disponibilité d’esprit de l’ensemble humain.

Peut-être qu’un grand poète pourrait quand même réussir à l’améliorer.




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L’architecture qui loge l’être humain aujourd’hui est en plein nettoyage déshumanisant, comme si l’architecte cherchait à « creuser » un vide toujours plus parfait pour loger un nouveau plein d’être. Et plus il s’agit de « loger » près du centre de la spirale -un décideur au plus proche du premier enclencheur de début mécanique-, plus cet effort semble « exaltant ». L’homme qui l’occupe ressent l’ivresse d’être au sommet d’une fusée braquée sur le point de fuite où doit se réaliser la perpétuité des moments débuts. Sur-Homme « Logé » à la verticale sur l’axe qui circonscrivait par le passé l’appui arrière de la saisie totale humaine,

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risqué lâché en offrande à l’irrationnel central. (L’église toujours au meilleur milieu du village.)… Qu’il obstrue maintenant en tant que tenue en appui de saisie du même début absolu à faire retour en renversement de fin.


L’effort orienté en « effet inverse » creusera le « lieu » en vide toujours plus épuré… Jusqu’à pouvoir… -Négatif d’autel précipitant la focalisation sur les réglages de la liaison à l’énergie de l’être total-… combler le vide par la « pierre » de nouvelle « densité matérielle », notre nouvelle assise.

Face au vertige l’individu fait rotation en recherche de liaison dynamique entre les « soi » pour se « maintenir suspendu » à l’intérieur du « logement », chacun relancé vers extérieur par les immenses baies vitrées, « disant » (criant) son identité humaine au travers de la dissolution, sous forme d’un « art » en affirmation auto-suggérée qu’il est en train de se recréer en solide « ici », sur-Homme en obstruction centrale absolue remplissant le vide « déshumanisé »… « Etre » à rassembler fébrilement sur le cours de son propre éclatement… Cri d’appel à l’attention consciente par tous le moyens, du cocasse au sordide, à ce qui peut choquer comme le « laid » maximum des « humanisations » précédentes (faute de savoir dire un autre « beau »)… Pour faire à tout prix l’image habitant ce vide. Avec l’impératif de s’adresser à la chaîne de ses « prochains » sommés avec véhémence de se relier sur cette longueur d’onde promise à réaliser la ronde-farandole du mouvement perpétuel qui tienne pour faire l’ « Homme », à régler en chorégraphie sur « musique répétitive » aux bangs « sans fin »…

L’exaltation –jusqu’à louange à l’irrationnel- à partir de la nouvelle « charpente » relue hors limites, renversera le vertige en la transfigurant au travers du vide cosmique.




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L’art acquière progressivement tout l’éventail possible de la lecture de l’espace extérieur par les sens et tous les moyens cérébraux d’interaction. Du moment le plus instinctivement brut au plus élaboré, pouvant se conjuguer de plusieurs sens ou plusieurs moyens d’expressions... Tourné vers le centre humain en tant que décoratif, ou vers l’extérieur en tant que recherche d’expression existentielle (ou même l’un dans l’autre). Tous ces acquis donnent au terme « art » un sens extrêmement large. 

Mais aujourd’hui la gamme n’est pas (encore) totalement déployée. Il reste le sommet à retrouver.

En prenant la peinture comme exemple, on se fait une idée de la distance qui la sépare encore de cette ultime position en parlant de la notion de distorsion par rapport à l’apparence objective. Celle ci en tant que problème théorique est évacuée, « sans importance », c’est à dire même sans distorsion du tout.

Alors qu’à ce sommet c’est une question essentielle…


On peut s’étonner aujourd’hui de la différence entre deux types d’émotions artistiques. L’une encore rattachée à une théorie du « beau » qui privilégie les

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musées, pratiquement introuvable ailleurs, l’autre en recherche d’émotions flashs faisant kaléidoscope, chacune devant s’appuyer sur son propre discours…

La première est l’expression d’une civilisation, avec double structure épanouie. Ce qui implique la notion de relecture du premier plan objectif fini, en un plan « hors limites », toute durée de totalité conçue, rendue hors durée, éternelle. L’art de ces époques exprime le travail de conception de cette éternité…

Laquelle, avec l’ « Evénement » de l’ère à son couchant et le deuxième étage irrationnel en progressive dilution, se déroule en instants toujours plus rattachés au rythme de l’environnement objectif (rationnel), à partir du romantisme entraîné par la nostalgie, en passant par les « moments » impressionnistes jusqu’aux flashs plus récents, qui finissent par vouloir « sortir » de cette éternité découpée.

Or en période de double structure équilibrée, cette relecture représente une science, transmissible (forcément arbitraire, créée) de la « juste  distorsion ». Le millimètre de plus ou de moins qui fait éternité par rapport au rationnel fini.

Une science à recréer. Un jour. Autrement, certainement avec un spectre de possibilités très étendu, une fulgurance d’expression sur une double structure mouvante… Que nous ne manquerons pas de construire… Et pour laquelle, même mouvante, cette notion de « relecture » du monde sensible selon un langage (polyglotte) qui s’enseigne, lié à une notion de dépassement collectif, sera incontournable.

« Classicisme » à venir, qui enchaînera avec l’émotion de ceux passés.

Liaison attendue par celui qui put encore « frémir » devant une tête grecque chargée de l’invention prodigieuse de l’ « Homme Universel », ici, pour l’éternité.

Sans pour autant minimiser les autres formes d’art, qui subsisterons. Toujours améliorées et enrichies.



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Le chrétien ne voit pas la morbidité la souffrance le martyr dominer sa religion comme certains le croient. Une fois converti, il n’y pense même pas. C’est la résurrection et la vie éternelle qui fait le christianisme.

Même si en plan de surface terrestre il y a une tendance crucifixion à l’occident, transfiguration à son orient et résurrection sur l’axe idéal… Transfiguration acquise comme promesse de résurrection… La crucifixion (rapportée à l’homme individuel) à la crête de ce qui rassemble la totalité de la menace cosmique, des contraintes accumulées de la vie, qu’il s’agit d’identifier, d’assumer en y grimpant, et –à partir du « Golgotha » (le « crâne ») qui les porte- de les relire identifiées tremplin de résurrection ;…. et puis au cours de la vie quotidienne, chaque petite contrainte relue –pendant même le travail de les résoudre- en accélération d’une sorte de joie, sur la foi de son éternité,… c’est le christianisme. La résurrection au travers de la vie terrestre palpable et résistante, mortelle. Au travers de tous les autres qui portent le visage d’Emmaüs… Qui nous fait aimer même nos ennemis !… L’expérience la plus inimaginable que l’histoire humaine puisse nous transmettre aujourd’hui…Et en même temps, bizarrement la

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plus « raisonnable », compte tenu de l’irrationnel mortel dans lequel nous entraîne le rationnel totalitaire.

Souffrance. Beethoven que l’on plaignait pour sa surdité –« Je la transforme en joie ! » La souffrance en tant que telle n’est pas nécessaire sur le cours de la vie, le niveau mortel inéluctable automatiquement déchiffré sur son support cosmique en tant que socle tremplin de résurrection. Et lorsque elle est l’expression directe de cette mort inévitable –ex. la surdité-, le chrétien ne cherche

pas à la supprimer, il la transfigure par Le Christ. Il y a un exercice minimum pour l’identifier –même hors souffrance- comme point d’appui au travers de sa durée d’être cosmique précaire, en tant que nécessaire à la « propulsion » même vers la vie éternelle, vécue à partir d’ici.

La souffrance à supprimer (à « transformer ») est celle qui vient d’une surenchère de saisie, en « effet inverse » sur le Début sans fin offert. Et pour l’origine qui pourrait être indéchiffrable, genre péché originel, il y a la Rédemption par le Christ. Car cette surenchère de saisie est inévitable et doit être ressentie comme une occasion. Celle du rassemblement de toute sa force menacée en retour par la surenchère de l’ego, la sienne mêlée à celle des autres, permettant de solliciter la « propulsion » de l’effet tremplin de tout son être assumé avec toute sa force envers et contre toute contrainte relue vers la résurrection.

L’Evénement qui fait cette vie éternelle est acquis en moteur préalable, inconsciemment comme une conversion d’ « avant »… Effectivité opérationnelle pendant deux mille ans, « identifiée » en une personne à notre image partie d’ « ici », Le Christ, en tant que Réalité hors durée, le visage irrationnel qui présente son plan 0 à l’enfant.

La propulsion de ce Début sans fin précède la recherche de la totalité mécanique cosmique, collective ou corporelle individuelle. Elle en est le moteur inconscient du travail « anormal », son attraction par delà.

Cela, en me souvenant que dans l’évangile le Christ est vu en « transfiguration » par les disciples, avant même sa montée au sacrifice.



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L’adolescent entre en « confirmation » de plan 0… postulant une place au « milieu » des autres qui font « Homme collectif » pour la création de conscient… plan par plan, c’est à dire en re-présentations progressant vers la confirmation de sa totalité d’être. Lorsqu’il est ainsi réalisé relu intégré par l’Homme collectif, la position de cet individu au milieu des autres devient totalement suspendue en « extérieur », comme s’il était occupé à autre chose que lui.

Celui ayant passé complètement cette « ligne » vers extériorisation renforce du même coup l’appui arrière de ce « porte à faux », la tangibilité de son être cosmique qu’il découvre en retour sur lui… Facilitant encore les porte-à-faux « impossibles » suivants, qui retrouvent automatiquement la longueur d’onde du réseau de tension avec le type de fléau d’équilibre entre deux reliant au cosmos conçu, en rapport à son « par delà » irrationnel.

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Tangibilité corporelle améliorée en retour du branchement sur réseau de tension collectif, alors que la position extériorisée indiquait le passage de ligne « perte de sa vie pour la trouver » -basculée suspendue à l’irrationnel. En aboutissement des « activités anormales», spécifiquement humaines.

Le travail trop souvent renouvelé de corrections re-présentations de confirmations inachevées repousse l’aboutissement en repos sur le réseau à égalité au milieu des autres avec retour en tangibilité physique. Si le temps de ce travail s’étire, il est sur le chemin où la fin effective de sa vie cosmique à assumer devient le moment « interminable » de cette « perte de soi », de plus en plus ressenti comme « passage effectif de la ligne », mais avec l’inconnu de savoir s’il va y trouver sa vie « réelle par delà » et la certitude d’y trouver la vraie mort. Il risque de passer son temps de re-présentations perpétuelles en travail de mort, sur lui-même et sur les autres pour confirmer.


Si l’individu, confirmé par ailleurs, se trouve par hasard dans un « milieu » aux longueurs d’ondes différentes, il peut maintenir son équilibre, si son réseau inclue le leur, ou si cet autre réseau est exclu à condition qu’il soit inférieur en puissance et (ou) moins efficace en dépassement. Il peut ainsi rester extériorisé en suspens, comme si reposé dessus il était occupé à autre chose en s’oubliant lui même, même en « milieu hostile ». Sachant le prolongement de son propre réseau maintenu au travers du leur…

Si c’est son propre réseau qui est inférieur (ou moins bien dépassé), il va être poussé au repli sur la tangibilité acquise antérieurement, non durable dans ce milieu étranger. (A moins qu’il soit, avec d’autres, sur l’axe de cohérence propulsante en cours...)

Avec possibilité d’influence du puissant sur le faible, dans le sens déréglage reréglage progressifs aux deux plans de double structure, avec les ratées qui étalent le travail sur un temps toujours plus long qu’espéré, surtout s’il n’est pas relayé dans le même sens par tout leur milieu d’origine. Un long travail d’ajustement de langage.




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L’obstruction en travers de tout dépassement irrationnel, supprime l’exercice du sacrifice.

Mais le résultat effectif ne correspond pas tout à fait à cet énoncé. Il y a le sacrifice de ce qui est rejeté par l’effort mécanique.

Au retour des moments-débuts –c’est à dire tout au long du retour production au sein de la spirale jusqu’au « premier enclencheur »- il y a gâchis inutile de matière vitale sur le cosmos alentour « inconnu »… L’irrationnel est obstrué par une poubelle… Et surtout il y a ceux des individus qui sont vécus en sacrifice, laissés hors du réseau de tension qui fait fonctionner cette spirale humaine, exclusivement…

Ils peuvent être sacrifiés au plus près du centre d’enclenchement, éjectés en

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vertige par « meilleurs enclencheurs », brutalement révélés à leur néant humain face au projet « anormal » de saisie absolue de son propre enclenchement. Rejoignant –et doublant- en propulsion sur-accélérée par verticalité, sur cet axe ceux qui, éjectés par le mouvement centrifuge, plongés dans la même direction, vers le seuil du non-être.

Ce sont donc également des sacrifices à un début sans fin, mais à celui qui se voudrait exclusivement Humain rationnel. Ce ne sont pas des sacrifices en offrande, mais en tant que pertes non humaines, c’est à dire ne pouvant se mettre en action de tension de saisie dans la chorégraphie d’ensemble du réseau dominant de la spirale et rejoindre « Son » projet d’accomplissement…

Reste plus qu’à rejoindre l’ « obstruction » sur l’irrationnel, en tant que poubelle.

Et puis il arrive que mélangés aux déchets il y ait de « vrais corps humains », « sacrifiés » par la machine, comme par hasard. Ou plutôt sacrifices humains « à » la machine, emblème du futur début sans fin enclenché à jamais.

Cela peut-être pour le moment une simple auto-mobile, ou Tchernobyle. Le « progrès » vers le but ultime, emballé.




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Pour ce qui est de lutter contre la souffrance, le bouddhisme rejoint la préoccupation chrétienne. Mais seulement en ce qui concerne l’aspect de souffrance issue de nos actions en « effet inverse », celles en surenchère de saisie sur l’offrande du Début sans fin irrationnel.


Au couchant du dernier « Evénement », pour les hommes de plus en plus orientés vers l’ère technique à venir, la possibilité de réduire ces souffrances par des notions purement techniques, est séduisante. Un chrétien actuel peut trouver un avantage à les utiliser, sans pour autant devenir bouddhiste.

Le chrétien aujourd’hui aspire à explorer d’autres voies, par rapport à l’enseignement passé qui déclarait la dévotion en la personne du Christ suffisante, même si il était préférable d’y ajouter quelques rudiments techniques, peut-être un peu naïfs.

Il y a là une supériorité du bouddhisme, pour débrancher le cycle des surenchères de l’ego. Avec le christianisme jusque là, elles n’étaient effaçables que par la contrainte sur soi accrochée à la dévotion. Donc notre force contre elle-même. Ce qui dans la plupart des cas sur-accélère l’ « effet inverse » (sauf peut-être au bout du compte mais après beaucoup de souffrances). Alors que la foi dans l’abandon du type d’ego correspondant pour débrancher « techniquement » les images imprimées donnant vie (artificielle) à l’effet inverse permet d’éviter cet inconvénient. Pour le bouddhiste qui ne perd pas de vue le but ultime de suppression totale de l’ego depuis son origine, et donc de toutes souffrances, la technique d’effacement paraît radicale.


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Les deux points de vue. Celui bouddhiste : la loi, éclairée par la force d’esprit du Bouddha lui-même et transmise vivante par la communauté des croyants, guide la recherche d’effacement de l’ego. Mais évidemment, débusquer son origine, (sans parler de sa liaison au voile cosmique), par la seule analyse est pratiquement impossible dans une vie, même si on a la Lumière du Bouddha acquise. Car la seule notion de technique implique un déroulement d’enchaînements dans le temps. Il faut alors se résoudre à ce que le travail s’étire sur une durée de plusieurs vies, jusqu’à pouvoir être débarrassé de tout l’enchaînement. Dans l’idéal, le renoncement à la racine de l’illusion de l’ego attaché au « masque cosmique » supprimerait l’incarnation ( par réabsorption ou non d’un « être réel » ignoré jusque là), ainsi que tout le cosmos dont la grande roue s’arrêterait de tourner comme si elle n’avait jamais existé au cas où tous les êtres réussiraient ce travail…

Et le point de vue chrétien. L’être de l’humain est indissociable de celui cosmique, dont la relation est identifiée par l’ego humain. Il y a donc une souffrance irréductible liée à la condition humaine cosmique puisque son seul absolu est la dissolution mortelle. L’ego en est l’expression jusqu’à la mort dans le sens attraction vers l’inconscience, qu’il s’agit uniquement de convertir basculé offert, en « croyant » que ce lien cosmique peut se transformer et transfigurer par cette conversion. Le vertige de cet ego participe donc à la propulsion vers le salut par-delà. Le Christ –« à partir d’ici »- effectue cette transfiguration ultime et dans le même « mouvement » celle de surenchère ponctuelle d’ego… Par une économie irrationnelle entre le cosmos et une Réalité hors tout. S’efface donc l’impulsion d’origine de la sur-accélération d’effet inverse. Ce qui permet d’en débusquer techniquement les « contre-temps » ponctuels, et les effacer comme n’ayant jamais existé, tout en laissant la part de la mort qui y était associée.

Cette double dynamique -vers non être renversée en Rédemption par le Centre Réel offert au milieu des hommes- constitue un axe de propulsion verticale complet, selon l’impulsion complémentaire de ses deux directions.


Ce système ne peut fonctionner sans le Christ. Car le « moteur » est le sacrifice, dans les deux sens… En pouvant constater après coup l’extraordinaire puissance de l’incarnation et son sacrifice... Donnant la victoire au dépouillement en fragilité absolue sur l’empire Romain « universel » fondé par la force pure… Centre dominant assimilé par la conscience humaine pendant deux mille ans. Une aventure incroyable, surtout pour un athée !


La « même » vérité du Bouddha partant de l’autre point de vue, dégage l’Homme de toute la perspective d’implication dans notre origine cosmique inversée en inconscience, venant d’ « avant » l’ère de l’ultime Centre de ce travail de conversion, et se plaçant « après » tout accomplissement au travers du cosmos, donc passé le seuil de l’ultime fin comme n’existant pas, comme si tout ce cosmos en tant qu’inversé était une illusion. C’est le renoncement absolu partant d’avant le basculement originel sur soi-même, donc avant le cosmos, au sein même de La Réalité accessible après la victoire sur l’inversion à la fin du grand cycle. C’est la position de distance maximum offerte à l’Homme comme en respect de sa nature originelle Réelle, disponible à tous à tout moment face aux pires excès de cette inversion mortelle, avec les horreurs insoutenables qui peuvent engloutir le

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conscient. Une sorte de précaution avant terme gagnée par les héros du conscient.

D’une part notre identité d’avant cosmos ne faisant qu’une avec La Réalité, s’implique ici après l’avoir retrouvé à l’acquisition du grand cycle, avec la possibilité d’effacer l’inversion. Et d’autre part, La Réalité se met au cœur du lien à l’inversion, prenant notre identité homme au milieu des hommes pour faire retour au travers avec eux.


A partir de notre position humaine cosmique, la différence entre ces deux est un mystère, et doit le rester en dernière analyse.

Mais il n’est pas interdit de s’en approcher en gardant à l’esprit les limites intellectuelles qu’impose cette position…

Si, comme en dernier ressort, l’homme –ayant déjà assumé et converti le mouvement d’inversion sur le « soi » figuré en centre cosmique impossible au cours du grand cycle- a recours au renoncement à s’identifier à l’être total, il y a renoncement au « sens » de l’aventure cosmique comprise jusqu’à son aboutissement : Le sens prodigieux de « création de conscience d’être éternel » à partir de la menace de non-être qui, dans l’ « autre sens », celui de dissolution par « appui arrière » impossible en tant qu’origine même de l’inversion, « tire » sur « Tout l’Etre » jusqu’à son inconscience. C’était « notre inversion », assumée convertie ; c’est d’abord « notre être » en premier impact vers inversion, l’ego à délivrer, assumer convertir en conscience… Grâce à la victoire sur l’inversion.

Ou alors, la suppression de l’ego en tant que seul désir « pour soi » parviendrait à se placer au dernier seuil du contre-temps, celui où la dilution avant le non-être issue de l’ « appui arrière » arriverait synchronisée avec l’implosion par « saisie impossible sur soi » -les deux ne faisant plus qu’un seul effort vers une seule précipitation-, et convertirait de fait tout l’être en position de ré-intégration. Ce qui impliquerait une capacité d’attente « hors sens » autre que le retrait, en pouvant résister à l’extinction de conscience côté dilution, dés-égrenant le contre-temps jusqu’à son dernier instant, au travers du vertige insondable qui se présente aujourd’hui à la conscience humaine.


Le conscient « gagné » sensé « nourrir » en retour La Réalité par delà ?… Qui de toute façon, pour m’arrêter à la limite du ridicule imposée par notre position, devrait pouvoir se passer de cet apport, maintenant que nous avons découvert la place minuscule que nous occupons dans l’univers… Une place modeste mais jusqu’à aujourd’hui, et grâce au lien maintenu à notre Centre Absolu, une place d’honneur pleine et entière, certainement parmi d’autres, pour participer sans ciller à l’ultime Aventure…

Assumer et convertir la gigantesque précipitation vers l’extinction de conscience d’Etre et sa Force totale cosmique, à partir de notre lien… En réintégration effective au dernier seuil.




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Le système de montée en conscience par paliers, est décodé avec insistance dans ce texte car nous entrons dans un temps de passage d’un plan à un autre, donc avec dominante de son articulation entre Centre Humain irrationnel acquis et son Esprit dans la réalisation immanente, en direction de la Réalité du Père. C’est le temps de sa « contrainte »… « Mon joug est léger… » Et précisément au cours de ce passage, nous –ceux embarqués dans ce travail dominant- ne devons jamais perdre de vue cette « légèreté », toute la charité au cœur, en évitant la tentation d’excès de rigueur en effort d’effet inverse… L’Esprit irrationnel doit rester aux commandes, relisant toutes contraintes dépassées.


Donc en laissant un espace de respiration aux agnostiques et surtout aux bouddhistes ! Espace de liberté tout autant « consacré », mais directement à la Réalité en tant qu’inconnue, ou connaissable uniquement par delà « Tout », et donc par delà tous désirs de s’accrocher ici et maintenant « pour soi ».

Car s’il doit y avoir une remontée en conscience du cosmos en retour au sein de la Réalité, ce ne peut être que celle d’un être authentique, librement réintégré, hors contrainte, puisque l’émergence du conscient est à cette condition.


Comment à ce seuil ne pas partager un serrement au cœur, avec ceux qui nous voient lancés en prétendant entraîner l’humanité sur le cours d’un travail aussi follement dangereux, pour un espace mécanique sans issue… Et qui, toujours « ici » avec nous par compassion, partageront le risque d’un poids potentiellement énorme sur nos âmes… Avec toutes les souffrances que nous allons subir en « vrai », et celles que nous pourrions infliger à d’autres par erreur ou orgueil.

Nous sommes reliés, par charité-compassion, à l’éternité par delà…




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A propos des deux types de souffrance : Celle « fatale » liée à l’aspect mortel de la nature humaine.

Et celle issue d’une erreur, (d’une « faute »), tout aussi inévitable, quelque en soit l’origine.


La première aurait plutôt tendance à offrir l’assise de base (le plan de fin) pour notre conscient, en révélatrice de l’être assumé, à basculer.

La deuxième (qui ne fait que souligner la première) tendrait plutôt à nous « charger » de l’aspect « propulsion » à partir de la fin (peut-être oubliée et soudain sensible) sur-accélérée comme d’un tremplin vers le sacrifice, le « don de soi »… Offrant l’occasion d’améliorer la performance d’extériorisation, pour l’aventure vers une meilleure Réalisation d’être. Le but étant de rejoindre le plus vite possible l’assise d’être stable déjà acquis, sur lequel reposer le conscient.

La souffrance est toujours une occasion.

Les deux aspects sont plus ou moins mêlés.

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Les « erreurs », liées à la condition humaine, pour jouer un rôle de révélateur « trop humain » et déclencheur dans les prises de conscience, comme d’un déséquilibre qui permet le mouvement, selon l’éloignement inévitable de la conscience maximum idéale, vers laquelle tendre en « réduisant les erreurs » à chaque « relecture ».

L’aspect propulsion existant de toute façon à partir du plan de fin incontournable.


Une confirmation refusée, en négation plus ou moins du plan 0 individuel (mal aligné sur le dépassement « correct » du moment), implique le développement d’une souffrance de deuxième type.

Plongé au milieu du collectif déployé en représentation du refus, l’être subit la menace d’« extinction » de son conscient, par l’effacement de son propre visage « humain » suscitant la réaction « machinale » en recherche de contrôle de sur- affirmation, comme s’il se tenait au forceps sur le réseau de tension collectif, avec limite de résistance dans le temps… Et dans l’immédiat, saisie physique de l’autre supplantant son deuxième plan de double structure jusqu’à rendre son « visage humain » évanescent, insaisissable.


(Descriptions extrêmes qu’il faut relativiser par le minimum de double structure réalisée même si c’est en mouvement fulgurant de forte propulsion, grâce à d’autres individus en pointe dans ce genre d’échange.)


En travail sur cette souffrance de deuxième type…

Le but étant en l’effaçant, de toujours mieux asseoir le conscient sur sa force d’être cosmique rendue « vérifiée »… ( Un travail décomposé théoriquement.)

L’individu essaie de débrancher progressivement l’image des « faux liens » de la saisie incontrôlée… Autant que possible par le seul conscient…

Comme si la force était laissée en suspens sur sa lancée, sans but, en pivot de la « conversion », telle que la souffrance l’a soudain « totalement » manifestée (c’est l’ « occasion »), à assumer comme sienne –sans la contrer ou la renier- en tant qu’appartenant à notre vérité dominante (direction Début sans fin) dont le conscient ne peut que retrouver l’image remplaçante qui permette de « surfer » sur son incandescence…

En fonction de « vrais liens à son réel » reconstruits en aveugle sur l’axe de ce qui en a été réalisé à partir du plan 0. Espérant que manifesté au grand jour dans les extériorisations ultérieures ce travail en images nocturnes dévoilera son « vrai » désir comme par « miracle ». A confirmer…

Que le conscient reprenne en charge sa force libérée de son contre-temps d’effet inverse, comme s’il n’avait pas existé.




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La ferveur incandescente qui « consume d’amour » est le moteur de la foi chrétienne. Elle est surtout véhiculée par l’hagiographie des saints. Au départ pour édifier les barbares à convertir par l’exemple, et jusqu’à aujourd’hui dans les séminaires. Ces vies sont merveilleuses et doivent être soutenues par le « fait » miraculeux. A une époque « vivant dans sa fusion » la fin ultime des temps cosmiques…

L’époque « technique » que nous vivons nous présente deux formes de sainteté, qui dans les faits « rationnels » paraissent tout aussi chrétiens. Mère Theresa qui véhicule encore une aura reliée à l’hagiographie des saints, et un « french doctor » (ou autre) éventuellement athée qui donne sa vie pour soulager la souffrance humaine des populations oubliées. Quand on lui demandait si elle était une sainte, Mère Theresa répondait que la sainteté était un devoir ! C’est ça même ! Il s’agit de banaliser la sainteté, en lui enlevant ce qui peut « nier » ou échapper à l’existence du cosmos rationnel d’aujourd’hui. (Laissant une marge pour des « miracles » dus à ce qui reste de mystère cosmique.)


Nous sommes en pleine exploration d’un nouveau palier cosmique de nous-mêmes. Et le pas sur « tangibilité vraie acquise » restera désormais la condition pour l’incandescence « merveilleuse » du risque par delà qui ouvre la montée en conscience. Risque en cohérence avec les autres, reliés en sacrifice aux tabernacles individuels Du Centre Humain irrationnel, dépassant le réseau de tension de saisie mécanique.

Il y a désormais un aspect technique de scrutation rationnelle à la réalisation de ce « merveilleux ».


L’ « hagiographie » de la nouvelle sainteté !




DEBUT





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N’est-il pas temps de trouver un outil qui rassemble tous les esprits inconciliables qui font l’Homme d’aujourd’hui, pour affronter en pleine conscience les événements « énormes » qui ne manqueront pas d’arriver ?…

Petite proposition.




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( Me présenter ?… Mes mains en suspens sur le clavier, je lève la tête. L’espace d’un moment l’idée me semble incongrue… «  Indirectement je le fais déjà beaucoup… »

Je revois en accéléré le mouvement qui m’a envoyé et ployé. Jusqu’à ma table de travail.

Je sais qu’abandonné en inertie, je me suis laissé emporter par un mouvement d’éjection hors tout accrochage, même humain… Comme accéléré dans le vide, autour du monde, sans jamais savoir où je me trouvais… Tel un touriste de la vie, en recherche de direction…

Direction du piège où j’ai vu progressivement se superposer aux paysages terrestres ceux des concepts, déployés en horizons fantastiques, toujours plus reculés. Voyageur prisonnier… Creusant mon vertige solitaire.

Avant coma, refocalisé en recherche du meilleur milieu de repos, j’ai cru pouvoir tenter l’atterrissage retour dans ma banlieue parisienne.

Et juste avant pétrification, j’ai réussi à me construire un bateau sur lequel j’ai voyagé, je peins et j’écris… Là, sur cette table. )



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